Soutenir l'Eglise
Trouver ma paroisse
Espace Membres

Méditations de la Parole de Dieu

Mardi 23 avril

Commentaire de l’Évangile du jour: « Le Père et moi, nous sommes UN » (Jn 10, 22-30)

Nous voici  aujourd’hui dans le Temple de Jérusalem, le jour de la fête de la dédicace, célébrant  la purification et de la consécration de ce lieu après des souillures subies  par le passé. C’est au cours de cette fête marquée par des illuminations, que  Jésus, « Lumière du Monde », va et vient dans le Temple, suscitant l’attention des juifs présents et leur interpellation incisive : « Combien de temps vas –tu nous tenir en haleine ? Si c’est toi le Christ dis- le nous ouvertement ». Et si nous aussi nous prenions le temps de nous rapprocher de Jésus et de lui confier les demandes qui nous animent.

C’est dans ce contexte que Jésus se désignera  comme l’Envoyé, le Consacré par le Père, après avoir évoqué l’image des brebis dont Il est le  berger, constatant au passage que ses auditeurs  ne font pas partie de ce troupeau. Jésus s’identifie ainsi au Messie, titre déjà évoqué dans les chapitres précédents, par les premiers disciples (Jean1 ; 41), par la Samaritaine (jean 4, 25), par quelques juifs qui doutaient encore (jean 7, 26).Il déclare « Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main. » Sa main et celle du Père ne font qu’Une !Jésus en affirmant une unité d’action et une volonté commune entre Lui et son Père attise davantage  la colère des religieux hostiles. Cette déclaration est reçue comme un blasphème, une marque d’opposition à l’autorité religieuse établie. Des juifs saisiront des pierres pour le lapider !

Mais tout n’est pas vain ! Beaucoup crurent et croiront en Lui ! Occasion de prendre conscience que l’accueil du Messie est don de Dieu ; Occasion de réentendre que, jour après jour, Dieu garde  chacune et chacun, dans la paume de Sa  main et que personne ne peut nous en  arracher, tout particulièrement dans le combat du doute, de la solitude, de l’épreuve… J’accueille la promesse de proximité qui m’est offerte à la fois par le Père et par le Fils unifiés. « Mes brebis écoutent ma voix ; (…) elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main »…Que cette Parole  nous accompagne et nous invite à prier le Psaume 22 .

Danielle SCHUCK

 

 

 

 


Lundi 22 avril

Commentaire de l’Évangile du jour: « Moi, je suis la porte des brebis » (Jn 10, 1-10)

En ce temps pascal où nous continuons de fêter Jésus-Christ, Agneau Véritable qui dans sa mort et sa résurrection donne sa vie pour nous sauver du péché, nous méditons l’image du bon berger. Car Jésus est le bon pasteur, qui donne sa vie pour ses brebis. Image que nous connaissons bien, et nous avons tous à l’esprit toute l’iconographie d’un Jésus conduisant son troupeau et portant la brebis perdue ou fragile sur ses épaules. Pourtant, s’il est question du bon et vrai berger, c’est bien que nous avons besoin d’être sauvé, d’être conduit. Déjà l’évangile d’hier nous mentionnais le berger mercenaire, comme un négatif du Christ Jésus : le berger mercenaire, voyant venir le loup, abandonne ses brebis et s’enfuit, car les brebis ne comptent pas vraiment pour lui, et le loup s’empare des brebis et les disperse… Aujourd’hui nous découvrons la figure du voleur, du bandit, qui pénètre dans l’enclos sans passer par la porte, en escaladant le mur. Deux dynamiques s’opposent : d’un côté la vie, de l’autre la mort, d’un côté l’unité et de l’autre la dispersion. Jésus n’emploie pas ce langage imagé pour susciter une adhésion peureuse qui nous pousserait à aller à Lui par crainte du mercenaire ou du voleur, et nous le savons bien, si nous pouvons être tentés par le mal, et si le mal, la jalousie, l’envie, que sais-je, s’immiscent en nous sournoisement tel un voleur, c’est avec notre conscience et librement que nous y adhérons. C’est avec cette même conscience et avec toute notre liberté que nous sommes invités à écouter la voix du seul, vrai et bon berger, Jésus, qui ne cherche pas à rassembler son troupeau à sa suite pour sa propre gloire, mais qui donne sa vie et se donne à nous quotidiennement pour notre propre salut. « Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé (…) je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance » : qui d’autre, si ce n’est le Christ Jésus, nous propose un chemin de paix, de pardon, de charité, d’unité, d’espérance, alors que tout dans notre monde nous tire vers la discorde, le conflit, la rancune, l’égoïsme, l’individualisme, la désespérance ?

Héloïse Parent


Dimanche 21 avril

Commentaire de l’Évangile du jour: « Nous verrons Dieu tel qu’il est » (1 Jn 3, 1-2)

En ce dimanche de la quatrième semaine du temps pascal, l’Église invite tous ses membres à prier pour les vocations. Car il est noble de prier pour toutes personnes qui sentent l’appel au mariage, au sacerdoce ministériel  (prêtrise) et à la vie religieuse sous toutes ses formes selon le dessein de Dieu ; l’Église prie aussi pour ceux et celles qui vivent  déjà leur vocation tout en suppliant Dieu de semer encore le désir au sacerdoce, à la vie religieuse et au mariage. Et c’est en ce sens que des communautés de paroisses organisent, ce dimanche ou durant la semaine, des assemblées de prière pour les vocations. L’Église prie le Ressuscité en ce temps de Pâques pour les vocations.

En ce dimanche communément appelé dimanche des vocations, Jésus se présente comme le bon Pasteur ; celui qui prend soins et défend les siens ; en situation difficile, il ne les abandonne pas ; « ll est avec nous le Seigneur de l’univers, citadelle pour nous le Dieu de Jacob », dira le psalmiste (psaume 45). Confiance ! Jésus le vrai berger est avec les siens. « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mat 28, 20). La mission du berger est de conduire le troupeau dans ses mouvements à la recherche du pâturage et de le défendre contre les prédateurs ; le berger soigne les brebis blessés et va à la recherche celles qui se sont égarées. Confiance Jésus Christ prend soin des siens.

« Je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent »

Étant homme et Dieu, il est vrai que Jésus Christ connaissent les siens. Et Jésus dit que les siens le connaissent à leur tour. Il se pose ici la question de la vraie connaissance de Jésus par les siens. Car du niveau connaissance que les disciples ont de Jésus dépendra leur fidélité au maître. Il est vrai que la connaissance de Jésus arrive surement par l’obéissance à la Parole de Dieu et à la vie de prière.

Bon dimanche du bon Pasteur ! Bon dimanche des vocations

Benoit Satchi


Samedi 20 avril

Commentaire de l’Évangile du jour: « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » (Jn 6, 60-69)

Alors que beaucoup de disciples quittent Jésus, les Douze restent avec lui. Ce sont les fidèles. Ils ont été appelés et ont mis toute leur confiance et leur espérance dans la personne de Jésus qui les a fascinés. « Voulez-vous partir vous aussi ? » Alors Pierre proclame au nom de tous : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Nous croyons et nous savons que tu es le Saint de Dieu ! »

Quelle impressionnante profession de foi ! C’est la foi personnelle de Pierre, mais c’est aussi la foi des Douze puisqu’il dit « nous ». Dans le long discours dans la synagogue de Capharnaüm, après la multiplication des pains, Jésus n’a cessé de révéler son identité divine, en répétant la formule par laquelle Dieu se révèle à Moïse au buisson ardent : « Je suis ». Il semble bien que Pierre a compris… Au « Je suis » de Jésus, il répond : « Tu es… » ! Oui, il dit : « Nous croyons et nous savons que Tu es… le Saint de Dieu » !

La foi ne se définit pas d’abord par un contenu de vérités à croire : réciter le Credo ne suffit pas pour être chrétien ; ce qui importe c’est d’être avec Jésus, de vivre avec lui tous les jours, de s’en remettre à lui, avec une immense confiance, jusqu’au bout de la vie. Et nous savons bien que cela n’est pas si facile. Beaucoup de disciples l’ont abandonné sur la route. Les épreuves que nous traversons peuvent nous faire douter nous aussi : Jésus a-t-il vraiment les paroles de la vie éternelle ? Jésus est-il vraiment « le Saint de Dieu » ?

Alors, il est bon de savoir que nous ne sommes pas seuls à croire en lui. Notre foi personnelle rejoint celle des autres croyants ; c’est le même Seigneur qui fait signe dans la vie de chacun de nous. C’est notre foi commune qui s’est exprimée dans les mots de Pierre, comme c’est notre foi personnelle qui ose balbutier ceux de Thomas : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Croire, quand on est chrétien, c’est remettre peu à peu tout soi-même dans les mains de cet homme Jésus, parce qu’Il est, « le Seigneur », « le Saint de Dieu ». Apprendre à s’abandonner, les yeux fermés, comme on dit, en confiance, tous les jours, jusqu’à l’heure où nos yeux se fermeront : « Seigneur, à qui irions-nous ? Toi seul as les paroles de la vie éternelle ! »

Fr. François-Dominique CHARLES o.p.


Vendredi 19 avril

Commentaire de l’Évangile du jour: « Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson » (Jn 6, 52-59)

St Jean rédige cet évangile, après la Résurrection, après cette extraordinaire victoire du Christ sur la mort.

 Il est alors bien plus facile pour lui de comprendre les paroles du Seigneur : Ce qui paraissait incompréhensible ou blasphématoire pour les contradicteurs et les disciples de Jésus eux-mêmes,  semble désormais plus  évident.

C’est dans le temps de Pâque que nous méditons ces paroles : Elles nous redisent combien nous sommes concernés,  nous qui recevons avec foi la Vraie Nourriture dans l’Eucharistie.

A ceux qui communient au Corps et au Sang du Christ, il est donné de participer à cette extraordinaire résurrection : Résurrection qui nous attend au dernier jour, mais aussi et surtout,  Vie surnaturelle qui nous est donnée dès aujourd’hui. Ce n’est pas une nourriture super active qui nous est donnée, mais c’est le Christ lui-même qui pénètre en chacune des cellules de notre corps  pour nous transformer tout entier : Lui, qui est la Vie de Dieu, nous donne de vivre déjà de cette Vie.

Voilà qui reste très impressionnant et nous ne pouvons plus nous présenter à la table de l’Eucharistie sans l’émotion de savoir le mystère qui s’y produit.

Abbé Francis DE BACKER


Jeudi 18 avril

Commentaire de l’Évangile du jour: « Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel » (Jn 6, 44-51)

Comment ne pas être à première vue quelque peu surpris par ces propos de Jésus ?

C’est du moins l’attitude qu’adopteront les premiers disciples de Jésus, tout au moins le cercle de ceux qui venaient à lui pour voir et entendre la Parole de quelqu’un qui détonne dans le paysage… cette fameuse foule qui se séparera en deux blocs…les pros Jésus et les contres ! Ceux qui auront tout misé sur Lui et ceux qui auront tourné les talons, retournant ainsi à leurs judaïté ou leur paganisme.

Nous sommes aujourd’hui de la descendance de cette foule-là ! Non pas les contres mais les pros !

Des gens enthousiaste à l’idée que Jésus se fasse pour nous « Pain de vie » et nourriture de vie éternelle. Nous sommes sans doute encore quelque peu grisés par le geste de la manne du désert ou la multiplication des pains sur l’herbe fraiche et c’est sans doute ainsi que nous ressentons les bienfaits de la grâce Eucharistique d’aujourd’hui !

Car nous sommes un peuple de connaisseurs… des hommes et des femmes au « bec fin » !

Nous savons que l’Eucharistie est pour nous une nourriture qui va bien au-delà du simple fait de « caler l’estomac » ! Nous savons que Jésus se donne en nourriture pour que nous ayons la vie en abondance, la vie éternelle.

Nous sommes là au cœur du mystère de la foi. Dieu se livre et nous rejoint, il se donne et se rend accessible à nous, en nous permettant de communier intimement à Lui jusqu’à partager sa vie de toute éternité !

Si je débutais mon propos par une interrogation, c’est justement pour nous rendre sensible au fait que cela ne va pas de soi, car cela se contemple ! C’est aussi à partir de cette parole de Jésus, que de nombreux juifs murmurèrent contre lui quelques propos haineux et que beaucoup étaient pour le coup dans une attitude d’incompréhension totale à son égard.

Qu’en est-il alors pour nous ?

Demandons-nous si l’Eucharistie que nous avons si souvent la joie d’approcher, représente bien pour nous ce pain de vie, ce pain vivant non pas pour notre simple vie d’ici-bas, mais pour la vie nouvelle jusque dans la vie éternelle ?

Que cette question nous taraude au moins jusqu’à dimanche prochain, jour de joie, jour de résurrection, jour de communion au pain du ciel !

                                                                                              Père Jean-Marc ALTENDORFF+

 


Mercredi 17 avril

Commentaire de l’évangile du jour : « Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle » (Jn 6, 35-40)

La multiplication des pains dont l’apôtre Jean témoigne, précède le discours dans la synagogue de Capharnaüm dont les versets du jour révèlent Jésus : “Moi, je suis le pain de vie.” Il est le vrai pain, la vraie lumière, la porte, le bon pasteur, le chemin, la vraie vigne. Jésus souhaite combler la faim, la soif des hommes par une adhésion douce, sereine à sa Parole. L’eucharistie demande de croire en lui, la foi en lui, comme dit Saint Paul : “ Ainsi la foi naît de ce qu’on entend.” Tous les troubles du monde peuvent être renversés quand en nous survient cette faim spirituelle et grandit par sa grâce dans notre âme. Interrogeons-nous ?

Jésus poursuit sa révélation en montrant son obéissance à la volonté de son Père avec qui il partage son amour pour toutes les âmes confiées. Il désire que nous fassions la volonté de Dieu et que notre charité pour les autres témoigne de l’action de l’Esprit Saint dans notre vie.

Notre résurrection au dernier jour et la vie éternelle se préparent dans la communion au Christ ressuscité, notre Sauveur : “Comme des enfants nouveau-nés, soyez avides du lait pur de la Parole, qui vous fera grandir pour arriver au salut, alléluia.”  Première lettre de Pierre 2,2.

Alain De Vos

 

 


Partager