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Jeudi 21 octobre

Commentaire de la première lecture du jour : « Maintenant, libérés du péché, vous êtes devenus les esclaves de Dieu » (Rm 6, 19-23)

Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur (Rm 6, 23)

En cette période de crise économique où les prix de l’essence et de l’électricité flambent, il est important de souligner le mot salaire et l’expression don gratuit de Dieu de ce dernier verset de la première lecture de ce jour. Le salaire, c’est la rémunération d’un travail ou d’un service. C’est aussi ce par quoi on est payé c’est-à-dire récompensé ou puni. Le don est au contraire l’action d’abandonner gratuitement à quelqu’un la propriété ou la jouissance de quelque chose ou ce qu’on abandonne à quelqu’un sans rien recevoir de lui en retour.

Saint Paul évoque le salaire du péché. Le péché, ici personnifié comme le maître de l’homme, promet bien à ses esclaves un autre salaire ou une autre « solde » (le mot grec désigne proprement la paie qu’un chef donne à ses soldats) ; mais il les trompe. Il est évident que le péché conduit l’homme à vivre en contradiction avec la vérité de Dieu, aussi bien qu’avec la vraie nature de l’homme. Il ne peut donner que ce qu’il a lui-même en partage : la malédiction et la mort. La trompeuse liberté qu’il promet n’est qu’un éloignement toujours plus complet de l’unique source de la vie.

À ce salaire du péché, l’apôtre oppose un don gratuit de Dieu. Ce don est la vie éternelle en Jésus-Christ, notre Seigneur, dans la communion vivante avec celui qui nous l’a acquise et qui l’entretient en nous par l’action de son Esprit. Dieu nous a donné la vie éternelle et cette vie éternelle est en son Fils. Celui qui croit au Fils a la vie. Pour nous, regardons toujours Jésus. Son soutien ne manquera pas et, quel que soit le domaine, nous finirons par obtenir une pleine victoire sur tout ce qui appartient encore à l’ancienne nature réprouvée. Libres et joyeux, nous associerons notre voix à celle de l’apôtre Paul en déclarant : « Grâces soient rendues à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur. » (1Co 15, 57)

P. Athanase Belei

 

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