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Méditations de la Parole de Dieu

Vendredi 3 juin 2022

Méditation de la première lecture du jour« Un certain Jésus qui est mort, mais que Paul affirmait être en vie » Ac 25

Il est des Paroles dans les Écritures qui fondent et structurent notre foi. Et aujourd’hui c’est une nouvelle fois le cas. « Un certain Jésus qui est mort, mais que Paul affirmait être en vie » Oui, voilà bien une parole des Actes des Apôtres qui n’a pas pris une ride ! Bien au contraire. Quelque part elle en est même la définition la plus parfaite et vient comme étayer l’architecture de notre ‘édifice intérieur’ qui se distingue dans notre espérance de la Résurrection.

« Christ mort et ressuscité » ! Telle est bien notre foi ! Mon professeur de théologie du premier cycle à Nancy aimait souvent rappeler que notre foi pouvait s’écrire sur un simple petit timbre-poste ! Avec ce double sens que la miniature du timbre suffit pour écrire l’essentiel du message, et que le but du timbre est de permettre à une information ou une annonce de circuler… ce que doit être notre propre foi ! Une foi qui fait vivre et que l’on n’a pas peur d’annoncer au monde ! Une foi qui se fait Espérance pour notre vie et notre cheminement intérieur.

Cette simple et profonde affirmation aura fait couler beaucoup d’encre et encore plus de salive ! Une chose est certaine, c’est que les débats et les affirmations d’hier sont aussi ceux d’aujourd’hui !  Même si les acteurs ont changés ! Ils ne sont simplement plus portés par Paul, Pierre, Jean, et les autres, mais par Benoit, Cyprien, Lucie, Siméon, Gauthier, Alix, Maxime, Jeanne, Matthieu, Clotilde, Antoine, Élise, Vincent et les autres ! Je dis les autres, car la liste est plus impressionnante encore ! Nous n’avons ici que quelques-uns des prénoms de jeunes de notre archiprêtré qui ont été confirmés l’an passé. D’autres se préparent cette année, et nous ne manquons pas de les porter dans notre prière. Car ces jeunes sont pour le coup ceux qui aujourd’hui doivent se ‘mouiller’ dans l’annonce de la foi par un témoignage concret. Notamment auprès de tous ceux qu’ils connaissent et côtoient.

Par contre ils ne sont pas les seuls dans cette opération. Nous-mêmes nous sommes concernés… Il nous faut les rejoindre, car nous aussi il nous faut prendre la stature du disciple-missionnaire ! Ce Jésus mort et ressuscité, c’est à nous de l’annoncer aujourd’hui ! C’est à nous d’oser croire qu’’il est vivant ! C’est à nous de crier qu’il est Ressuscité ! Plus que jamais, n’ayons pas peur de cette affirmation ! Osons témoigner !

Père Jean-Marc ALTENDORFF+


Mercredi 1er juin

Commentaire de l’évangile selon Saint-Jean (17,11b-19) : « Père saint, garde mes disciples unis pour qu’ils soient un comme nous-mêmes »

L’union voilà quelque chose d’important et, en politique, revendiqué par tous les partis. Chacun se rends bien compte que plus on est nombreux et soudés, plus on est fort. C’est valable dans la vie de tous les jours, pourquoi cela ne le serait-il pas dans la religion ?

Être unis, voilà que ce n’est pas facile, notre égoïsme naturel a vite fait de prendre le dessus ainsi que les jugements ou les comparaisons. Bref, toutes choses qui ne favorisent pas l’union et qu’il convient d’éviter.

Même si des tas de choses ne vont pas dans ce bas monde et les exemples sont nombreux : difficultés économiques, inflation, gilets jaunes, COVID, guerre en Ukraine, scandales dans notre Eglise, etc, se lamenter ne sert pas à grand-chose si ce n’est à alimenter notre désespoir.

Maintenant, Jésus va plus loin car « ils ont en eux ma joie et qu’ils en soient comblés » Quel cadeau merveilleux ! Jésus nous transmet son optimisme, resplendissons-nous la joie qu’il nous a transmise et qui nous habite ? En sommes-nous bien conscients ?

Chacun a son échelon peut essayer que cela aille mieux mais la tête d’enterrement ne fait pas partie de cette prise de conscience et si nous œuvrons dans la joie, c’est plus facile et plus agréable pour tous.

La Parole de Jésus est vérité, et cette vérité est notre joie (Nicholas Tarralle, prêtre assomptionniste)

Merci Jésus de nous aider à intégrer que tes paroles nous remplissent de joie

François Plantet


Mardi 31 mai

Commentaire de l’Évangile du jour: « D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? » (Lc 1, 39-56)

« Marie se mit en route avec empressement et entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth… »

Marie vient d’avoir la visite de l’ange Gabriel lui annonçant qu’elle va être la mère du Fils de Dieu. Elle est bouleversée et joyeuse et ne peut garder cette joie pour elle. Elle part la partager avec sa cousine Élisabeth.

Est-ce que je partage mes joies ? Témoigner de la présence de Dieu qui m’habite. N’est-ce pas être missionnaire ?

« Quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle… »

Fruits de cette rencontre = Joie – Action de grâce.

Élisabeth s’écrie « Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? »

Reconnaître les joies dans une rencontre, un évènement… dans les signes qui mes journées et rendre grâce.

Jésus demeure dans des personnes vivantes.

« Heureuse celle qui a vu ».

Marie chante son cantique d’action de grâce « Mon âme exalte le Seigneur. »

« Il s’est penché sur son humble servante. »

Dieu s’est penché vers elle, laquelle pense à l’humanité toute entière.

Ai-je un cœur ouvert, universel ?

« Le Puissant fit pour moi des merveilles… »

Elles continuent aujourd’hui. Souvent cachées. Les découvrir dans le quotidien. Pour cela, être vide de soi-même pour accueillir Dieu.

Demandons-nous qu’est-ce qui rend heureuses Marie et Élisabeth ?

La disponibilité est le service envers Dieu.

Alors accueillons Dieu dans nos vies… nous laisser transformer par son amour et nous aidera à être attentifs à témoigner la charité du Christ dans tous les instants de notre vie.

Reprenons avec Marie ce beau cantique d’action de grâce

« Magnificat… »

M.Thérèse Dugast


Lundi 30 mai

Commentaire de la lecture du jour: « Lorsque vous êtes devenus croyants, avez-vous reçu l’Esprit Saint ? » (Ac 19, 1-8)

Paul sillonne le pays haut, la région d’Éphèse, en Asie, loin de Jérusalem…
Déjà la terre a été labourée par la prédication de Jean le Précurseur puisque ces 12 personnes sont en attente de la venue du Messie…La bonne nouvelle ne leur est pas parvenue peut être à cause de leur éloignement géographique?
Elles ont déjà reçu le « baptême de repentance » et aussitôt après la prédication de Paul, elles sont baptisées dans l’Esprit Saint et des signes visibles accompagnent ce baptême:parler en langues et prophéties.
Cette petite communauté chrétienne va pouvoir à son tour essaimer et témoigner.Ainsi la Bonne Nouvelle se répand peu à peu.
Paul restera 3 mois à Éphèse, nous gardons sa prédication en lettres regroupées en 6 chapitres et d’une grande richesse.
Voici un extrait en 3,14-18: »C’est pourquoi je fléchis les genoux en présence du Père…Qu’il daigne selon la richesse de sa gloire vous armer de puissance par son Esprit Saint pour que se fortifie l’homme intérieur, que le Christ habite vos cœurs par la Foi et que vous soyez enracinés dans l’Amour. »
Chers lecteurs, que ces paroles de Paul vous vivifient en ces jours proches de Pentecôte!

Michèle Dauendorffer


Dimanche 29 mai

Commentaire de l’évangile du jour: « Qu’ils deviennent parfaitement un » (Jn 17, 20-26)

« Père Saint, je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui grâce à leur parole croiront en moi ».

Jésus nous confirme qu’il a prié pour nous, pour les hommes d’aujourd’hui, afin que nous puissions croire en l’AMOUR qu’il a reçu de son Père, qu’il avait mission de nous révéler pour nous introduire dans ce même AMOUR du Père.

« Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé ».

Oui, nous sommes aimés du Père au même degré qu’il aimait JESUS ! …

En avons-nous conscience ? Y croyons-nous ?

«  Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi ».

Osons croire que JESUS veut nous introduire dans la Gloire du Père, Celle qui lui fut donné

«  parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde ».

« Je leur ai fait connaitre ton nom [AMOUR] pour que l’Amour dont tu m’as aimé soit en eux et que moi aussi je sois en eux ».

Courage ! à chacun de nous : « JÉSUS nous précède en Galilée ».

Sr Jean-Paul et Sr Marie-Ernelle

 


Samedi 28 mai

Commentaire de l’évangile du jour : « L’heure vient où je vous parlerai sans images, et vous annoncerai ouvertement ce qui concerne le Père. » (Jn 16, 23b-28)

Auparavant, Jésus enseignait en paraboles et ce n’est que lorsqu’il était seul avec ses disciples qu’il leur expliquait tout. Puis vint le moment où il cesse d’utiliser des paraboles et leur parle directement du Père. Il fit preuve d’une plus grande intimité avec ses disciples. Le partage est nécessaire pour construire cette intimité et la rendre plus forte.

Tout le monde souhaite avoir un bon ami, car ce n’est qu’avec cet ami qu’on peut s’ouvrir et partager ce qu’on vit, ce qui nous tient à cœur : ses joies, ses peines, ses occupations… Jésus voulait aussi que ses disciples soient ses véritables amis. Quand ils agiront avec Lui et en Lui, ils trouveront ce qu’ils veulent : « ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera ». Du statut de serviteurs, les disciples ont été élevés au rang d’amis, car Jésus voulait qu’ils vivent comme lui dans une relation filiale avec Dieu, dignité perdue par l’homme, mais acquise par le Christ, restaurée par sa mort sur la Croix et sa Résurrection.

Par le baptême, nous devenons enfants de Dieu. Le Christ nous a donné une nouvelle dignité et en même temps nous invite à vivre dignes d’elle. Ce n’est qu’avec le Christ et en Lui que nos prières seront exaucées. Nous sommes invités à établir et à construire notre amitié de plus en plus intime avec le Christ.

Paul NGUYEN


Vendredi 27 mai

Commentaire de l’évangile du jour : « Votre joie, personne ne vous l’enlèvera » (Jn 16, 20-23a)

Ces paroles de Jésus s’adressaient à l’origine, à ses disciples, peu de temps avant sa Passion. Il évoquait ainsi leur détresse devant sa mort et leur joie après sa résurrection.

Elles peuvent s’entendre aussi de la tristesse des apôtres quand il disparut à leurs yeux, après son Ascension vers le Père et de leur joie à la Pentecôte.

Nous les recevons encore aujourd’hui, alors que nous nous attristons de voir les membres de  l’Eglise diminuer en nombre, les mœurs de beaucoup de nos contemporains se dégrader rapidement, les violences se poursuivre partout dans le monde. Beaucoup de baptisés se demandent : Dieu nous a-t-Il abandonné ?

Ces paroles du Christ sont un encouragement à rester fermes dans la foi, comme pour dire : voyez combien de fois vos prédécesseurs se sont affolés devant l’absence apparente de Dieu auprès d’eux. Et chaque fois ils ont pu vérifier que le Seigneur, en fait, les avait fait grandir à travers l’épreuve.

Bien sûr, nous attendons avec confiance le retour de Seigneur à la fin des temps, mais nous avons  dès à présent chaque jour  à vérifier qu’il est déjà là avec nous, présent par son Esprit Saint.

Le plus grand danger que nous pourrions courir serait la désespérance.

Francis de Backer


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