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Dimanche 12 février

Commentaire de l’évangile du jour : « Il a été dit aux Anciens. Eh bien ! moi, je vous dis » (Mt 5, 20-22a.27-28.33-34a.37)

En ce dimanche, la parole de Jésus est tranchante ! Après le discours sur la montagne, inauguré par les Béatitudes, dans lequel Il partage à ses disciples les voies vers une vie bonne et heureuse, vers la Vie ; après avoir déclaré « Vous êtes le sel de la terre, la lumière du monde », le ton change radicalement ! Jésus affirme aujourd’hui « Je ne suis pas venu pour abolir la Loi mais pour l’accomplir », en nous indiquant des pistes précises pour devenir grands, non ici-bas, mais dans le Royaume des Cieux, ceci en allant au-delà de la justice et de la loi des pharisiens.

Pour Jésus, la colère et les injures sont comparables à un meurtre, la convoitise assimilée à un adultère, les serments sont à proscrire ! Par ces déclarations péremptoires ne veut-il pas nous orienter vers une logique différente de celle ces hommes… celle de Dieu ? Une logique basée sur la fraternité « Va d’abord te réconcilier avec ton frère ! » dit Jésus.

Par des exemples surréalistes, impossibles à mettre en œuvre « arrache ton œil, coupe ta main », Jésus ne nous invite-t-il pas à un « davantage » discerné, librement consenti ? Nous voici invités à décider ce que nous sommes prêts à faire ou pas ! « Que votre parole soit oui, si c’est oui, non, si c’est non ! » Pas si simple !

L’enseignement de Jésus en ce jour nous invite à affirmer clairement nos OUI et nos NON … en prenant soin de vérifier que c’est le Bon Esprit qui guide ces choix !

Si l’on accepte de relire certains évènements passés, nous trouverons certainement dans nos itinéraires de vie des « OUI mais », des « OUI peut-être », des « oui, oui, oui » qui laissent sous-entendre « cause toujours… je ferai comme bon me semblera ». Nos « NON » ne sont pas toujours forcément mieux posés… surtout quand ils sont mus par la colère et deviennent réactions épidermiques nous donnant parfois le sentiment de décider librement ou l’illusion d’un pouvoir, peu ajusté, sur d’autres.

Nous pourrons faire mémoire des « OUI », prononcés par nous-même ou par ceux qui nous aiment, tels celui de notre baptême, de notre confirmation, éventuellement du mariage ou d’une vie consacrée mais aussi de tous les autres « OUI » qui nous ont construits et nous ont fait grandir … sans pour autant occulter les « NON » … ceux qui nous ont empêché d’emprunter le mauvais chemin, ceux qui témoignent de nos craintes ou manques d’audace ou de confiance parfois, ceux qui nous ont blessés ou sont restés incompris, sans oublier les « NON » à poser aussi, car assurément il y a des choses et des compromis à refuser, les « NON » pour aujourd’hui laissant entrevoir des « OUI pourquoi pas » pour demain.

Arrêtons-nous un moment pour saisir la volonté de Dieu pour chacun de nous, en empruntant la voie qui oriente vers plus de fraternité, vers plus de fruits, vers plus de Vie, voie qui probablement nous conduira à être plus justes car plus ajustés à Dieu !

Que cette assurance du « OUI » de Dieu posé sur nous, nous donne de dire « OUI » à notre tour, comme Marie, comme bien d’autres hommes et femmes passés et présents, qu’elle nous donne le réconfort aux jours difficiles, qu’elle nous libère de la peur et nous donne le courage, la force et la joie de vivre avec nos frères et nos sœurs sur cette terre et qu’elle nous laisse libre de poser nos « NON » bien discernés, dans la paix.

Danielle SCHUCK


Samedi 11 février

Commentaire de l’évangile du jour: « Les gens mangèrent et furent rassasiés » (Mc 8, 1-10)

« J’ai de la compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. Si je les renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en chemin, et certains d’entre eux sont venus de loin. »

Jésus ne se soucie pas seulement d’instruire les foules, ni de guérir les malades qui viennent à lui. Non, Jésus ne s’occupe pas seulement d’une partie de l’homme, mais de l’homme tout entier ; non seulement de sa faim spirituelle, de ses maladies et paralysies, mais également, dans ce que nous dit l’évangile de ce jour, de sa faim physique.

De même nous, dans nos différentes missions, nous pouvons, comme Jésus, avoir à cœur d’écouter, de regarder la vie de la personne dans sa globalité, ses besoins, ses souffrances, ainsi que ses richesses, ses joies, ses actions de grâce. Nous pouvons faire part des différents besoins, des souffrance des personnes rencontrées dans nos missions respectives à d’autres personnes dont la mission est plus particulièrement adaptée.

En effet, aucune barrière entre les différentes missions, les différents services, mais des ponts, pour servir d’un seul cœur.

De la même façon qu’il a eu « besoin » des 7 pains pour les multiplier et nourrir la foule, et de ses disciples pour distribuer la nourriture à tous, Jésus a besoin de nous aujourd’hui pour être attentifs aux besoins des hommes et c’est ensemble, en communauté, que nous répondrons le mieux possible à son appel.

Nous fêtons aujourd’hui Marie, « Notre Dame de Lourdes ». A Lourdes également, les bénévoles de différents services agissent ensemble pour prendre soin des pèlerins malades : brancardiers, infirmiers, médecins, hospitaliers, et bien sûr les prêtres qui célèbrent l’eucharistie, réconfortent les malades et sont présents également pour le sacrement de réconciliation. Nul doute que Marie intercède pour eux tous, et pour nous. Nous sommes tous ses enfants.

Ecoutons ce que Marie a dit à Cana : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le ».

A quoi suis-je invité.e ? Que me souffle l’Esprit ? Apporter les 7 pains ? Distribuer les pains multipliés par Jésus ? Annoncer la Bonne Nouvelle du Salut comme le fait Jésus ? Que me demande le Seigneur, aujourd’hui, pour le bien de mes frères ?

Françoise Fuchs


Vendredi 10 février

Commentaire de l’évangile du jour: « Il fait entendre les sourds et parler les muets » (Mc 7, 31-37)

Sourds aux appels de Dieu, étourdis par trop d’informations dont nous disposons, submergés d’engagements, de leaders d’opinion. Par ailleurs, nous sommes rendus silencieux dans un monde qui ne sait plus écouter et qui nous met toujours en conflit, toujours en difficulté.

Aujourd’hui, le Seigneur Jésus libère nos oreilles, nous permet d’écouter la Parole comme nous ne l’avons jamais entendue, sans grands mots inaudibles et incompréhensibles.

En effet, la parole du Seigneur délie nos langues et nous permet de parler, de dire, de raconter les grandes œuvres qu’il fait en chacun de nous. Le rencontrer nous ouvre à une nouvelle dimension, le connaître ouvre nos esprits et nos horizons.

Oui : le Seigneur fait tout bien, il change notre perspective. Sans clameur, sans étaler notre foi sur les toits, sans être obsédé. Le Seigneur fait tout bien : il nous ouvre à une vision de foi, tout prend sens, tout prend une autre couleur. Le Seigneur fait tout bien, même aujourd’hui, si nous le laissons faire.

Emmanuel A.

 


Jeudi 9 février

Commentaire de la lecture du jour: « Dieu amena la femme vers l’homme. Et tous deux ne feront plus qu’un » (Gn 2, 18-25)

Depuis le début de cette semaine, nous lisons le récit de la création dans le livre de la Genèse. Nous voici au sommet de ce récit : après la création de l’homme, Dieu se rend compte qu’Il ne peut le laisser seul : « il n’est pas bon que l’homme soit seul »

En effet, seul, replié sur lui-même, l’homme dépérit et meurt. Nous sommes des êtres de relation. Depuis notre plus tendre enfance, pour exister , pour grandir et progresser, nous avons besoin d’un vis à vis.

Voilà pourquoi l’homme est , en quelque sorte, coupé par Dieu en deux : chacun sera une moitié pour l’autre . Et chaque moitié sera appelée à s’attacher à l’autre moitié : « tous deux ne ferons plus qu’un ».

L’homme devient lui-même en faisant alliance, alliance au sein d’une relation de couple, consacrée devant Dieu dans le sacrement du mariage. Mariage qui devrait être l’icône de l’alliance proposée par Dieu à chacun d’entre nous. Couples mariés nous avons une mission de témoignage de l’amour de Dieu dans notre façon de vivre au sein de notre couple  et par le rayonnement que nous voulons bien lui donner. Quel programme !

A quelques jours de la Saint Valentin, nous pouvons offrir ce témoignage au delà du côté commercial de cette fête.

Stéphanie Hennequin


Commentaire de la lecture du jour: « Le Seigneur Dieu prit l’homme et le conduisit dans le jardin d’Éden » (Gn 2, 4b- 9.15-17)

La première lecture de ce jour nous emmène au commencement. Commencement du monde, commencement des choses, commencement du temps. Nous sommes au chapitre 2 de la Genèse, celui-là même qui fait le récit de la création. Création de l’homme d’abord : Dieu le modèle avec la poussière tirée du sol et lui insuffle dans les narines le souffle de vie. Le voilà vivant ! Création du vivant ensuite qui doit servir de terre nourricière à l’homme, où Dieu fait pousser toutes sortes d’arbres aux fruits savoureux. Premiers instants du projet de Dieu pour l’homme. Peut-on seulement parler d’ « instants » ? C’est-là une perception bien humaine de la chose, tel un événement que nous pourrions placer sur une frise historique, vision d’un homme incarné, bien ancré les pieds sur terre et minuté par un temps qui lui semble limité. Or le projet de Dieu n’est-il pas de tout temps ? Certes, Dieu veut habiter notre temps quotidien, celui de la journée qui se déroule, celui de notre vie de famille au pas de course, celui de notre vie professionnelle que nous essayons de maîtriser, celui de notre monde contemporain du XXIème, tout comme il est venu habiter le temps de tous ceux qui nous ont précédé dans l’histoire de notre humanité. Mais nous limitons souvent Dieu à un espace, celui de notre église où nous nous rendons le dimanche, voire du seul tabernacle qui accueille la présence réelle, à un moment, celui de la prière qu’il nous arrive trop souvent d’oublier. Il suffit d’écouter les enfants vous parler du Paradis comme s’ils parlaient du ciel au-dessus de leur tête. Notre condition incarnée est limitante et contraint la perception que nous avons de Dieu. Ce n’est donc pas avec les yeux du corps mais avec ceux de notre âme, éternelle, qu’il nous faut le rencontrer.  Le projet de Dieu, au coeur duquel Il a placé l’homme, est de tout temps. Certes, notre condition humaine est mortelle et notre temps sur terre est limitée. Mais si Dieu est la source de toute vie, s’il m’appelle à demeurer avec lui après la mort, s’il est de tout temps, alpha et omega, alors ma vie est toute entière incluse dans le projet de Dieu. Dieu est au début, et Dieu sera là à la fin. Dieu est, et il n’a pas cessé d’être depuis toujours. Quelle grande consolation que de savoir qu’au-delà de ma mort, au-delà des périls qui nous accablent, qui nous arrache à la vie, Dieu demeure. Seigneur, Toi qui est de tout temps, Toii dont l’amour est de toujours à toujours, viens demeurer en moi, pour que je demeure en Toi !

Héloïse Parent


Mardi 7 février

Commentaire de l’Évangile du jour: « Vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes » (Mc 7, 1-13)

Depuis le début de son ministère, la réputation de Jésus a largement dépassé les frontières de la Galilée – Marc nous l’a expliqué au chapitre 3. Nous en voyons aujourd’hui les effets : les pharisiens qui viennent polémiquer avec Jésus arrivent de Jérusalem, rien que ça. Fraîchement débarqués de la capitale, ils sont prêts à en découdre. Le prétexte à la dispute leur est servi sur un plateau : absence de lavage de mains avant le repas. Voilà qui est très parlant pour les rescapés de la Covid que nous sommes. Je ne veux pas ranimer de vieux débats hygiéniques qui me donnent encore maintenant des frissons d’angoisse. Je constate simplement qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil : lorsqu’il existe un désaccord sur le plan des pratiques religieuses, les réactions sont violentes, passionnées, épidermiques. Rappelez-vous les participants aux débats véhéments de 2020, privés ou publics, sur le lavage de mains et le port du masque : voilà, vous avez les pharisiens devant vous.

Heureusement, pour leur répondre, il y a le Maître de la sagesse. Non seulement Jésus connaît sa Torah sur le bout des doigts, mais en plus il vit dans sa chair les commandements. Qui mieux que lui, deuxième personne de la Trinité, pourrait interpréter la parole de Dieu, le Logos, adressée à Moïse ? Son argumentation est claire : si la tradition des hommes annule la parole de Dieu, alors la tradition est mauvaise.

Le débat de Jésus avec les pharisiens de la capitale me fait penser à la conduite automobile : pour adopter la meilleure trajectoire, il faut focaliser son regard au loin, et pas juste devant le capot. C’est pareil pour la vie spirituelle : il faut fixer son regard sur l’objectif final – la vie éternelle, dans l’intimité de Dieu. Pour y parvenir, nous avons les dix commandements, que Jésus synthétise en deux : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes » (Mt 22, 37-40).

Tout le reste, pratiques, rituels, habitudes, est susceptible de faire dévier notre trajectoire – ou pas ! C’est ce que nous devons garder à l’esprit. Parmi les pharisiens qui polémiquaient avec Jésus, il y avait d’authentiques hommes de Dieu, qui chaque jour grandissaient dans l’intimité du Seigneur – et d’autres qui s’égaraient sur des chemins de traverse. Jésus est venu pour leur indiquer le sentier qui mène au Royaume. Et, grâce à la tradition évangélique – toute tradition n’est donc pas bonne à jeter – ce chemin de grande randonnée bien balisé est devant nous. Alors, ne nous égarons pas !

Marie Julie Leheup

 


Lundi 6 février

Commentaire de l’Évangile du jour: « Tous ceux qui touchèrent la frange de son manteau étaient sauvés » (Mc 6, 53-56)

L’évangile de ce jour poursuit les deux récits précédents où Jésus nourrit cinq mille hommes (Mc 6, 30-44) et marche sur la mer (Mc 6, 45-52). Les signes échappent encore à la compréhension des disciples. La puissance de Dieu se manifeste en Jésus qui rassasie son peuple et domine la mer. Pourtant, les disciples n’ont rien compris (Mc 6, 52). En effet, leurs esprits bouleversés et leurs cœurs encombrés les maintiennent dans une lecture d’événements extérieurs. Jésus ne s’en inquiète pas et poursuit patiemment son chemin à leur côté, en accostant à Génésareth.

La scène de ce jour est une nouvelle étape dans l’enseignement des disciples qui approfondissent leur apprentissage du Royaume de Dieu. Jésus attire les foules en quête de guérisons. Les malades sont portés sur des brancards signifiant que les bien portants participent à ce mouvement, en raison de leur confiance, ou de leur curiosité pour Jésus ou par esprit de service. Sur leur chemin, les personnes malades entrainent donc les biens portants qui les accompagnent. Dans quelle attitude sommes-nous quand tout va bien et que nous nous considérons comme des bien portants ? Entretenons-nous toujours une relation étroite avec le Seigneur ? Méfions-nous, comme de la peste, de l’ingratitude lorsque la vie, la santé et la réussite sont au rendez-vous et que ces grâces nous apparaissent comme allant de soi ! Gardons-nous de considérer que tout est dû alors que tout est don ! La gratitude, qui exprime une reconnaissance, développe une relation avec notre Donateur. C’est précisément cette quête du don de Dieu qui se manifeste dans l’attitude des malades qui ouvrent leur cœur à Jésus. Ils ont besoin de la foule pour être portés et de Jésus pour être sauvés. Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c’est un esprit brisé (Ps 50, 19) et le Seigneur ne méprise pas leur cœur humilié puisqu’il les sauve !

Jésus met la Parole en pratique en déployant son enseignement sous forme de travaux pratiques. Il réalise de nombreuses guérisons. De quoi s’agit-il ? La guérison consiste, dans un sens, à se convertir, à intérioriser la Parole, à quitter ses conceptions erronées d’un Dieu dominateur pour découvrir un Dieu intime, tout amour et miséricordieux, incarné par Jésus qui soigne et guérit.

Lorsque la santé défaille, une partie de la vie s’échappe. Autrement dit de façon plus légère, sans vouloir offenser les personnes souffrantes, la maladie empêche de croquer la vie à pleine dent. La maladie peut aussi s’interpréter au sens figuré. Nous pouvons en effet jouir d’une bonne santé mais se rendre malade en menant une vie loin de la Source et une mise à l’écart du Seigneur. Le manque suscite le désir et les personnes qui ne possèdent plus la vie en plénitude sont poussées à se tourner vers Jésus. Billy Graham affirmait : Quand nous arrivons à la fin de nous-mêmes, nous arrivons au commencement de Dieu. Les personnes souffrantes de notre Evangile sont un peu à l’image du fils prodigue, qui revient vers le Père après l’avoir quitté. Au terme de leur conversion radicale, les malades ne comptent plus seulement sur leurs propres forces humaines. Touchées en plein cœur, elles croient en Jésus, le supplient, lui font confiance et se fient à lui pour les guérir.

Oui, ces personnes sont touchées et le mot, répété à deux ou trois reprises selon les traductions de cet évangile, prend un sens particulier. L’incarnation de Dieu offre à l’homme la possibilité inouïe de Le toucher. Ils le suppliaient de leur permettre de toucher ne serait-ce que la frange de son vêtement. Tous les juifs portaient des franges et les Pharisiens en exagéraient les dimensions par bigoterie (Mt 23, 5). Le détail sur la frange signale que Jésus observait fidèlement la loi juive. Dans le Livre des Nombres                   (Nb 15, 38-39), Moïse demande aux fils d’Israël de mettre un fil pourpre dans la frange qui borde le vêtement (…) En le voyant vous vous souviendrez de tous les commandements du Seigneur.

En suppliant Jésus de les laisser toucher la frange de son vêtement, on peut comprendre ce geste comme la grâce de pouvoir toucher sa Parole, et réciproquement d’être touché par Elle. C’est pourquoi en attirant les foules, Jésus se tient au seuil de leur cœur pour les inviter à se nourrir de sa Parole de Vie. Voici que je me tiens à la porte et que je frappe, dit le Seigneur, Si quelqu’un entend ma voix et qu’il ouvre, j’entrerai chez lui (Ap 3, 20).

Hugues Duwig


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