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Mercredi 25 janvier

Commentaire de l’évangile du jour : « Proclamez l’Évangile » Mc 16, 15-18

« Jésus ressuscité dit aux onze apôtres :  Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. »

Jésus leur reprocha leur incrédulité. A nous, il dit de ne pas nous attarder sur nos doutes. Il nous fait confiance. Il nous invite à partir pour aller à la rencontre de nos « frères ». La mission suppose un départ. Quitter nos conforts pour comprendre ceux qui ne pensent pas comme nous. L’Évangile est destiné au monde entier, à toute la création.

Jésus ne nous demande pas de convaincre mais de témoigner avec joie de notre foi. « Que nos visages révèlent la joie qui vient de Toi.» « Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé… »

Dieu ne condamne personne. Il veut sauver tous les hommes. « Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : … ils parleront un langage nouveau. Ils imposeront les mains aux malades. » Demandons-nous ce qui, aujourd’hui, peut faire signe aux hommes de notre temps. Ne croisons pas les mains, sachons nous en servir. Révélons les signes de la présence de Dieu. Développons un esprit missionnaire.

Jean-Paul II disait « … vous pouvez contribuer à changer le monde « du dedans » en devenant un ferment vivifiant… » Et Paul VI « … Votre vie est féconde pour le monde par l’amour du Christ qui vous a poussés au don total, dont vous témoignez dans les conditions ordinaires de la vie ». Alors n’ayons pas peur, car « son amour pour nous s’est montré le plus fort, éternelle est la fidélité du Seigneur. » (Ps 116)

Marie-Thérèse DUGAST


Mardi 24 janvier

Commentaire de l’Évangile du jour: « Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère » (Mc 3, 31-35)

L’évangile du jour nous donne à contempler Jésus, dans la maison de Pierre et  André, des pécheurs. Une foule est assise autour de Lui. « Arrivent sa mère et ses frères, restant au dehors, ils le font appeler », sans doute pour l’inviter à réintégrer  le cercle familial, peut- être pour l’extirper de ce cercle inconnu, où il  occupe la place centrale, confronté à l’hostilité des scribes qui affirment que c’est parce qu’« il est le chef des démons qu’il chasse les démons ».

Non seulement Jésus ne se déplace pas pour aller vers sa famille mais de plus il désigne ceux qui étaient assis autour de Lui comme une nouvelle famille, fondée sur d’autres liens que ceux du sang, en disant « Voici ma mère et mes frères. » en désignant ceux qui l’entouraient. Dur, dur pour Marie et ses proches ! En tant que mère j’imagine leur surprise, leur peine, à l’écoute de Ses paroles. Mais peut -être serait-ce oublier que Marie n’est pas tout à fait une mère ordinaire… Sans doute parce que  Jésus n’a pas été un enfant ordinaire… En effet, souvenons-nous de sa disparition. Au terme de 3 jours de recherche, cet enfant de 12 ans, disait à ses parents, heureux et soulagés  de le retrouver : « Pourquoi m’avez-vous cherché, c’est chez mon Père que je dois être » « Sa mère conservait »  alors « tous ces évènements et les méditaient dans son cœur ». Jésus n’est pas plus un jeune homme ordinaire. Il est Fils de Dieu ! Qui mieux que Marie peut comprendre ce que « faire la volonté de Dieu » signifie ! N’oublions pas de laisser résonner les mots prononcés par Jésus « Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère… Même s’ils ne font pas partie de ceux et celles qui sont là à l’écouter. Ce cercle peut donc s’élargir à l’infini. Toi, moi, nous, sommes invités à devenir frère, sœur, mère de Jésus ! Cette affirmation ouvre des cercles encore plus larges. En effet, si individuellement nous sommes frère ou sœur de Jésus, nous devenons ensemble frères et sœurs en Christ, sous le regard bienveillant et maternel de Marie.
Les paroles de Jésus manifestent  sa liberté intérieure, se libérant de toute emprise, y compris familiale, pour devenir Celui qu’il est appelé à devenir, le Christ, Sauveur de l’Humanité toute entière.

Marie se tient au dehors…Comme un pont, un lien pour ceux qui hésiteraient à se rapprocher de Jésus. Et nous, et toi, et moi, accepterons-nous l’invitation de Jésus à entrer dans Sa famille ? Pour nous y aider nous pouvons emprunter Les mots de la prière du Pape François en conclusion de l’Encyclique « La Lumière de la Foi » (Lumen Fidei), n° 60

Ô Marie,
Ouvre notre écoute à la Parole, pour que nous reconnaissions la voix de Dieu et son appel.
Éveille en nous le désir de suivre ses pas, en accueillant sa promesse.
Aide-nous à nous laisser toucher par son amour, pour que nous puissions le toucher par la foi.
Aide-nous à nous confier pleinement à Lui, à croire en son amour, surtout dans les moments de tribulations et de croix, quand notre foi est appelée à mûrir.
Rappelle-nous que celui qui croit n’est jamais seul.
Enseigne-nous à regarder avec les yeux de Jésus, pour qu’il soit lumière sur notre chemin.

Danielle Schuck


Lundi 23 janvier

Commentaire de l’Évangile du jour : « Tout sera pardonné aux enfants des hommes » Marc 3, 22-30

Ils sont fous ces Romains s’exclame notre cher et bon Obélix, perplexe devant les coutumes des Romains. Mais il est fou, s’écrie-t-on devant un escaladeur tentant l’ascension à mains nues d’un immeuble ;  Le monde n’est que folie pouvons-nous dire parfois en cherchant à expliquer les disfonctionnements climatiques, les catastrophes naturelles, les drames humains. La folie est souvent convoquée lorsque notre raison ne parvient pas à expliquer les choses, lorsque les événements, malheureux ou incroyables, dépassent notre entendement. La folie a bon dos…

Jésus en a fait les frais lui aussi. Dans le texte d’évangile que l’Église nous propose ce jour, les scribes, devant les actes merveilleux qu’accomplit le Christ et qui leur sont sans doute rapportés, descendent de Jérusalem et viennent le décrier et le rabaisser à un simple possédé par Béelzéboul, le chef des démons. Prenons exemple sur la réaction de Jésus qui, au lieu de perdre patience et de les dénigrer à son tour, les appelle près de lui et prend le temps de son enseignement.

Le but de Jésus n’est absolument pas de jeter la pierre à ce qui ne croient pas en lui ni même à ceux qui veulent sa perte. Non, Jésus ne nie d’ailleurs pas le mal et fait explicitement référence aux péchés qui nous habitent : « tout sera pardonné aux enfants des hommes : leurs péchés et les blasphèmes qu’ils auront proférés ». Merveille que celle du pardon qui nous est promis ! Le mal est présent en nous, c’est indéniable. Nous aussi nous sommes possédés par des tas de tentations mauvaises qui nous détournent de la vérité, de la charité, de la bonté, de la paix et Jésus, Fils de Dieu, aurait bien des raisons de pointer de son doigt ces poutres qui encombrent notre cœur ; mais non. Dieu n’est pas venu dans le monde pour nous condamner, mais pour nous sauver ; Dieu ne veut pas nous parler de haine mais veut nous enseigner le bien, Dieu ne veut pas diviser les hommes mais leur donner sa paix.

Pourquoi rester incrédule ? Laissons notre orgueil de côté, arrêtons de chercher à nous sauver nous-mêmes et invoquons avec humilité d’Esprit que Dieu qui veut nous donner sa Vie et vient purifier et illuminer les coins les plus sombres de nos vies.

Héloïse Parent


Dimanche 22 janvier : Dimanche de la Parole de Dieu

Commentaire de l’évangile du jour : Il vint habiter à Capharnaüm pour que soit accomplie la parole d’Isaïe (Mt 4, 12-23)

« Aussitôt »! C’est un petit mot qui revient deux fois lors de l’appel des disciples. Aussitôt, ils le suivirent nous dit St Matthieu. Aussitôt, c’est rapide. On dirait que c’est instinctif, pas réfléchi… Quand on pense aux 7 ans de formation pour être prêtre aujourd’hui, voire aux 5-6 rencontre de préparation au mariage, on en est loin dans cet « Aussitôt ».

« Aussitôt », c’est pour moi l’effet de la& Parole de Dieu sur les pêcheurs, qui deviennent disciples. Quand Dieu passe, quand sa Parole nous atteint, si on y est réceptif, on sait qu’il n’y a pas de retour en arrière… On sait qu’on nee peut, pour vivre sa vie, que répondre, que s’engager avec le Christ. Même si on n’y est pas prêt, même si on n’a pas tous les éléments en main. Personne n’a dit à ces hommes qu’ils finiraient, pour certains, par être martyrisés ou par aller à l’autre bout de l’empire.

Pierre et ses compagnons ont un autre défaut : ils ne sont pas prêts. Regardez les se disputer pour savoir qui sera le plus grand, entre eux, qui sera assis à la droite de Jésus. On ne les voit pas au pied de la croix, l’un d’entre eux aura trahi, l’autre renié… Pourtant Jésus les appelle et ils y vont. Avec leurs limites, leurs faiblesses, sans préparation. Quand parfois nous avons du mal à nous décider, quand on voudrait tout maitriser, cet « aussitôt » de l’évangile  et de l’appel vient nous percuter…

« Aussitôt ». La Parole de Dieu, celle de Jésus, est efficace dans l’évangile , et elle l’est encore aujourd’hui, si nous osons faire confiance à la grâce de Dieu… Parfois, il suffit de se lancer, c’est Dieu qui nous accompagnera et nous relèvera lorsque nous chuterons… Mais il faut y aller…

Stéphane Jourdain


Samedi 21 janvier

Commentaire de l’évangile« Les gens de chez lui affirmaient : Il a perdu la tête » (Mc 3, 20-21)

Ces deux petits versets, qu’on rencontre seulement dans l’évangile de Marc, surprennent. L’évangéliste ne les a certainement pas inventés : présenter ainsi la famille de Jésus dans une totale opposition à son activité ne peut être possible qu’en s’appuyant sur des informations fiables de témoins ; historiquement, il est donc plus que probable que la famille de Jésus a été surprise par ce qu’on disait de lui ; il est clair qu’elle n’a pas vu d’un bon œil les débuts de sa prédication évangélique.

Les gens de sa famille ont sans doute appris à Nazareth que Jésus a chassé un esprit impur dans la synagogue de Capharnaüm, où il a aussi guéri la belle-mère de Simon, ce pêcheur du lac qui est devenu son premier disciple et que, le même soir, les gens de la ville lui ont apporté beaucoup de malades et de démoniaques qu’il a guéris. Ils ont aussi appris qu’il avait purifié un lépreux et guéri un paralysé et que, plus que cela encore, il s’était permis de lui pardonner ses péchés ! Comment avait-il osé faire ce qui revient à Dieu seul. Quelle audace ! Voilà qu’il se prend pour Dieu ! C’en est trop. Il est devenu fou !

Toute la famille s’était donc sans doute mise en route pour le lui dire et surtout pour le ramener. Il fallait que cela cesse, car les Pharisiens commençaient à se plaindre de cet inconnu sorti d’un village perdu, qui se permettait de faire ce qui est interdit le jour du sabbat, notamment de manger du blé et de guérir un homme à la main paralysée. Et de plus, voilà que les foules de Galilée commencent à aller vers lui… Voilà qu’il appelle un groupe de douze qui quittent tout pour le suivre… Tout cela est très dangereux, on va le prendre pour un zélote et un opposant à l’occupant romain et Jésus va causer beaucoup de problèmes aux gens de sa famille qui vont faire les frais de représailles.

C’est bien ce que Marc laisse entendre dans ces versets, mais aussi plus loin quand il relatera la deuxième tentative de la famille, en mentionnant alors explicitement la présence de sa mère et de ses frères (Mc 3,31-32). Saint Marc nous fait très clairement comprendre que, dès le début de sa mission, Jésus rencontre l’opposition des responsables du judaïsme et des gens de sa famille. Au début du chapitre 3, il dit d’ailleurs que les Pharisiens et les Hérodiens ont décidé de faire périr Jésus…

Ainsi, dès les premières pages de l’évangile se noue le drame de la Passion. Il faudra beaucoup de force à Jésus pour vaincre toutes les résistances et les oppositions afin d’aller jusqu’au bout de sa mission. Pour l’heure, sont déjà contre lui les Pharisiens et les Hérodiens, les démons qui veulent sa perte, les gens de son village et sa propre famille ; plus loin, Marc montrera la difficulté rencontrée par Jésus pour faire comprendre à ses propres apôtres le chemin d’abaissement qu’il doit emprunter, celui du Serviteur souffrant annoncé par le prophète Isaïe. Ils ne comprendront d’ailleurs pas puisque tous prendront la fuite et le laisseront seul entrer dans la nuit de sa Passion.

Et nous, avons-nous bien compris qui est Jésus ? Est-il fou comme le pense sa famille ? Ou est-il le seul à pouvoir sauver par la folie de la Croix notre monde qui sombre, en ces jours où la folie des puissants risque de nous entraîner tous vers la mort ? Comment ne pas citer ici ces mots de saint Paul : « Le langage de la croix est folie pour ceux qui se perdent, mais pour nous, il est puissance de Dieu » (1 Co 1,18).

François-Dominique CHARLES op


Vendredi 20 janvier

Commentaire de l’évangile du jour: « Jésus appela ceux qu’il voulait pour qu’ils soient avec lui » (Mc 3, 13-19)

Dans les récits bibliques, quand  ça commence sur une montagne, vous pouvez être sûrs  qu’il va se passer quelque chose de très important pour l’avenir de l’humanité.

Et  ici, en effet, Jésus va consacrer les 12 piliers de l’Église à venir. Le chiffre douze, marque bien la volonté de Jésus  d’instituer une Nouvelle Alliance. Comme la première alliance reposait sur les douze tribus  d’Israël, la nouvelle reposera sur douze apôtres.

Les douze tribus de la première alliance avaient pour mission de témoigner de la force et de la sainteté que l’Éternel  leur conférait. Ainsi, les peuples païens éblouis par la grandeur de l’Éternel, finiraient bien par les rejoindre un jour à Jérusalem.

Jésus, lui, institue ces douze hommes pour qu’ils aillent à la rencontre des femmes et hommes  désemparés, sans Dieu, qu’ils les libèrent d’esprits mauvais  et les instruisent de la Bonne Nouvelle d’un Dieu qui vient à eux.

Ces hommes sont bien plus que de généreux volontaires. Ils sont désormais consacrés au Christ Jésus lui-même. Par leur institution, ils reçoivent une nouvelle identité, un nouveau nom. Voici que d’hommes tout simples, Jésus fait des êtres nouveaux, les fondateurs d’une humanité nouvelle.

Francis DE BACKER


Jeudi 19 janvier

Commentaire de l’évangile du jour: « Les esprits impurs criaient : “Toi, tu es le Fils de Dieu !” Mais il leur défendait vivement de le faire connaître » (Mc 3, 7-12)

L’évangile que nous lisons en ce jour nous invite à contempler une nouvelle fois encore un Dieu qui se fait relation et rencontre, un Dieu qui attire et guérit, un Dieu qui touche les cœurs qui se laissent toucher !

Et la foule vient à Jésus… « Une multitude de gens le suivirent »… lisons-nous même aujourd’hui. Faisons-nous alors partie de cette foule ? Sommes-nous dans l’attente d’un Dieu Sauveur et Libérateur qui viendrait secourir tout notre être intérieur pas toujours rayonnant de la vie même de Dieu ? Voulons-nous nous laisser toucher par la grâce de son amour ?

En voilà de bonnes questions pour alimenter notre méditation quotidienne !

Le Seigneur me dit aujourd’hui au travers de cette page d’évangile : cette multitude qui vient à moi a su reconnaître le ‘médecin’ qui est venu, non pas pour les bien-portants mais pour les malades.

Saurons-nous, nous aussi, nous reconnaître pécheur et entrer ainsi dans la joie de la justice, de la tendresse et de la miséricorde de Dieu ?

Nous sommes invités, pour vivre de Jésus Christ, et ainsi ressembler à la première communauté de foi qu’étaient les disciples, à garder nos cœurs ouverts au bien, à la bonté, à la vérité et vivre selon Dieu.

Saint François de Sales que nous fêterons dans quelques jours nous dirait que la vie dévote, c’est tout simplement l’imitation de Jésus Christ !

Alors aujourd’hui, sommes-nous de ceux qui ont vraiment entendu la Parole de Dieu pour en vivre ?

Sommes-nous cette ‘multitude’ qui laisse ses petites occupations pour vraiment aller à la rencontre du Fils de l’homme ? En un mot, sommes-nous de ceux qui laissent la voix de l’Esprit parler à notre cœur ? Ou pour reprendre les mots de la petite Thérèse en cette année jubilaire, sommes-nous de ceux qui sont joyeux d’aimer Jésus ? Avouez que cela a le mérite de la clarté !

Car entendre parler de Jésus c’est bien, mais en vivre c’est mieux !

 Père Jean-Marc ALTENDORFF+

 

 


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