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Méditations de la Parole de Dieu

Lundi 27 juin

Commentaire de l’Evangile du jour : « Suis-mois » (Mt 8,18-22)

Nous voilà face à deux dynamiques antinomiques : celle de la sédentarisation, terrestre ou historique et filiale, et celle du Christ, missionnaire, en route. A trois reprises nous voyons le Christ inviter l’homme à se lever et à le suivre, et à chaque fois nous comprenons l’exigence de cette conversion.

Tout d’abord, faisant face à la foule il « donna l’ordre de partir vers l’autre rive »… L’autre rive : cela signifie la traversée, la prise de risque, l’élan vers un tout autre, un inconnu, une terre étrangère, une terre où nous ne savons pas encore qui nous rencontrerons, ni comment nous serons reçus.  Peut-être ne serons-nous pas reçus et devrons-nous quitter la maison ou la ville en secouant la poussière de nos pieds… (Mt 10, 11-15).

Mais l’Evangile est bonne nouvelle pour tous les hommes et nous ne devons pas reculer devant l’appel à en témoigner non seulement dans nos familles, nos paroisses, mais aussi dans les lieux où cela nous est moins confortable. Le Christ n’est pas simplement présent et vivant dans nos tabernacles, dans nos églises, dans nos communautés de prière et de louange ; il donne sa vie pour les hommes, pour tous les hommes. « Le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête » dit le Christ au scribe qui affirme qu’il le suivra partout. Le Christ ne se laisse pas posséder ni enfermer dans une église de privilégiés. Il se donne à tout homme prêt à le recevoir, sans condition, sans attendre, sans tarder.

« Suis-moi et laisse les morts enterrer leurs morts » affirme-t-il d’une façon qui peut nous sembler sévère à cet autre disciple désireux d’enterrer son père. Jésus n’est pas insensible à la peine des hommes : il porte toute la lourdeur de nos péchés et de nos souffrances sur la croix.

Mais puisqu’il est « le chemin, la vérité et la vie », alors il est notre essentiel, celui vers qui notre regard doit être tourné en premier lieu, dans la joie comme dans la peine, dans le succès comme dans l’échec, dans le bonheur comme dans le malheur.

Héloïse Parent


Jeudi 23 juin

Commentaire de la lecture du jour : « Avant même de te façonner dans le sein de ta mère, je te connaissais » (Jr 1, 4-10)

La première lecture présente l’appel de Dieu à Jérémie, alors jeune enfant. Il l’appelle à devenir prophète. Le passage que nous étudions aujourd’hui cible véritablement le moment où Dieu s’adresse à Jérémie pour lui donner sa mission.

Deux choses m’interpellent : la sacralité de la vie in-utéro et la mission propre réservée à chacun. En effet, Dieu explique à Jérémie qu’Il l’a choisi dès le ventre de sa mère : « avant que tu viennes au jour, je t’ai consacré. » Ce verset est à rapprocher du psaume 70 du jour, attribué à David et écrit dans un moment de détresse: « Tu m’as choisi dès le ventre de ma mère. » Paroles réconfortantes à se remémorer les jours de solitude et de larmes. Oui, j’ai du prix aux yeux de Dieu ! Oui, ma vie a du sens ! Oui, j’ai été désiré(e) d’un amour fou par Dieu avant même ma naissance. Quelle grandeur alors que la maternité, de porter un être tant aimé de Dieu ! Et quel respect à avoir devant la Vie, dès sa conception !

L’autre aspect est celui de l’élection : « Je fais de toi un prophète pour les nations. » Voilà que Jérémie, encore enfant, est appelé par Dieu. Il résiste mais Dieu insiste : « Tu iras vers tous ceux à qui Je t’enverrai ; tout ce que Je t’ordonnerai, tu le diras. » Quelle injonction ! Lorsque Dieu appelle quelqu’un à son service, Il l’appelle à une tâche particulière et précise. Une tâche qui correspond à ce que l’individu est. Une tâche où Dieu sait que celui qu’Il appelle sera à la hauteur s’il Lui fait confiance.

Comme Jérémie, Dieu appelle chacun de nous à une mission particulière qui se dévoile petit à petit. Notre naissance n’est pas un hasard. Nous sommes appelés à une tâche unique dans la société, dans notre foyer, dans notre famille, dans notre quartier, dans notre ville, dans notre église ou encore dans notre communauté religieuse.

Annonciade de Vigneral


Dimanche 26 juin – 13ème dimanche du temps ordinaire

Commentaire de la deuxième lecture du jour : « Vous avez été appelés à la liberté » (Ga 5, 1.13-18)

Libérés, délivrés… Vous connaissez la chanson ! Oui, Il nous faudrait, comme dans le dessin animé de Disney oser crier que par l’action du Christ, nous avons été libérés ! Nous réjouir qu’en donnant sa vie, Jésus nous a permis de vivre loin du joug de l’esclavage de la chair, c’est à dire de nos désirs humains. C’es peut-être déstabilisant, mais nous savoir aimés inconditionnellement par Dieu, qui va jusqu’ à se livrer totalement pour nous sur la croix, voilà qui devrait nous marquer. Pourtant, force est de constater que chrétiens, confirmés, vivants de l’Esprit, nous ne sommes pas toujours ou vraiment libres…

D’ailleurs, Saint Paul dans ce passage rajoute une petite phrase qui n’est pas anodine : « Mais que cette liberté ne soit pas un prétexte pour votre égoïsme ; au contraire, mettez-vous, par amour, au service les uns des autres » ! Aïe. Voilà la condition sine qua none de cette liberté : la mettre au service de nos frères ! C’est à dire vivre cette liberté comme un don de Dieu, à la fois pour nous, mais aussi pour les autres. Et donc devenir, d’une certaines manière, redevables de cette liberté, ce qui finit par aboutir à un non sens quand ce n’est pas tous simplement une antagonisme pur : nous voilà esclaves de cette liberté !

Mais il y a un mot qui change tout : « mettez-vous, par amour, au service les uns des autres » ! L’amour ! La botte secrète de Dieu, et le moteur le plus parfait pourl’homme ! L’amour qui permet de vivre noter vie non pas comme un don à faire, mais comme un reçu ! L’amour, souvenez-vous, « prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, (…) il ne cherche pas son intérêt (…) il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout. » (1 Co 13, 4-7) L’amour, c’est celui qui nous tourne vers les autres, et qui au final nous transforme en canal : Nous recevons l’amour du Père et nous le redonnons aux autres. Et comme par capillarité, nous en recevons une part non négligeable. C’est ce qui est arrivé à Jésus, c’est qui peut nous arriver si l’on accepte de vivre de cette manière. Librement… Oui, libérés, délivrés, de nos égoïsme, de notre recherche de bonheur, qui se laisse atteindre lorsqu’il ne se cherche plus, lorsque le don de nous nous permet de trouver notre épanouissement auprès des autres, grâce à Dieu.

Libérés, délivrés… On essaye ???

Stéphane Jourdain


Samedi 25 juin – St Jean Baptiste

Commentaire de l’évangile du jour : « Que sera donc cet enfant ? » Lc 1,57-66.80

Question légitime des parents qui s’interrogent sur l’avenir de leur progéniture. En ce qui concerne Jean le Baptiste que l’on nomme aussi le Précurseur, c’est-à-dire celui qui vient avant le Messie ; j’imagine l’interrogation de ses parents. Un enfant inespéré alors que Elisabeth, l’épouse de Zacharie était stérile ; un père réduit au silence pour avoir douté de la Parole de Dieu. Effectivement, il y avait de quoi se poser des questions… Raison de plus quand Dieu s’en mêle. Et nous savons bien qu’avec le Seigneur Dieu l’impossible devient possible. C’est encore plus vrai, quand des hommes et des femmes de bonne volonté collaborent aux projets de Dieu.

Remarquons que c’est le huitième jour, le jour de la circoncision que le nom est donné à l’enfant. Et c’est sa mère qui déclare : « son nom sera Jean ! ». Ce nom avait été donné par l’ange du Seigneur qui était apparu à Zacharie dans le Temple pour lui annoncer la venue de l’enfant : « Sois sans crainte, Zacharie, car ta femme Elisabeth t’enfantera un fils et tu lui donneras le nom de Jean ! » (Lc1,13). Jean signifie « Dieu fait grâce ! » on comprend que Zacharie et Elisabeth soient d’accord sur son nom tout à fait inhabituel ; ils sont unis dans l’action de grâce. Mais l’entourage est surpris et se pose des questions sur cet enfant décidément pas comme les autres.

Nous savons ce que deviendra celui qui alla vivre au désert et qui serait manifesté à Israël comme le dernier des prophètes. Un homme au tempérament de feu, qui ne craignait pas de dénoncer les fautes et les péchés des puissants de ce monde comme de ses semblables. Jean le Baptiste est bien celui qui a préparé le chemin du Seigneur. Trait d’union entre la Première Alliance et la Nouvelle Alliance inaugurée par le Seigneur Jésus. Jean a mis toute son énergie et sa conviction pour appeler à la conversion, pour préparer les cœurs à l’accueil de l’Envoyé du Seigneur.

La Nativité de saint Jean Baptiste, qui est fêtée dans l’Eglise universelle, comme solennité, inaugure le temps de l’accomplissement de la Promesse : Jean Baptiste ouvre le chemin au Seigneur, l’Agneau de Dieu, le Sauveur de tous les hommes, puis il s’efface. Son effacement sera total, une fois sa mission accomplie, allant jusqu’au martyr, le don de sa vie.  C’est à juste titre que Jésus a dit de Jean le Baptiste, « je vous le dis : parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne n’est plus grand que Jean  » (Lc7,28a). Nous pouvons faire nôtre, l’affirmation de Jean Baptiste, parlant de Jésus : « il faut que je diminue, pour que le Seigneur grandisse ! » (Jn3,30)

Que par l’intercession de saint Jean Baptiste la Parole de Vie fasse son chemin dans nos cœurs.

Serge+, en frère diacre

 


Solennité du Sacré Cœur de Jésus

Commentaire de l’évangile du jour (Lc 15,3-7)Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue

La Solennité du Sacré Cœur de Jésus puise sa force dans une vérité simple et intense : au centre de notre foi se trouve l’amour du Christ.

La liturgie d’aujourd’hui nous offre une perle précieuse extraite de l’évangile de Luc- le berger qui porte sur ses épaules la brebis perdue et invite chacun et chacune à la joie.  Curieusement, Jésus nous présente une image à l’envers : ce n’est pas la créature qui cherche son Seigneur, mais le Seigneur qui part à la recherche de sa créature qui s’est maladroitement égarée et perdue. Lorsqu’il l’a trouvée, plein de de joie il la charge sur ses épaules. L’expression dit la certitude du berger de retrouver la brebis. En effet, le Berger a cherché avec persévérance, sans tarder, sans craindre les ronces et les falaises, sans dédaigner de se salir…, il a rejoint sa brebis là où il était allé et l’a retrouvée.

La vérité de cette fête du Sacré Cœur de Jésus est énorme : le Christ nous a aimés et nous aime intensément, sans compromis, avec force, avec fidélité. Si nous sommes chrétiens, c’est parce que nous avons découvert que nous sommes aimés d’une manière libre. Et de l’amour du Christ, nous avons découvert l’amour du Père, à travers le Maître nous avons connu le vrai visage de Dieu, l’amour concret, celui du Christ.

Ses choix, son don définitif de lui-même sur la croix, aller jusqu’au bout, aimer ceux qui ne l’aimaient pas, s’abandonner à la volonté meurtrière de l’humanité, redéfinissent la notion d’amour et de sacrifice. Une puissance acquise par le Christ en chargeant ses épaules du bois de la croix : « Il a pris sur lui nos souffrances, dit encore Is (53,4) pour nous libérer du poids du péché qui pesait sur nos épaules et nous ramener à la maison, non comme des esclaves mais comme des enfants. »

Abbé Emmanuel A.


Mercredi 22 juin

Commentaire de l’évangile du jour: « C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez » (Mt 7, 15-20)

Au travers de cet évangile Jésus nous avertit de nous méfier des faux prophètes. En effet aujourd’hui beaucoup nous font briller la réussite, le bonheur rapidement et facilement. Pour nous y retrouver, le Christ nous indique une manière très concrète et pratique pour discerner: nous les reconnaîtrons à leurs fruits. Notre monde peut parfois être déroutant, il promet bonheur et bien-être, mais il est rempli de souffrances et de solitude. Nous devons prendre le temps de distinguer les faux prophètes, donnant de mauvais fruits, des bons prophètes dont le message est véridique et produit de bons fruits. Je prie pour obtenir la grâce du discernement et de la sagesse.

Dans ces passages, les paroles de Jésus m’interpellent au sujet d’un jugement à venir: l’arbre stérile sera coupé et jeté au feu. À moi également, de manière assez pressante, il est demandé de produire de bons fruits. Il me faut me rendre disponible à la grâce et à la vérité pour porter ce fruit. Par chance, Dieu nous a fait dont de l’Esprit Saint, l’esprit de vérité et de lumière pour nous guider.

Pascaline Furet


Mardi 21 juin

Commentaire de l’évangile du jour: « Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux » (Mt 7, 6.12-14)

Partons de cette règle exprimée par Jésus : « tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux ». Elle sonne ou résonne tel un seuil en deçà duquel il n’y a pas d’amour possible ; un seuil en deçà duquel l’emploi des moyens de la puissance et de la domination sur autrui sous couvert d’amour prend des formes multiples et révoltantes. Nous pouvons aussi convenir à son sujet qu’il n’est pas nécessaire d’être chrétien pour la vivre et la mettre en pratique. La conscience est largement partagée sur ce qui favorise l’amour, la bienveillance, la justice, le respect mutuel, la solidarité.

Mais alors sur quoi Jésus insiste-t-il dans ces paroles ? Je pense que la particularité pour le chrétien est à chercher du côté de sa relation à Dieu et de notre vocation à l’amour dans la foi. Le chrétien donne ce qu’il reçoit à savoir l’amour de Dieu qui lui donne d’aimer à son tour. Il ne donne pas l’amour de lui-même ou à partir de lui-même. Il confesse qu’il n’est pas origine ou source de cet amour et encore moins celle de sa vie. Il cherche donc à vivre avec ceux qui l’entourent de cet Amour inconditionnel de Dieu et à en témoigner. Notre force est dans cette puissance d’accueil que nous sommes et reconnaissons comme fondement de notre vie ; nous ne sommes rien par nous-mêmes; nous accueillons le don de Dieu et nous donnons à nos frères et sœurs cet amour que Dieu nous donne. En somme, aimer c’est donner et accueillir. Il n’y a pas d’amour possible entre deux êtres en dehors de cet échange avec cette réciprocité d’accueil et de don, qui est un échange profond des âmes.

Cette approche de l’amour nous fait entendre autrement les paroles qui précèdent et qui suivent. Si l’amour est don et accueil, il faut logiquement qu’il y ait plusieurs personnes. On ne se donne pas à soi-même mais à un autre qui nous accueille. On ne s’accueille pas soi-même mais on accueille un autre. Puis-je donc donner sans être accueilli ? Jésus nous met en garde sur les possibles conséquences. Dans les situations où l’accueil n’existe pas, il ne peut pas y avoir d’amour – l’échange est finalement impossible : « Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré, ne jetez pas vos perles aux pourceaux, de peur qu’ils ne les piétinent, puis se retournent pour vous déchirez ». Comprenez, l’enjeu est de taille, l’amour est sacré et concerne le salut de nos âmes appelées à être transformées par cet amour, à vivre de cet amour, ne faire qu’un avec cet amour et être rendues capables d’aimer comme Dieu aime. N’est-ce pas également ce que Jésus signifiait à ses disciples lorsqu’ils les envoyaient deux par deux dans les maisons et leur recommandait instamment de partir des lieux où ils n’étaient pas accueillis au nom de Jésus-Christ. La Parole est sacrée, la liberté l’est aussi et vous ne pouvez rien forcer, rien contraindre. Il faut partir et attendre le moment favorable.

Et la mise en garde vaut aussi vis-à-vis-de nous-mêmes à l’égard de Dieu. L’amour impose d’être vigilant à se tenir dans cette posture d’accueil de l’Amour de Dieu, toujours premier, au risque de se perdre dans les méandres de nos intérêts propres et besoins divers souvent bien camouflés et qui toujours s’agitent et viennent polluer nos relations aussi désintéressées soient-elles. « Ce chemin est large et ils sont nombreux ceux qui s’y engagent », nous dit Jésus, c’est celui de la nature humaine livrée à elle-même et à ses propres ressources. Or l’amour humain ne réalise que partiellement ce mouvement profond de l’amour qu’est de devenir un avec l’être aimé. Notre joie d’aimer est sans commune mesure mais on réalise chaque jour sa difficulté et la souffrance associée. Car avouons qu’en cette vie mortelle, nous ne pouvons aimer quelqu’un sans nous aimer davantage, posséder quelque chose sans accentuer l’attachement que nous nous portons. Et Jésus de nous signifier l’étroitesse de la porte – la foi- et du chemin qu’il nous révèle en sa Personne mais qu’il faut chercher sans cesse : « elle est étroite, la porte, il est resserré le chemin qui conduit à la vie ; et ils sont peu nombreux ceux qui le trouvent ». Jésus lui-même nous le dit « Je suis le chemin et la Vérité et la Vie » (Jn 14,6), « Quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais »  (Jn 11,26). Et ce chemin ne s’offre pas à nous sans efforts. Notre désir d’union au Dieu d’Amour, au Dieu révélé en Jésus-Christ est tout à la fois un arrachement constant à soi, un appel au dépouillement de soi et un mouvement intérieur de libération et d’unification d’une grande fécondité pour les âmes. La vie des saints en témoigne ainsi que leur importance pour notre vie spirituelle : être soi-même tout amour, uni au Christ, voilà ce à quoi l’être aspire au plus profond.

Demandons à Dieu et supplions-le d’augmenter en nous l’amour et de toujours nous mettre en condition d’accueillir l’Esprit Saint, guide de nos âmes pour apprendre à aimer infiniment sans aucune attention à soi, regard sur soi, repliement sur soi. Accueillir et donner : « Bienheureux les pauvres », bienheureux ceux qui sont et qui aiment.

Myriam DUWIG

 

 


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