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Lundi 25 septembre

Commentaire de l’évangile du jour : « On met la lampe sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière » (Lc 8, 16-18)

Dans l’Evangile d’aujourd’hui, le Christ nous dit : « Faites attention à la manière dont vous écoutez ». Chaque fois que nous écoutons Sa Parole, nous sommes illuminés de l’intérieur, comme la lampe qui est placée sur le lampadaire pour éclairer ceux qui en approchent. Cette lumière visite nos obscurités et peut jaillir en l’autre si nous prenons le temps d’écouter ce que Dieu a à nous dire.

Ainsi, nous pouvons faire l’effort d’écouter la Parole du Seigneur à la lumière de Sa Sagesse. Cette Lumière qu’est le Christ, parfois cachée au fond de notre cœur, désire rayonner en nos vies pour éclairer nos ténèbres, nous guider dans nos doutes. Elle est un Trésor qui n’attend que d’être placé en haut de ce lampadaire pour jaillir en nos quotidiens et éclairer notre voisin.

Dans les moments de doute, nous pouvons être tentés de cacher notre lumière, par honte ou manque de courage. Ecouter l’Evangile et suivre son chemin nous permet de garder notre lampe allumée pour aiguiller tous ceux que l’on rencontre chaque jour.

Jésus poursuit en déclarant : « A celui qui a, on donnera ; et à celui qui n’a pas, même ce qu’il croit avoir sera enlevé. » Nous avons en nous le Christ, mais savons-nous le laisser rayonner en nous ? En reconnaissant tout ce qui nous a été donné, nous pouvons grandir avec Lui et le laisser illuminer nos rencontres pour faire l’expérience de Son Amour. Ne l’empêchons pas de répandre Sa Grâce, mais soyons des témoins de Sa Lumière.

Jeanne Parent


Dimanche 24 septembre

Commentaire de la lecture du jour: « Mes pensées ne sont pas vos pensées » (Is 55, 6-9)

Frères et sœurs bien aimés de Dieu,

Je souhaite orienter notre méditation sur le  message du prophète Isaïe dans la première lecture.

Le prophète Isaïe a eu dans l’histoire, une part très active aux affaires de son pays sur le plan religieux et politique. Aujourd’hui, son intervention porte sur le plan religieux, c’est-à-dire notre relation avec Dieu, qui aura des incidences sur la vie politique au sein de la société ; avec une bonne relation avec Dieu et avec les autres. Isaïe veut qu’on soit fidèle à la foi.

Dans l’extrait des écrits d’Isaïe qui est lu aujourd’hui, la fidélité au Dieu passe d’une part par le retour à Dieu (la conversion) en écoutant la Parole de Dieu et les interpellations de Dieu à travers ses messagers à la suite du prophète Isaïe. Isaïe nous invite à chercher et à invoquer le Seigneur ; à abandonner le chemin de la méchanceté et de la fourberie. A quelle étape suis-je vis-à-vis de cette invitation dans ma relation avec Dieu et avec l’humanité ? Le retour au Seigneur qui est miséricordieux, faisons de petits pas chaque jour.

D’autre part cette fidélité est possible et assurée parce que le Seigneur Dieu en qui nous croyons est riche en pardon. Et ce Dieu montre sa miséricorde à celui qui se tourne vers Lui. Son cœur se tourne vers la misère de l’Homme dans tout ce qu’il vit. Ainsi, le retour à Dieu est fondé par le fait que Dieu lui-même est riche en miséricorde et pardonne. Donc, il nous est clair, qu’il n’y a pas de péché que Dieu ne puisse remettre. « Mes pensées sont au dessus de vos pensée » nous dit Dieu.

BON DIMANCHE DU RETOUR AU SEIGNEUR DANS LA CONFIANCE

Père Benoît


Samedi 23 septembre

Commentaire de l’évangile du jour: « Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont les gens qui retiennent la Parole et portent du fruit par leur persévérance » (Lc 8, 4-15)

Comme toujours dans les paraboles de Jésus, la pointe de l’histoire concerne directement ses auditeurs, c’est-à-dire chacun de nous aujourd’hui. On peut remarquer que la parabole du semeur insiste sur la terre qui reçoit la semence. Sommes-nous de la bonne terre ou un sol pierreux et résistant à l’entrée de la semence ? Sommes-nous un sol en friche, couvert de ronces et de mauvaises herbes si difficile à arracher ? Quels efforts faisons-nous pour que notre terrain soit fertile, accueillant à la semence de la Parole ? Mettons-nous au travail comme tous ceux qui bêchent et arrosent leur jardin. Le jardinier a peiné et sué pour obtenir de beaux légumes : il oublie ses efforts et se réjouit quand il voit ses tomates, ses haricots, ses aubergines, ses courgettes, ses poireaux… et ses fleurs ! Aujourd’hui, la Parole de Dieu nous invite à prendre soin de notre propre terre. Si nous ne persévérons pas pour enlever sans cesse toutes les pierres qui encombrent notre cœur, la Parole de Dieu que nous entendons ne pourra pas germer et produire du fruit en nous. Quant à la nécessaire eau de la grâce du Saint Esprit, elle ne pourra pas s’infiltrer en nous pour féconder le jardin de notre existence. La vie « spirituelle » est un art qui ressemble à celui des jardiniers. Jésus le savait bien. Une vie devient féconde quand elle est accueillante à la Parole divine, et perméable à l’eau de Dieu. Ne perdons pas l’art du jardinage spirituel. Car si chacun travaille son petit lopin de terre, l’Église tout entière deviendra un beau jardin, une terre fertile et réceptrice à la Parole semée abondamment par Dieu : l’évangélisation commence par l’enracinement de cette Parole dans le cœur de chaque chrétien. Portons du fruit comme Marie, qui a accueilli la Parole de Dieu dans la belle terre de son cœur arrosée par l’eau vive de l’Esprit-Saint : « Et Jésus, le fruit de tes entrailles est béni ! » Rêvons un peu de voir l’Église comme ces jardins de curé si bien entretenus et si beaux qui, dans les presbytères de jadis, étaient admirés par tous, paroissiens ou non.

Fr. François-Dominique CHARLES, o.p.


Vendredi 22 septembre

Commentaire de l’évangile du jour : « Les Douze étaient avec lui et quelques femmes qui leur servaient de leurs biens » (Lc 8,1-3)

Grâce à ces trois versets, nous apprenons que dans le groupe de disciples le plus proche se trouvaient également des femmes qui vivaient avec le groupe des disciples itinérants. On connaît aussi le nom de certains d’entre eux et leur tâche : se mettre au service du Royaume avec leurs biens. En outre, ces femmes manifesteront une générosité totale. Elles suivront fidèlement le Christ jusqu’à la croix, pendant que les apôtres s’enfuiront. Elles enseveliront Jésus, elles seront présentes au tombeau le matin de Pâques et, au Cénacle, elles prieront, avec les disciples, dans l’attente de l’Esprit Saint (Actes 1, 14).

Des collaborateurs à tous égards, pas des soignants des apôtres ou des servantes du Nazaréen ! Jésus confiera aux femmes la tâche essentielle d’annoncer sa résurrection d’entre les morts : leur tâche est fondamentale pour le développement de la foi chrétienne ! Quelque chose qui est difficile à comprendre encore aujourd’hui, et absolument inacceptable dans une culture fermée dans laquelle une femme n’avait pas le droit de parler en public, ne pouvait pas quitter la maison seule, encore moins dormir à l’extérieur de la maison !

Jésus est un homme libre et nous conduit à devenir libres, à dépasser les distinctions de genre, à dépasser et à confondre les rôles. Devant Dieu, il n’y a plus d’homme ni de femme, de Juif ou de Grec, d’esclave ou de libre. Nous devenons capables de vivre librement et de manière libératrice, nous surmontons les barrières des cultures pour accueillir la nouveauté déconcertante de l’Évangile !

Emmanuel A.


Jeudi 21 septembre

Commentaire de l’évangile du jour: « Suis-moi. L’homme se leva et le suivit » (Mt 9, 9-13)

La lecture de l’évangile de ce jour nous situe bien au cœur de la fête de Saint Mathieu que nous célébrons aujourd’hui… Un appel… un appelé… un appelant !

Tout tourne et se situe dans cette mouvance…récit d’un appel qui résonne au cœur d’un homme assis à son bureau de collecteur d’impôt…récit improbable comme il en est si souvent le cas en compagnie de Jésus ! Récit d’hier… mais aussi et surtout récit d’aujourd’hui… Récit qui désormais me rejoint à ma propre table de pécheur pour m’inviter à me laisser embarquer dans la spirale d’amour et de bonheur que Dieu me propose !

Oui comme dirait le Psalmiste, ‘c’est aujourd’hui que s’accomplit l’Écriture !’ C’est aujourd’hui que cette Parole devient agissante si je me laisse toucher par la grâce de la simplicité et de l’humilité.

Car pour répondre favorablement aux nombreuses sollicitations que Dieu m’adresse, il me faudra toujours accepter de me laisser faire par Lui… de me laisser embarquer dans son désir de grandeur pour moi, dans sa volonté à faire de moi un saint !

Oui l’appel du Seigneur n’est rien d’autre que cette vocation à la sainteté ! C’est ce que Dieu désire pour nous ! Comme autrefois pour Matthieu et tant d’autres à sa suite, le Seigneur ne cesse de m’inviter à aller avec courage à sa rencontre et ainsi découvrir son horizon d’amour de paix et de vie véritable !

Ne pensons pas que le Seigneur se désintéresse de nous. Bien au contraire ! Il aime à faire de ce qui est apparemment pauvre et petit du grand et du beau !

Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs, nous dit Jésus dans son évangile… Alors prenons le au mot ! Mais du coup plus d’excuse !

Père Jean-Marc ALTENDORFF+

 

 


Mercredi 20 septembre

Commentaire de l’évangile du jour : « Nous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous n’avez pas pleuré » (Lc 7, 31-35)

Jésus illustre par l’analogie l’insignifiance, la pauvreté de la sagesse humaine. La sagesse traduit le comportement d’un individu, en conformité avec une éthique qui allie la conscience de soi et des autres. Qui vise-t-il dans ces versets à son époque ? C’est aux Pharisiens, aux docteurs de la loi, à leurs disciples que s’adresse la parabole que Jésus raconte signifiant leur versatilité et leur inconstance. Et par rebond, elle nous interroge aujourd’hui sur nos propres faiblesses, notre préférence au confort de nos vies confronté à l’exigence de la foi, de notre accommodement pour nous conduire dans une véritable conversion.

Une première image met en scène des enfants (des gamins) sur des places publiques qui tentent de s’amuser joyeusement ( joie), il y en a toujours qui critiquent et refusent. Quand un chant funèbre est proposé (tristesse), d’autres s’y opposent.  Ainsi, les enfants se querellent, s’accusant mutuellement d’un manque de coopération. Enfantillages, gamineries, oppositions puériles, c’est “discutailler” et alimenter l’intolérance.

Puis en écho, dans la réalité des faits, sont mises en opposition l’attitude conciliante, conviviale de Jésus (joie) et l’ascétisme de Jean Baptiste (tristesse). Les chefs religieux ont rejeté le dessein salvateur de Dieu, l’enseignement de Jésus et le baptême par Jean, discutant toujours de sujets sans importance. Les vrais sujets du Royaume de Dieu n’agissent pas de façon puérile mais prennent la responsabilité (sagesse) de se repentir et de croire en la Sainte Trinité et à son œuvre (sa sagesse) dans leurs vies.

Seigneur Jésus, Fils du Dieu vivant que ton Esprit Saint me guide fermement au fil des jours pour la croissance de ma foi en Toi.

Alain De Vos

 

 


Mardi 19 septembre

Commentaire de l’évangile du jour : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi » (Lc 7, 11-17)

« Un grand prophète s’est levé parmi nous, Dieu a visité son peuple » Cette parole, c’est « une foule importante » qui la prononce en rendant gloire à Dieu après avoir été témoin d’un miracle accompli par Jésus.  Jésus arrivait à Naïm, avec ses disciples et une foule qui les suivait, « au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve ».

« Saisi de compassion » Jésus console la mère et ordonne au jeune homme de se lever. « Alors le mort se redressa et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère ». Tous rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, Dieu a visité son peuple ». Jésus a accompli beaucoup de miracles quand il a vécu « au milieu des hommes »,  il y a plus de 2000 ans. Aujourd’hui, il continue à vivre avec nous, même si nous ne pouvons le voir physiquement. Il se donne même en nourriture dans l’eucharistie, nourriture pour notre corps, notre âme, notre esprit.

Aujourd’hui, Jésus accomplit encore des miracles. Certes le sanctuaire de Lourdes voit certains de ces miracles s’accomplir, mais regardons notre vie, regardons autour de nous. Qui n’a jamais été témoin ou bénéficiaire d’un « miracle » opéré par Jésus ? Peut-être pas un miracle spectaculaire, mais un miracle, un changement inespéré, une résolution de problème, une grossesse à laquelle on ne croyait plus, une guérison physique ou guérison du cœur comme un pardon que l’on arrivait pas à donner et que l’on peut enfin accorder. Autant de signes que seul Dieu peut accomplir.

A la vue de ces signes, savons-nous rendre gloire à Dieu comme la foule dont nous parle st Luc ? Sommes-nous convaincus que « Dieu a visité son peuple » ? Avons-nous l’audace d’en témoigner autour de nous pour révéler, à celles et ceux qui ne le savent pas, que Dieu est bien vivant aujourd’hui au milieu de nous et en nous, et qu’il continue à accomplir des miracles dans nos vies. Demandons la grâce de l’Esprit Saint pour « voir », « rendre gloire à Dieu », et témoigner.

Françoise Fuchs


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