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Méditations de la Parole de Dieu

Jeudi 17 juin

Commentaire de l’évangile du jour : « Vous donc, priez ainsi » (Mt 6, 7-15)

Dans le chapitre 6 de son évangile, Matthieu aborde les trois principales manières par lesquelles les hommes pensent s’acquitter de leurs « devoirs religieux » : L’aumône (v. 1 à 4), la prière (v. 5 à 15) et le jeûne (v. 16 à 18). Il nous conseille d’éviter d’agir devant les hommes pour nous faire remarquer, car la vraie récompense viendra de Dieu seul. Dans les versets proposés à notre méditation aujourd’hui, Jésus nous enseigne comment prier Dieu le Père. Il nous invite, dans le secret de notre chambre, à l’humble présentation de nos besoins à Celui qu’il invite à appeler « Notre Père », même lorsque je m’adresse à Lui personnellement, même lorsque je prie seule, me gardant ainsi en communion avec tous les chrétiens.

Lors de la célébration du baptême, nous chantons « Tu es devenu enfant de Dieu et frère de Jésus, Alléluia ». Jésus, fils de Dieu, nous enjoint à nous adresser inlassablement à Son père en lui disant « Notre Père », confirmant ainsi nos liens de fraternité avec lui son Fils, et authentifiant notre place de fils et de fille dans le cœur de ce Père qui aime chacun et chacune comme son enfant bien aimé. Cependant il nous invite à ne pas « rabâcher » nos demandes à Dieu… comme si celui-ci ne nous entendait pas ! La prière n’est-elle pas « un cœur à cœur » avec Dieu, un dialogue en vérité, supposant une mise en disponibilité pour accueillir Son amour, lui qui me connaît si bien… Au risque de me noyer dans mon flot de paroles et de ne pas laisser l’espace disponible à Dieu pour se révéler…

Mes prières ne sont-elles pas parfois des phrases machinales, de fastidieuses répétitions (voir Ecclésiaste. 5 ; 1-3) ? Oui, même cette belle prière enseignée par Jésus à ses disciples aux versets 9 à 13, parfaitement adaptée aux besoins du moment, partagée dans le milieu des juifs convertis de l’époque, n’est-elle pas devenue parfois comme un refrain dont on ne pèse plus tous les mots ?

Que cette prière, O Père, qui parfois devient machinale, pleine de distractions, retrouve pour moi toute sa force ! Qu’en prononçant les versets 9 à 11, j’invite Dieu à se manifester dans toute sa sainteté, à établir son règne parmi nous pour que je puisse y collaborer avec mes frères et sœurs en Christ.

Qu’en demandant le pain de ce jour, je goûte le pain qui rassasie mon corps sans oublier celui qui nourrit mon âme lorsque je côtois la Table de la Parole, lorsque je m’approche de la Table de l’Eucharistie. Que je n’oublie pas en formulant cette demande tous ceux qui ont faim.

Qu’en demandant le Pardon de mes offenses, je vérifie la sincérité de cette demande en examinant ma propre capacité à pardonner les offenses reçues, avec la certitude que l’amour du Père est la source du pardon… Aux versets 14-15, l’évangéliste revient sur cette demande de Pardon, en insistant sur l’inutilité de demander à Dieu le pardon des fautes si, soi-même, l’on n’est pas disposé à pardonner.

Qu’en demandant au Seigneur de me préserver de la tentation et de me délivrer du mal, je lui demande d’être mon bouclier, mon roc, mon berger, que je le reconnaisse comme mon Sauveur.

Vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ; c’est en lui que nous crions « Abba », Père (Rm 8, 15bc). Alléluia !

 Danielle SCHUCK


Mercredi 16 juin

Méditation de la première lecture du jour: « Dieu aime celui qui donne joyeusement » (2 Co 9, 6-11)

Dans cette lettre de Saint Paul, une fois n’est pas coutume dans les écritures : la richesse est mise en avant positivement « Il vous rendra riche… ». Il ne s’agit bien sûr pas de richesse terrestre, et surtout pas de celle qu’on amasse pour son propre plaisir. Les biens sont ceux du cœur. Ils sont issus de la générosité ineffable de Dieu, sont à faire fructifier et à redonner autours de nous.

Trois mouvements et trois actions en somme dans ce texte : recevoir, cultiver et donner.

RECEVOIR : Dieu ne demande qu’à nous combler, largement, sans mesure. La seule condition imposée est d’ouvrir son cœur. « Heureux les pauvres de cœur. » Cette recherche spirituelle invite à s’ouvrir et à faire confiance. Humainement l’action de recevoir : un cadeau, un compliment, un service, nécessite certes la générosité de celui qui donne mais aussi l’humilité de celui qui reçoit. Savoir accueillir un don, c’est la reconnaissance que nous sommes dans le besoin. Dieu nous donne sans rien attendre en retour, et ce dont il nous comble est d’une nécessité absolue car issu de son Amour. « Mon cœur a soif du Dieu vivant ! »

CULTIVER : dans ce texte, comme dans une grande partie des évangiles, Dieu nous demande de participer. Il nous cite des ouvriers, des semeurs, des vignerons, des fileuses… toutes ces personnes travaillent, réalisent. Et il semble que le Royaume de Dieu ait un grand besoin de ces actifs pour croître et s’épanouir. Dès la genèse nous recevons cet appel : « Croissez et multipliez ». Dieu nous vous co-créateur auprès de Lui. Si Dieu nous fournit la graine, c’est bien à nous de la planter, d’en prendre soin et de faire la récolte. Il nous en donne les moyens et le talent.

DONNER : ce don reçu cœur ouvert, ce travail effectué, il nous faut à notre tour le donner. Car Dieu revient, tel le maitre parti en voyage et il demande des comptes : qu’avons-nous fait de ce qu’il nous a confié ? Ce qu’il nous invite à faire dans ce moment de don c’est d’abord nous tourner vers nos frères, partager avec eux tout ce que l’on a reçu. Et ce don, vécu librement et pleinement, nous rendra joyeux. Dieu nous promet rien de moins que le bonheur.

En cette année Saint Joseph, nous trouvons en l’époux de Marie, une incarnation vivante de ce texte. Il reçoit tout de Dieu, son bien le plus précieux : son Fils. Il en prend soin sur terre, l’amène à devenir un homme, lui apprend à travailler. Puis Saint Joseph donne ce don au monde, à chacun de nous. Et ce don nous sauve !

Pascaline Furet


Mardi 15 juin

Méditation autour de l’évangile du jour : « Aimez vos ennemis » (Mt 5, 43-48)

Ce texte nous invite à aimer tous les hommes, aussi bien ceux qui, pour nous, sont aimables que ceux qui sont non aimables. Tous sont aimables au cœur de Dieu.

Nous n’avons pas trop de difficultés à aimer quelqu’un qui nous aime, notre famille, nos amis proches, les personnes qui nous ressemblent ; mais aimer celui qui nous jalouse, celui qui nous dénigre, celui qui ne vit pas comme nous, cela nous parait difficile. Il faudrait être un saint. Or par notre baptême, Dieu nous demande d’accéder à la sainteté en répondant à son appel.

Posons-nous la question. Pourquoi sommes-nous retissant à aimer celui qui nous a blessés, celui qui nous ignore, celui qui est différent de nous ? Pourtant comme le dit le Seigneur, nous sommes tous fils du même Père. Mais certains n’ont peut-être pas eu comme nous la chance de vivre dans un pays libre, d’avoir eu des parents aimants, d’avoir pu faire des études ou apprendre un métier. Que serions-nous devenus si nous n’avions pas eu cette chance ?

Alors osons aller vers eux. Commençons par un sourire, poursuivons par un service rendu, cela sans attendre un retour et sans attendre une demande de pardon de celui qui nous a blessé ; Aimer sans mesure, c’est le projet de Dieu sur nous ; Ne pas aimer de manière intéressée.

Cela nous n’y arriverons pas par notre propre volonté (péché d’orgueil), mais demandons l’aide de Dieu et de son Esprit.

Jean-Luc Wintz

 


Lundi 14 juin

Commentaire de l’évangile du jour: « Moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant » (Mt 5, 38-42)

Dans le code civil de la nation d’Israël, la loi du talion, connue par œil pour œil, proportionnait la punition au tort causé, et représentait une restriction de la vengeance. La peine était appliquée sous l’autorité civile du tribunal. Cependant sous couvert de cette règle, les Juifs masquaient leur haine et pratiquaient la vendetta dans leurs relations privées. Jésus approfondit cette loi :  tendre l’autre joue consiste à ne pas agir pour son propre intérêt mais se mettre dans une disposition de cœur qui est de pardonner en Vérité et garder confiance dans la possibilité pour l’autre d’admettre un jour qu’il s’est trompé. Selon l’exemple fourni par l’attitude de Jésus qui répond avec calme et sérénité au serviteur insolent du grand prêtre : « Si j’ai mal parlé, témoigne de ce qui est mal ; mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? » Jean 18, 23.

Jésus nous invite à le suivre, de ne pas rendre le mal pour le mal mais persévérer en faisant le bien et d’aller au-delà de nos sentiments humains. Cette attitude de disciple montre que notre espérance et notre dignité viennent de Dieu et non de l’opinion ou la conduite du méchant.

Jésus donne encore deux exemples. Dans le premier, la tunique était le sous-vêtement et le vêtement servait de manteau, c’était pour certains tout ce qu’ils possédaient. Des injustices d’ordre matériel ne sont pas une bonne raison pour se venger. Au lieu de soutenir ce procès qui provoquerait la haine, Jésus dit de souffrir une seconde perte plus grande, celle du manteau. Enfin dans le second, les soldats et les fonctionnaires romains avaient le droit de réquisitionner quelqu’un pour porter leurs fardeaux. Jésus propose aux disciples d’aller au-delà de ce qui est exigé d’eux. Il s’agit de dépasser une situation et d’en proposer une autre qui efface et amenuise la première pour être en disposition d’amour et non de vengeance.

Enfin en toute radicalité, donner et prêter à toute personne qui a besoin et auquel on peut répondre.

Seigneur Jésus que l’Esprit saint me guide pour discerner en Vérité et me faire vivre la charité dans l’épreuve. Fais de moi un artisan de paix !

                                                                                                                                          Alain De Vos


Dimanche 13 juin

Méditation sur le psaume :  Il est bon, Seigneur, de te rendre grâce (ps 91, 2-3, 13-14, 15-16)

On en parle souvent de la Grâce dans l’Eglise, ne serait-ce qu’au cours de la messe. Et sinon, regardez le nombre de prières où ce terme apparait. Pourtant, que met-on derrière ce mot ? Le dictionnaire « LE Robert » nous dit que c’est une « faveur attribuée librement à quelqu’un ». Et le Vocabulaire de Théologie Biblique, plus précis en ce qui concerne le registre religieux, nous décrit la grâce comme un « don de Dieu qui contient tout les dons, y compris Jésus-Christ ». Ce même livre nous explique que la grâce est à la fois la source et l’Effet du don. On est donc au cœur d’un échange parfait…

L’occasion de rappeler qu’en Jésus-Christ, Dieu se donne totalement à l’humanité, et que, pour reprendre St Paul,, « l’amour (ou la grâce, selon les versions) de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’E3sprit Saint qui nous a été donné » (Rm 5,5). St Jean nous dit pour sa part qu’en Jésus-Christ « nous sont venues la grâce et la Vérité » (Jn 1,17). La grâce est donc ce don gratuit de Dieu, un don qui produit en nous ses effets. A tel point que cette grâce reçue de Dieu, nous la lui rendons :  » Qu’il est bon de rendre grâce au Seigneur » nous fait ainsi dire le psaume ! En fait, cette grâce reçue, elle est destinée à repartir vers Dieu, en offrande à notre tour. Elle n’est reçue qu’en tant qu’elle est redonnée. Rendre grâce à Dieu, c’est lui offrir ce qu’il nous donne, comme un échange amoureux où aucun ne veut posséder ce qu’il veut offrir à l’autre.

Et le psaume du jour nous donne le mode d’emploi de cette action de grâce : chanter, annoncer, reconnaître la fidélité de Dieu (au long des nuits de nos vies)… Rendre Grâce à Dieu, c’est entrer dans la louange, dans le témoignage, dans cette euphorie de l’être aimant…

Et si cette action de grâce est réelle, alors elle engendre aussi des conséquences pour nos vies : nous grandissons dans l’amour, comme le palmier, le cèdre du Liban, comme les épis de blés ou l’arbre à moutarde dans l’évangile du jour ; nous fructifions, c’est à dire que nous portons du fruit en gardant malgré la vieillesse notre sève et notre verdeur. Un peu comme dans l’Evangile où le Royaume de Dieu s’installe progressivement,  sans que l’on ne sache trop bien comment.

Le psaume du jour nous donne un mode d’emploi de cette action de grâce, de la raison, de la manière et des conséquences de « rendre grâce » ! C’est Dieu qui rêve de nous voir accueillir son amour, le don de sa grâce, pour le laisser grandir en nous afin que cette grâce lui revienne, librement donnée, nous faisant découvrir cette joie de nous tourner vers dieu pour entrer dans un échange permanent et vivre de sa vie.

Stéphane Jourdain


Samedi 12 juin

Méditation de l’Evangile du jour : « Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements » (Lc 2, 41-51)

Nous fêtons aujourd’hui, au lendemain de la fête du Sacré Cœur de Jésus, le Cœur immaculé de Marie. Marie qui « retenait toutes ces choses dans son Cœur » comme nous le rappelle l’Evangile de ce jour. Marie, mère de Jésus, mère de l’Eglise, notre mère. Marie est une femme avec un destin bien particulier, mais une femme, une mère, bien humaine.

Je peux l’observer dans cette scène d’Evangile : Marie et Joseph se rendent  à Jérusalem en pèlerinage, comme chaque année nous dit l’évangéliste. Jésus les  accompagne. Sur le chemin du retour, alors que Joseph et Marie pensaient Jésus dans la « caravane », avec famille et/ou amis et ils ne le trouvent pas. Quand on voyage en groupe, on ne demande pas à un enfant de 12 ans de rester constamment  à côtés de nous, mais ne pas le voir du tout inquiète ses parents qui commencent à le chercher.

Je peux imaginer la réaction de Marie qui ne trouve pas son enfant. Comment aurai-je réagi moi-même ? La crainte, la peur, ne m’aurait-elle pas submergé(e) ?

Le demi-tour s’impose. Joseph et Marie repartent vers Jérusalem. Pas de trace de Jésus sur le chemin, ni dans la ville. C’est dans le temple qu’ils vont le retrouver,  assis au milieu des docteurs de la loi  qu’il écoute et interroge. Marie est certainement rassurée et heureuse de retrouver Jésus, mais cela ne l’empêche pas de lui demander « mon enfant pourquoi nous as-tu fait cela ? ». Oui, Marie est heureuse de retrouver Jésus mais, comme toutes les mamans, aurait souhaité que Jésus les prévienne, elle et Joseph, qu’il souhaitait rester encore un temps dans le temple.

N’avez-vous jamais dit à vos jeunes enfants  « mais tu ne te rends pas compte à quel point j’ai eu peur ? Ne me fais plus jamais ça ! » Jésus ne comprend pas cette réaction de ses parents… c’est tellement évident pour lui qu’il « doit être aux affaires de son Père ».  Joseph et Marie sont surpris par l’attitude et les paroles de Jésus, leur fils de 12 ans que, soudain, ils ne comprennent pas. Mais Marie « gardait dans son cœur tous ces évènements ».

Que gardes-tu comme évènements dans ton cœur ? Quelles expériences de ta vie intime avec le Seigneur ? Quels cadeaux, quelles grâces reçues ? Quels moments inoubliables de la vie de famille ? Prends le temps de contempler, et de rendre grâce.

François Fuchs

 

 


Vendredi 11 juin

 

Méditation autour de l’évangile du jour: « Un des soldats lui perça le côté, et il en sortit du sang et de l’eau » (Jn 19, 31-37)

Cœur Sacré ou Sacré Cœur ? Ce vendredi 11 juin, l’Église célèbre le Sacré-Cœur de Jésus. Le Sacré-Cœur de Jésus est le symbole de l’amour dont le Christ, a fait preuve en donnant sa vie pour sauver le monde.

Il s’agit d’une dévotion à l’amour que le Christ a pour les hommes en donnant sa vie pour les sauver. En contemplant le Sacré-Cœur, nous sommes invités à nous laisser guider jusqu’au cœur du mystère de l’amour entre l’homme et Dieu.

Cette fête prend corps au XVIIe siècle, à la suite de révélations accordées à une religieuse visitandine : sainte Marguerite-Marie Alacoque.  En 1675, à Paray-le-Monial, le Christ apparaît plusieurs fois à cette petite religieuse, et lui fait découvrir la dévotion à son Sacré-Cœur. Cette dévotion est reconnue par le pape Clément XIII en 1765, et instaure la solennité en 1765. Elle est étendue à l’Église universelle, et inscrite au calendrier liturgique par le pape Pie IX en 1856.

À cette occasion, il bénit aussi le projet d’édification de la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre à Paris, qui fut édifiée en signe de consécration de la France au Sacré-Cœur.

Demandons la grâce en ce jour de toujours fixer notre regard sur le cœur aimant et miséricordieux du Christ, pour lui ressembler et pour être à notre tour signe de son amour.

Que le cœur du Christ tout aimant d’amour soit le phare lumineux de notre foi, la boussole de notre espérance, le rocher sur lequel nous pouvons nous appuyer et le soleil qui éclaire et illumine nos vies parfois si fragiles.

Que le cœur du Christ devienne tout simplement notre cœur… tout comme ses mains nos mains, ses yeux nos yeux pour ainsi pouvoir appréhender la vie avec son regard d’amour sur le monde des Hommes de ce temps ! Puissions-nous vraiment par cette fête du Sacré-Cœur retrouver un supplément d’âme que l’on nommera AMOUR. ‘Voyez comme ils s’aiment’ sera alors à jamais notre plus belle définition !

Je laisse volontiers à votre méditation cette belle prière du pape François qui nous rappelle s’il en était besoin de quel amour nous sommes aimés par un ‘Cœur’ qui a tout d’un grand !

Prière du pape François

Dieu notre Père, Tu n’es pas indifférent à nous, à ce que nous vivons. Tu portes chacun de nous dans ton Cœur. Tu nous connais par notre nom et Tu prends soin de nous. Tu nous cherches même quand nous T’abandonnons. Chacun de nous T’intéresse, car ton Amour T’empêche d’être indifférent à ce qui nous arrive. Touche notre cœur ! Ouvre notre cœur, afin qu’il soit revêtu de ta Bonté et de ta Miséricorde, pour devenir en ton Fils Jésus, serviteurs des hommes. Seigneur Jésus-Christ, guéris-moi de la dureté de mon cœur. Rends mon cœur semblable au Tien : fort et miséricordieux, vigilant et généreux, qui ne se laisse pas enfermer sur lui-même et qui ne tombe pas dans le piège de la mondialisation de l’égoïsme et de l’indifférence. Ainsi soit-il.

                                                                                              Père Jean-Marc ALTENDORFF+

 


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