Jeudi 19 janvier
Commentaire de l’évangile du jour: « Les esprits impurs criaient : “Toi, tu es le Fils de Dieu !” Mais il leur défendait vivement de le faire connaître » (Mc 3, 7-12)
L’évangile que nous lisons en ce jour nous invite à contempler une nouvelle fois encore un Dieu qui se fait relation et rencontre, un Dieu qui attire et guérit, un Dieu qui touche les cœurs qui se laissent toucher !
Et la foule vient à Jésus… « Une multitude de gens le suivirent »… lisons-nous même aujourd’hui. Faisons-nous alors partie de cette foule ? Sommes-nous dans l’attente d’un Dieu Sauveur et Libérateur qui viendrait secourir tout notre être intérieur pas toujours rayonnant de la vie même de Dieu ? Voulons-nous nous laisser toucher par la grâce de son amour ?
En voilà de bonnes questions pour alimenter notre méditation quotidienne !
Le Seigneur me dit aujourd’hui au travers de cette page d’évangile : cette multitude qui vient à moi a su reconnaître le ‘médecin’ qui est venu, non pas pour les bien-portants mais pour les malades.
Saurons-nous, nous aussi, nous reconnaître pécheur et entrer ainsi dans la joie de la justice, de la tendresse et de la miséricorde de Dieu ?
Nous sommes invités, pour vivre de Jésus Christ, et ainsi ressembler à la première communauté de foi qu’étaient les disciples, à garder nos cœurs ouverts au bien, à la bonté, à la vérité et vivre selon Dieu.
Saint François de Sales que nous fêterons dans quelques jours nous dirait que la vie dévote, c’est tout simplement l’imitation de Jésus Christ !
Alors aujourd’hui, sommes-nous de ceux qui ont vraiment entendu la Parole de Dieu pour en vivre ?
Sommes-nous cette ‘multitude’ qui laisse ses petites occupations pour vraiment aller à la rencontre du Fils de l’homme ? En un mot, sommes-nous de ceux qui laissent la voix de l’Esprit parler à notre cœur ? Ou pour reprendre les mots de la petite Thérèse en cette année jubilaire, sommes-nous de ceux qui sont joyeux d’aimer Jésus ? Avouez que cela a le mérite de la clarté !
Car entendre parler de Jésus c’est bien, mais en vivre c’est mieux !
Père Jean-Marc ALTENDORFF+