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Mardi 31 janvier

Commentaire de l’Évangile du jour: « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » (Mc 5, 21-43)
Ce texte nous parle de deux personnes très différentes: Jaïre, chef de synagogue, un homme instruit et connu de tous, et une femme malade dont nous ne connaissons même pas le prénom. Leur point commun : elles ont mis leur foi en Jésus.
Jaïre accablé de souffrance car sa fille est agonisante, tombe aux pieds de Jésus, le supplie: « Viens imposer tes mains à ma fille pour qu’elle soit sauvée! » Admirons l’humilité de Jaïre, sa Foi en Jésus, sa confiance en sa puissance salvatrice!
Si malgré son mal, la femme ne s’était pas fondue dans la foule pour toucher le vêtement de Jésus, elle n’aurait pas été guérie. Quel courage! Le courage du désespoir ! Et nous, que faisons-nous face à ce qui nous écrase? Osons-nous « déranger le Maître ? » Foi de Jaïre ; Foi de la femme; notre Foi !
Nous pouvons nous agenouiller devant la Croix pour supplier le Seigneur quand nous n’en pouvons plus. Nous pouvons tendre la main vers la Croix pour demander l’impossible. A chacun le Seigneur dit : « Va, ta Foi t’a sauvé ! » Aimons notre Seigneur et appuyons-nous sur Lui de toutes nos forces! Osons TOUT attendre de Lui, il est notre Sauveur.
Bonne journée à tous!
Michèle Dauendorffer.

Lundi 30 janvier

Commentaire du psaume du jour: Soyez forts, prenez courage, vous tous qui espérez le Seigneur ! (Ps 30, 25)

Qu’ils sont grands, tes bienfaits !
Tu les réserves à ceux qui te craignent.
Tu combles, à la face du monde,
ceux qui ont en toi leur refuge.

Seigneur, Tu veilles sur chacun d’entre nous, nous tous qui sommes en chemin vers Toi. Tu es venu non pas pour les bien pensants mais pour les pauvres, les médisants de ta parole, les gens en proie à la tourmente comme cet homme possédé de l’évangile. Quelles peuvent être dans nos vies les chaînes et les fers qui nous tiennent éloignés de Ta face ? Aide nous à faire la vérité dans nos cœurs pour être plus libre devant Toi.

Tu les caches au plus secret de ta face,
loin des intrigues des hommes.
Tu leur réserves un lieu sûr,
loin des langues méchantes.

Tu nous conduis Seigneur vers une nouvelle terre promise, “un ciel nouveau et une terre nouvelle où la justice habitera”. Le salut que Tu promets à tous ne nous sauve pas du monde comme s’ il devait nous en extirper mais Il sauve le monde. Trouvons-nous en Toi un lieu de sécurité, un refuge, qui ne nous coupe pas pour autant de notre monde ?

Béni soit le Seigneur :
son amour a fait pour moi des merveilles !
Et moi, dans mon trouble, je disais :
« Je ne suis plus devant tes yeux. »
Pourtant, tu écoutais ma prière
quand je criais vers toi.

Béni sois-tu Seigneur pour la merveille que je suis, unique et hors pair à Tes yeux. La confiance que je mets en Toi me permet d’accomplir l’impossible, “fermer la gueule des lions, éteindre la flamme des brasiers…”(He 11, 32-40). Même lorsque je m’éloigne, Tu es toujours là. C’est parfois au cœur de mes vides, de mes doutes que Tu demeures. Tu me regardes au-delà de mes failles, de mes écarts. Mes doutes, sans décourager mon chemin, le relance. Ma foi est mouvement et ce qui compte c’est ma présence, recherche de relation; gratuite, donnée, libre. Dire tes merveilles au quotidien, dans le compagnonnage avec mes collègues de boulot, mes amis qui ne te connaissent pas : est-ce facile pour moi ?

Aimez le Seigneur, vous, ses fidèles :
le Seigneur veille sur les siens ;
mais il rétribue avec rigueur,
qui se montre arrogant.

Ma vie toute entière peut s’appuyer sur Toi, comme on s’appuie sur le roc. Tu prends soin de nous tous qui, chaque jour, essayons de faire un pas de plus vers Toi. A l’image de Jésus, nous pouvons aimer les autres d’un amour déjà reçu.

A la suite du psaume de ce jour, l’espoir que je mets dans les mains du Seigneur n’est pas une confiance aveugle mais une confiance les mains grandes ouvertes parce qu’Il ne nous trompe pas et qu’Il veut notre bonheur.

Antoine Morel


Dimanche 29 janvier

Commentaire de la deuxième lecture du jour: « Ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi » (1 Co 1, 26-31)

La deuxième lecture de ce jour fait en quelque sorte écho à l’évangile de St Matthieu. En effet, si nous lisons ces béatitudes, nous constatons que ces dernières sont loin d’être un long fleuve tranquille : elles sont à l’inverse de ce qui peut nous être proposé au quotidien dans notre société, qui prône le bonheur dans les loisirs, le culte de son corps, une belle maison… A l’inverse  « parmi vous, il n’y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance », nous  dit saint Paul dans la deuxième lecture.

Alors comment comprendre ces béatitudes ?  Nous avons le désir d’être heureux, mais peut-on l’être en étant « pauvre de cœur », en pleurant, en étant doux, en ayant faim et soif de la justice… Bref, nous pourrions penser, en relisant chaque béatitude, que c’est un peu de la naïveté que d’entrer dans ce mode de vie. Et pourtant, avec un peu de recul, c’est toute une attitude qu’il convient de développer : faire attention à mon prochain, mettre en avant les vraies valeurs de la vie, qui viennent s’enraciner dans le message que Jésus nous a laissé,  son évangile.

Car n’oublions pas qu’il nous a dit : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ».

Alors n’hésitons pas à mettre nos pas dans les siens, en sachant que si nous ne sommes pas sages au yeux des hommes, Jésus nous montre la vraie Sagesse. Alors ces béatitudes prennent tout leur sens et nous comprenons mieux cette conclusion :

« Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! »

Gérard Kintzig.


Samedi 28 janvier

Commentaire de l’Évangile du jour: « Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? » (Mc 4, 35-41)

Il y a presque trois ans, le soir du 27 mars 2020, au cœur de la pandémie, devant le parvis de la basilique Saint-Pierre, le pape François a fait une méditation émouvante de ce passage de la tempête apaisée. C’était au cœur de nos angoisses, de nos détresses humaines que nous entendions ce passage plein de l’Espérance. Aujourd’hui, la pandémie est encore là, mais elle est moins menaçante, moins terrifiante. Nous méditons ce passage de l’évangile dans un contexte tout autre qui est le nôtre.

« Passons sur l’autre rive » : c’est pour la première fois, dans l’évangile de Marc, Jésus commande à ses disciples d’aller sur l’autre rive où habitent les païens, les non-juifs. Il faut souligner que Marc décrit à plusieurs reprises la résistance des disciples qui n’arrivent pas à comprendre que Jésus puisse venir apporter la Bonne Nouvelle et le Salut pour tous, y compris les païens. Ils résistent aussi parce que passer sur « l’autre rive » signifie aller à la rencontre des inconnus. Cela est une aventure, un risque. Comme les disciples, nous sommes recommandés par Jésus à passer aussi « sur l’autre rive » pour aller à la rencontre des autres, de ceux qui sont loin de l’Église, de ceux qui sont « en périphérie ». Cette tâche n’est jamais évidente. « Survient une violente tempête » qui nous empêche d’aller sur « l’autre rive », d’aller à la rencontre des autres. Cette violente tempête peut surgir du dans notre cœur, de l’intérieur de nous. Elle est notre résistance intérieure. Mais cette violente tempête peut surgir aussi de l’extérieur par des obstacles objectifs. Alors, aller vers l’autre ne va pas de soi. Nous avons besoin d’un élan, d’une pousse qui est la demande de notre Seigneur Jésus.

Dans notre vie de foi, nous ne manquons pas des violentes tempêtes qui surgissent aussi pour nous empêcher de nous approcher de Dieu : nos agitations, nos manquements d’amour, nos sentiments d’indignité, nos faiblesses… « Nous sommes perdus » ! Au secours ! La tempête démasque notre vulnérabilité. Elle démasque aussi nos sécurités fausses, superflues et fragiles.

C’était au cœur de la tempête que les disciples se souviennent que Jésus était dans la barque avec eux. Ils l’appellent, ils le réveillent. Ainsi, quand nous sommes dans la même situation, osons-nous l’appeler, osons-nous le réveiller, osons-nous lui demander son aide ? Si le vent fait que l’arbre enracine plus profondément dans la terre, que les « violentes tempêtes » nous fassent enraciner plus profondément dans le Christ !

Paul Doan Nguyen

 


Jeudi 26 janvier

Commentaire de l’évangile du jour: « La lampe est apportée pour être mise sur le lampadaire. La mesure que vous utilisez sera utilisée pour vous » (Mc 4, 21-25)

L’évangile d’aujourd’hui nous parle de la responsabilité à rendre compte de la Parole de Dieu. Celle-ci est destinée à tous, aux foules, aux inconvertis comme aux sceptiques et aux croyants.  Mais ici l’exhortation est adressée à ceux qui ont reçu la Parole, aux croyants, afin qu’ils prennent garde à la manière dont ils la reçoivent et l’accomplissent. C’est pourquoi Jésus demande : «Est-ce que la lampe est apportée pour être mise sous le boisseau ou sous le lit ? N’est-ce pas pour être mise sur le lampadaire ? » Question de prime abord un peu étrange pour signifier que la parole de Dieu rayonne en et autour de celui qui a l’a reçue. Chaque croyant est une lampe que Dieu a allumée au moyen de sa Parole, afin qu’elle projette la lumière divine autour de lui.

Au jugement, Dieu rétribuera chacun selon son témoignage de vie. C’est pourquoi Jésus dit: «Faites attention à ce que vous entendez ! La mesure que vous utilisez sera utilisée aussi pour vous, et il vous sera donné encore plus. Car celui qui a, on lui donnera ; celui qui n’a pas, on lui enlèvera même ce qu’il a.» Paroles très sérieuses par lesquelles Dieu sonde nos cœurs et nos consciences, nous demandant dans quelle mesure nous avons « brillé » autour de nous, dans quelle mesure nous avons rendu témoignage et porté la Bonne nouvelle autour de nous. « Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! » Quel avertissement…

« S’ils ont été saints, pourquoi pas moi ? », s’interrogeait saint Augustin. Puisse le Saint Esprit raviver notre courage et notre Foi, et nous éclairer sur notre chemin de fidélité au Christ. Puissions nous ouvrir largement notre cœur à l’écoute de la Parole de Dieu.

Annonciade de Vigneral


Mercredi 25 janvier

Commentaire de l’évangile du jour : « Proclamez l’Évangile » Mc 16, 15-18

« Jésus ressuscité dit aux onze apôtres :  Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. »

Jésus leur reprocha leur incrédulité. A nous, il dit de ne pas nous attarder sur nos doutes. Il nous fait confiance. Il nous invite à partir pour aller à la rencontre de nos « frères ». La mission suppose un départ. Quitter nos conforts pour comprendre ceux qui ne pensent pas comme nous. L’Évangile est destiné au monde entier, à toute la création.

Jésus ne nous demande pas de convaincre mais de témoigner avec joie de notre foi. « Que nos visages révèlent la joie qui vient de Toi.» « Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé… »

Dieu ne condamne personne. Il veut sauver tous les hommes. « Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : … ils parleront un langage nouveau. Ils imposeront les mains aux malades. » Demandons-nous ce qui, aujourd’hui, peut faire signe aux hommes de notre temps. Ne croisons pas les mains, sachons nous en servir. Révélons les signes de la présence de Dieu. Développons un esprit missionnaire.

Jean-Paul II disait « … vous pouvez contribuer à changer le monde « du dedans » en devenant un ferment vivifiant… » Et Paul VI « … Votre vie est féconde pour le monde par l’amour du Christ qui vous a poussés au don total, dont vous témoignez dans les conditions ordinaires de la vie ». Alors n’ayons pas peur, car « son amour pour nous s’est montré le plus fort, éternelle est la fidélité du Seigneur. » (Ps 116)

Marie-Thérèse DUGAST


Mardi 24 janvier

Commentaire de l’Évangile du jour: « Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère » (Mc 3, 31-35)

L’évangile du jour nous donne à contempler Jésus, dans la maison de Pierre et  André, des pécheurs. Une foule est assise autour de Lui. « Arrivent sa mère et ses frères, restant au dehors, ils le font appeler », sans doute pour l’inviter à réintégrer  le cercle familial, peut- être pour l’extirper de ce cercle inconnu, où il  occupe la place centrale, confronté à l’hostilité des scribes qui affirment que c’est parce qu’« il est le chef des démons qu’il chasse les démons ».

Non seulement Jésus ne se déplace pas pour aller vers sa famille mais de plus il désigne ceux qui étaient assis autour de Lui comme une nouvelle famille, fondée sur d’autres liens que ceux du sang, en disant « Voici ma mère et mes frères. » en désignant ceux qui l’entouraient. Dur, dur pour Marie et ses proches ! En tant que mère j’imagine leur surprise, leur peine, à l’écoute de Ses paroles. Mais peut -être serait-ce oublier que Marie n’est pas tout à fait une mère ordinaire… Sans doute parce que  Jésus n’a pas été un enfant ordinaire… En effet, souvenons-nous de sa disparition. Au terme de 3 jours de recherche, cet enfant de 12 ans, disait à ses parents, heureux et soulagés  de le retrouver : « Pourquoi m’avez-vous cherché, c’est chez mon Père que je dois être » « Sa mère conservait »  alors « tous ces évènements et les méditaient dans son cœur ». Jésus n’est pas plus un jeune homme ordinaire. Il est Fils de Dieu ! Qui mieux que Marie peut comprendre ce que « faire la volonté de Dieu » signifie ! N’oublions pas de laisser résonner les mots prononcés par Jésus « Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère… Même s’ils ne font pas partie de ceux et celles qui sont là à l’écouter. Ce cercle peut donc s’élargir à l’infini. Toi, moi, nous, sommes invités à devenir frère, sœur, mère de Jésus ! Cette affirmation ouvre des cercles encore plus larges. En effet, si individuellement nous sommes frère ou sœur de Jésus, nous devenons ensemble frères et sœurs en Christ, sous le regard bienveillant et maternel de Marie.
Les paroles de Jésus manifestent  sa liberté intérieure, se libérant de toute emprise, y compris familiale, pour devenir Celui qu’il est appelé à devenir, le Christ, Sauveur de l’Humanité toute entière.

Marie se tient au dehors…Comme un pont, un lien pour ceux qui hésiteraient à se rapprocher de Jésus. Et nous, et toi, et moi, accepterons-nous l’invitation de Jésus à entrer dans Sa famille ? Pour nous y aider nous pouvons emprunter Les mots de la prière du Pape François en conclusion de l’Encyclique « La Lumière de la Foi » (Lumen Fidei), n° 60

Ô Marie,
Ouvre notre écoute à la Parole, pour que nous reconnaissions la voix de Dieu et son appel.
Éveille en nous le désir de suivre ses pas, en accueillant sa promesse.
Aide-nous à nous laisser toucher par son amour, pour que nous puissions le toucher par la foi.
Aide-nous à nous confier pleinement à Lui, à croire en son amour, surtout dans les moments de tribulations et de croix, quand notre foi est appelée à mûrir.
Rappelle-nous que celui qui croit n’est jamais seul.
Enseigne-nous à regarder avec les yeux de Jésus, pour qu’il soit lumière sur notre chemin.

Danielle Schuck


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