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Méditations de la Parole de Dieu

Lundi 25 octobre

Commentaire de la lecture du jour : « Vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ; et c’est en lui que nous crions « Abba ! », c’est-à-dire : Père ! » (Rm 8, 12-17)

Saint Paul, dans la lettre au Romains, et plus particulièrement dans ce chapitre 8, développe le lien entre le Chrétien et l’Esprit Saint reçu au baptême. C’est cet Esprit, nous dit-il, qui fait de l’homme qui est né à nouveau un homme nouveau, un homme qui a une vision et un but autre que celui des autres hommes. En opposant la chair et l’Esprit, il tente de mettre en lumière ce qui caractérise le chrétien : ne plus être seul, ne plus être soumis simplement à la nature humaine, mais posséder cette force intérieure, cette force supérieure qui est celle de l’Esprit Saint.

L’occasion pour nous de découvrir ce que l’Esprit Saint change en nos vies, de le redécouvrir comme si nous étions des confirmands, comme si nous nous préparions à recevoir une fois de plus cet Esprit : « tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu » nous écrit l’apôtre Paul. L’esprit Saint est celui qui oriente notre vie, qui la guide et la dirige. Non pas comme si nous perdions notre liberté ou notre libre arbitre, mais comme si nous étions des enfants dont le Père (ou la mère) veut faire le bonheur en lui évitant des pièges, en le protégeant, en lui donnant les moyens de vivre mieux. C’est cela être fils et filles de Dieu, accepter de nous laisser « porter », guider par Dieu, comme un enfant, et non pas comme un adolescent terrible et rebelle. De cela, le peuple d’Israël, dans son histoire, en a été témoin…

C’est aussi l’Esprit qui nous aide à découvrir que Dieu est ce Père aimant, en nous permettant de l’appeler « Abba, père », ou plus justement, si l’on se réfère aux traductions du Notre Père en araméen, « papa » ! Notre Dieu n’est pas le dieu de Voltaire, un Dieu lointain qui s’amuserait à nous regarder vivre, il est un père pour nous… Un père qui nous partage tout ce qu’il a de plus précieux, en héritage, que, comme le Fils dit prodigue ou le Fils aîné de la même parabole, nous recevons déjà :  » Tout ce qui est à moi est à toi » dit le père dans cet épisode. En acceptant la vie de l’Esprit, nous acceptions de nous reconnaître fils, et nous partageons déjà la vie éternelle. Désormais, rien ne peut nous atteindre, ni même la vie ou la mort dira St Paul quelques verset plus loin…

Tout nous est donnée par le Père, dans l’Esprit, parce que nous sommes ses enfants, à l’image de son Fils. Voilà la théologie trinitaire qui prend forme, qui se déploie grâce à la vision de St Paul. Voilà que notre vie prend un sens nouveau. Rendons grâce à Dieu, nous ses enfants bien-aimés…

P. Stéphane Jourdain

 


24 octobre 2021 – 30e dimanche du temps ordinaire, année B

Commentaire de la deuxième lecture : « Tu es prêtre de l’ordre de Melkisédek pour l’éternité » (He 5, 1-6)

L’Épître aux Hébreux nous invite à explorer cette figure centrale de l’Ancienne Alliance qu’est le prêtre, le Grand Prêtre. Dans un raccourci trop facile, on a fait reposer très longtemps de manière unilatérale la théologie du ministère ordonné sur ce que dit l’auteur de la lettre aux Hébreux quand il compare et distingue le Grand Prêtre de l’Ancienne Alliance avec l’Unique Nouveau Grand Prêtre qu’est le Christ. Ce qui aboutissait à dire du prêtre catholique et uniquement de lui, (sans l’envisager vraiment pour les fidèles laïcs) que lui seul était prêtre à jamais, selon l’ordre du roi Melchisédech.

Il est important pour nous aujourd’hui en écoutant ce texte de nous rappeler de qui parle ce texte : il nous parle du Christ comme étant l’Unique Vrai Grand Prêtre, le seul qui est en capacité d’être le médiateur entre Dieu le Père et les hommes.

Ce n’est que par participation qu’on peut alors en déduire quelque chose nous concernant. Et ce qu’on peut en conclure c’est que, de par notre baptême, nous sommes associés à ce qu’est le Christ. C’est par notre baptême, qui fait de nous des autres Christs, qui nous incorpore au corps du Christ, que nous pouvons déclarer en vérité que nous sommes prêtres à l’image du Christ, seul vrai prêtre. Dans un vocabulaire plus précis, il serait bon ici de parler du Christ, de Jésus Christ comme celui qui accomplit le sacerdoce plénier, le seul vrai sacerdoce. Ce terme de sacerdoce insiste plus sur cette fonction de médiation. La fonction sacerdotale est la fonction qui assure la sanctification, le mouvement qui permet d’être rendu saint, sacré, ou encore capable de Dieu. Jésus est en ce sens, le seul vrai prêtre, le seul qui peut nous rendre capable de Dieu, par sa fonction sacerdotale.

Tous les chrétiens, par leur baptême, sont par association au Christ en mesure d’exercer cette fonction sacerdotale. C’est l’une des grandes affirmations reprises et réaffirmées par le Concile Vatican II.

Dès lors que pouvons nous dire des prêtres, de ceux qui dans l’Église catholique sont ordonnés pour exercer le ministère presbytéral (que certains préfèrent désigner par ministère sacerdotal) ? Si tous les baptisés, de par leur baptême, exercent et vivent le sacerdoce commun des fidèles, ils ont besoin que certains les servent pour que ce sacerdoce commun prenne corps dans leur vie. C’est à ce niveau que prennent place les ministres ordonnés que sont les évêques et les prêtres. Dis autrement, les évêques et les prêtres ne servent strictement à rien s’ils n’ont pas un peuple à servir pour permettre à ce peuple d’être ce qu’il est en vérité : l’Unique peuple sacerdotal voulu par Dieu ! Et ce service est tellement nécessaire pour le peuple de Dieu qu’on ne peut seulement l’envisager comme une fonction, mais que ce ministère prend toute la personne, d’où la nécessité d’un ministère ordonné… prenant toute l’existence de la personne pour ce service.

Nous ne pourrons pas trouver le chemin synodal que l’Esprit Saint désire nous montrer si nous ne commençons pas par nous approprier cette vérité de foi central : le Christ est le seul vrai prêtre, le baptême agrège les hommes à cet unique corps du Christ pour nous constituer comme le peuple sacerdotal. Dans cette réalité sacerdotale christique, les ministres ordonnés – évêques et prêtres – ne tiennent leur consistance que par le nécessaire service qu’ils doivent rendre à ce peuple.

Pierre Guerigen


Samedi 23 octobre

Commentaire de l’Évangile du jour : « Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. » (Lc 13,1-9)

Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus donne deux exemples de la façon de lire les signes des temps. Le premier exemple est l’ordre de Pilate d’exécuter un certain nombre de révolutionnaires galiléens, le second est l’effondrement de la tour de Siloé, tuant dix-huit personnes. Toutes ces personnes sont décédées de façon inattendue.

En repensant aux deux événements de cette époque, Jésus a reconnu un signe : la mort s’est produite soudainement, de manière inattendue, comme ce voleur d’une parabole entrant dans une maison au milieu de la nuit, ou comme le retour du propriétaire à minuit ou à trois heures du matin dans une autre. Si la mort survient si soudainement, alors nous devons toujours être prêts. C’est pourquoi Jésus nous invite à la conversion.

Comme un figuier doit porter du fruit, Dieu attend patiemment que nous portions du fruit. Dieu nous donne des opportunités, il nous donne sa grâce pour que nous puissions nous retourner vers Lui. Cependant, le temps est également limité, et la vie de l’homme est courte. C’est pourquoi Jésus nous invite à nous convertir tant qu’il est encore temps.

Jésus Christ est mort dans la chair afin que nous puissions vivre dans l’Esprit. La repentance, c’est renoncer à vivre selon la chair pour vivre selon l’Esprit. Si l’on se laisse guider par Lui, la vie et la paix nous viendront. Vivant en Christ, nous aurons Son Esprit. Et l’Esprit qui l’a ressuscité d’entre les morts donnera aussi à notre corps une nouvelle vie.

Convertissons-nous ! Vivons en Christ ! Vivons sous la conduite de l’Esprit de Dieu ! Et soyons épanouis et épanouissants !

Paul Van Doan


Vendredi 22 octobre

Commentaire de l’Evangile du jour : « Vous savez interpréter l’aspect de la terre et du ciel ; mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ? » (Lc 12, 54-59)

Les premiers versets de l’évangile du jour paraissent très ajustés à notre temps. En effet, qui d’entre nous ne porte aucune attention aux prévisions météo du jour ou des jours à venir pour programmer des activités professionnelles ou de loisirs, pour ajuster la tenue des enfants ou des adultes en fonction du programme du moment ? Rien de répréhensible à priori. Jésus nous invite à ne pas nous contenter d’observer les signes « dans le ciel », mais à tourner notre regard vers notre monde, dans toutes les réalités humaines. J’entends une invitation à être plus attentive à la météo spirituelle du monde et à la mienne propre. Toute vie humaine connaît une alternance de saisons : des printemps promesses d’avenir et de renouveau, des étés propices à la récolte de beaux fruits et à l’action de grâce, des automnes mélancoliques, à la lumière déclinante annonciatrice des frimas, des hivers froids et sombres. Cette alternance des saisons spirituelles s’affranchit des
saisons calendaires. C’est dans ces réalités humaines, comprises dans toute leur épaisseur, y compris comme porteuses de questions existentielles que le chrétien est invité à reconnaître des signes de réalités divines, à savoir du dessein de Dieu sur l’humanité, depuis l’origine jusqu’à sa fin, en passant par l’actualité. Ce sont des signes du « Royaume de Dieu », réalité finale en cours de réalisation, dont Jésus annonce qu’il « est tout proche ». Le dessein de Dieu dans l’histoire des hommes fut annoncé par les prophètes, rendu actuel dans la venue du Christ, qui invite à s’y engager encore et toujours

Pour reconnaître les signes des temps, il convient de croire et d’expérimenter dans les traversées du désert comme dans les étapes radieuses que c’est l’Esprit de Dieu qui agit dans l’univers, dans l’histoire et dans le cœur des hommes.

Aujourd’hui Seigneur, Je me présente devant toi avec mes lumières et les ombres, ma force et mes faiblesses, mes enthousiasmes et mes craintes. Donne-moi Seigneur de toujours mieux discerner les signes de ta présence dans les phases ensoleillées de ma vie comme dans les périodes de tempête et de gros temps comme disent les marins. Donne moi aussi Seigneur un cœur plein de compassion pour mon frère ou ma sœur dans la tourmente, donne moi aussi d’accueillir avec une joie fraternelle les embellies dans la vie de ceux avec qui j’ai traversé des moments houleux.
« Apprends-moi Seigneur à bien saisir, à bien juger : je me fie à tes volontés. » (Ps 118)

Danielle Schuck


Jeudi 21 octobre

Commentaire de la première lecture du jour : « Maintenant, libérés du péché, vous êtes devenus les esclaves de Dieu » (Rm 6, 19-23)

Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur (Rm 6, 23)

En cette période de crise économique où les prix de l’essence et de l’électricité flambent, il est important de souligner le mot salaire et l’expression don gratuit de Dieu de ce dernier verset de la première lecture de ce jour. Le salaire, c’est la rémunération d’un travail ou d’un service. C’est aussi ce par quoi on est payé c’est-à-dire récompensé ou puni. Le don est au contraire l’action d’abandonner gratuitement à quelqu’un la propriété ou la jouissance de quelque chose ou ce qu’on abandonne à quelqu’un sans rien recevoir de lui en retour.

Saint Paul évoque le salaire du péché. Le péché, ici personnifié comme le maître de l’homme, promet bien à ses esclaves un autre salaire ou une autre « solde » (le mot grec désigne proprement la paie qu’un chef donne à ses soldats) ; mais il les trompe. Il est évident que le péché conduit l’homme à vivre en contradiction avec la vérité de Dieu, aussi bien qu’avec la vraie nature de l’homme. Il ne peut donner que ce qu’il a lui-même en partage : la malédiction et la mort. La trompeuse liberté qu’il promet n’est qu’un éloignement toujours plus complet de l’unique source de la vie.

À ce salaire du péché, l’apôtre oppose un don gratuit de Dieu. Ce don est la vie éternelle en Jésus-Christ, notre Seigneur, dans la communion vivante avec celui qui nous l’a acquise et qui l’entretient en nous par l’action de son Esprit. Dieu nous a donné la vie éternelle et cette vie éternelle est en son Fils. Celui qui croit au Fils a la vie. Pour nous, regardons toujours Jésus. Son soutien ne manquera pas et, quel que soit le domaine, nous finirons par obtenir une pleine victoire sur tout ce qui appartient encore à l’ancienne nature réprouvée. Libres et joyeux, nous associerons notre voix à celle de l’apôtre Paul en déclarant : « Grâces soient rendues à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur. » (1Co 15, 57)

P. Athanase Belei

 


Mercredi 20 octobre

Commentaire de l’évangile du jour: « À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup » (Lc 12, 39-48)

Saint-Paul nous éclaire sur le péché, ses conséquences et notre prise de position face à ce dernier. Et il dit clairement que le péché mène à la mort, alors que l’obéissance à Dieu mène « à la justice ». Ici, en opposition à la mort, nous aurions pu nous attendre à ce qu’il dise « à la vie ». Finalement, la justice n’est elle pas un moyen d’atteindre la vérité ? On rejoint ici ce que Jésus dit à Thomas : « Je suis le chemin, la vérité et la vie » ( Jean 14, verset 6). Le combat contre le péché est donc primordial, pour que notre vie soit tournée vers la justice. Mais seuls, nous ne pouvons résister. Et Saint-Paul nous dit clairement  « vous êtes sujets de la grâce de Dieu ». Et c’est par l’enseignement reçu, c’est à dire la Parole de Dieu, que nous sommes en mesure de combattre le péché. Cette Parole nous éclaire. Il nous faut la méditer, prier pour que l’Esprit-Saint nous donne de nous ouvrir à sa compréhension, de discerner afin qu’elle nous rende capables de vivre dans cette démarche de justice et d’attention à nos frères et sœurs. Bref, que cette Parole s’incarne dans notre quotidien.

Et Saint-Luc vient nous bousculer dans notre routine, lorsqu’il nous dit :  « Vous aussi, tenez-vous prêts, c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra ».

Suis-je cet intendant fidèle, entrain d’agir, ou ce serviteur négligent, qui n’a rien préparé, parce que le maître tarde à venir ?

Dans notre société qui prône les plaisirs, les loisirs, le « Il faut en profiter, s’éclater… » comment puis-je témoigner de cette vraie liberté que me donne le Christ ?

Serai-je au service quand le Christ viendra, ou serai-je tombé dans le confort de notre société qui me fait penser au bon grain tombé dans les ronces ?

Les sacrements, la prière et la Parole de Dieu sont le liant de notre Église. Sans ces trois piliers, nous ne pouvons durer. Mais attention, ils ne sont pas un moyen de nous soulager de nos engagements, mais bien un moyen de recevoir les grâces nécessaires pour nous mettre à la suite du Christ pour en rayonner dans notre quotidien. Et nous savons que ce n’est pas de tout repos. Mais ainsi que nous avons été plongé dans les eaux de notre baptême, il ne faudrait pas que ces eaux un jour s’assèchent.

Comme le dit le psaume : « Notre secours est dans le nom du Seigneur qui a fait le ciel et la terre »

Seigneur, donne-nous la grâce d’être et de rester au service de nos sœurs et frères et d’accomplir toujours ta volonté.

G Kintzig

 


Mardi 19 octobre

Commentaire de l’évangile du jour: « Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller » (Lc 12, 35-38)

L’appel de Jésus à la vigilance est fréquent dans les évangiles. Aujourd’hui le Christ nous introduit dans la parabole du Maître et de ses serviteurs qu’il espère trouver à son retour des noces en train de veiller.

Nous savons par notre expérience spirituelle que le manque de vigilance est un piège redoutable car il entraîne la paresse, l’inquiétude, le divertissement, le souci exacerbé de soi, le repli sur soi, voire le mensonge ou l’hypocrisie par exemple. C’est donc pour nous préserver et nous protéger des pièges de notre nature non-encore-accomplie que Jésus appelle à la vigilance.

Dans l’attente, les serviteurs sont tournés uniquement vers le Maître comme nous sommes appelé à nous tourner vers Dieu ou dit autrement à demeurer présent en Dieu dans notre cœur c’est-à-dire au plus profond de l’être. Néanmoins, par expérience également, nous savons que vivre sans cesse tourné vers Dieu est chose pour nous impossible, Dieu le sait, Il sonde nos reins et notre cœur mais notre démarche n’est-elle pas sans cesse celle du fils prodigue, du retournement de son cœur vers Dieu pour le laisser nous étreindre et nous transformer dans son amour infini ?

Une autre information nous est donnée, le Maître revient des noces ! C’est étrange, de quoi s’agit-il ? Et pourquoi les serviteurs l’attendent-il ? Garder son cœur en éveil en attente de son retour, qu’est-ce que cela signifie pour nous ? Cette attente du Jour du Seigneur traverse toute la Bible mais avec le Christ, le Jour est là. En Christ, Dieu s’est uni à l’humanité, Il est devenu l’humanité. En Jésus-Christ qui est l’Homme accompli, divinisé, l’Humanité-accomplie ne fait plus qu’un avec Dieu. En somme, ce que le Christ est, nous avons à le devenir en accueillant « le don inouï de notre divinisation » pour reprendre  l’expression de François VARILLON. Si du côté de Dieu tout est accompli, du côté de l’humanité et de l’homme que nous sommes, tout est à faire, le chemin de la Ressemblance reste à faire et si nous croyons que Dieu existe, il nous faut engager le fond de l’être pour qu’il soit radicalement transformé dès aujourd’hui. Il ne s’agit pas en premier de faire des choses mais d’engager notre intériorité, notre être dans ces mutations successives que Dieu opère en nous par sa grâce et son amour car « c’est lui qui, la ceinture autour des reins, les fera prendre place à table et passera pour les servir ». Consentir à descendre, à mourir à nous-mêmes, à notre moi et renaître par la Grâce à la Vie même de Dieu, conscient de participer à la Vie divine. Et l’Esprit Saint conduira chacun sur la voie qui est la sienne.

Je conclus par cette phrase de François VARILLON « Dieu n’est qu’amour, donc la vie éternelle consiste uniquement à aimer, à sortir de soi, à ne pas penser à soi, à ne pas se replier, se recourber sur soi, à faire passer les autres avant soi. Tel est le bonheur du ciel » (extrait du livre « Joie de Vivre, joie de croire)

Myriam DUWIG


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