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Méditations de la Parole de Dieu

Dimanche 29 mai

Commentaire de l’évangile du jour: « Qu’ils deviennent parfaitement un » (Jn 17, 20-26)

« Père Saint, je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui grâce à leur parole croiront en moi ».

Jésus nous confirme qu’il a prié pour nous, pour les hommes d’aujourd’hui, afin que nous puissions croire en l’AMOUR qu’il a reçu de son Père, qu’il avait mission de nous révéler pour nous introduire dans ce même AMOUR du Père.

« Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé ».

Oui, nous sommes aimés du Père au même degré qu’il aimait JESUS ! …

En avons-nous conscience ? Y croyons-nous ?

«  Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi ».

Osons croire que JESUS veut nous introduire dans la Gloire du Père, Celle qui lui fut donné

«  parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde ».

« Je leur ai fait connaitre ton nom [AMOUR] pour que l’Amour dont tu m’as aimé soit en eux et que moi aussi je sois en eux ».

Courage ! à chacun de nous : « JÉSUS nous précède en Galilée ».

Sr Jean-Paul et Sr Marie-Ernelle

 


Samedi 28 mai

Commentaire de l’évangile du jour : « L’heure vient où je vous parlerai sans images, et vous annoncerai ouvertement ce qui concerne le Père. » (Jn 16, 23b-28)

Auparavant, Jésus enseignait en paraboles et ce n’est que lorsqu’il était seul avec ses disciples qu’il leur expliquait tout. Puis vint le moment où il cesse d’utiliser des paraboles et leur parle directement du Père. Il fit preuve d’une plus grande intimité avec ses disciples. Le partage est nécessaire pour construire cette intimité et la rendre plus forte.

Tout le monde souhaite avoir un bon ami, car ce n’est qu’avec cet ami qu’on peut s’ouvrir et partager ce qu’on vit, ce qui nous tient à cœur : ses joies, ses peines, ses occupations… Jésus voulait aussi que ses disciples soient ses véritables amis. Quand ils agiront avec Lui et en Lui, ils trouveront ce qu’ils veulent : « ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera ». Du statut de serviteurs, les disciples ont été élevés au rang d’amis, car Jésus voulait qu’ils vivent comme lui dans une relation filiale avec Dieu, dignité perdue par l’homme, mais acquise par le Christ, restaurée par sa mort sur la Croix et sa Résurrection.

Par le baptême, nous devenons enfants de Dieu. Le Christ nous a donné une nouvelle dignité et en même temps nous invite à vivre dignes d’elle. Ce n’est qu’avec le Christ et en Lui que nos prières seront exaucées. Nous sommes invités à établir et à construire notre amitié de plus en plus intime avec le Christ.

Paul NGUYEN


Vendredi 27 mai

Commentaire de l’évangile du jour : « Votre joie, personne ne vous l’enlèvera » (Jn 16, 20-23a)

Ces paroles de Jésus s’adressaient à l’origine, à ses disciples, peu de temps avant sa Passion. Il évoquait ainsi leur détresse devant sa mort et leur joie après sa résurrection.

Elles peuvent s’entendre aussi de la tristesse des apôtres quand il disparut à leurs yeux, après son Ascension vers le Père et de leur joie à la Pentecôte.

Nous les recevons encore aujourd’hui, alors que nous nous attristons de voir les membres de  l’Eglise diminuer en nombre, les mœurs de beaucoup de nos contemporains se dégrader rapidement, les violences se poursuivre partout dans le monde. Beaucoup de baptisés se demandent : Dieu nous a-t-Il abandonné ?

Ces paroles du Christ sont un encouragement à rester fermes dans la foi, comme pour dire : voyez combien de fois vos prédécesseurs se sont affolés devant l’absence apparente de Dieu auprès d’eux. Et chaque fois ils ont pu vérifier que le Seigneur, en fait, les avait fait grandir à travers l’épreuve.

Bien sûr, nous attendons avec confiance le retour de Seigneur à la fin des temps, mais nous avons  dès à présent chaque jour  à vérifier qu’il est déjà là avec nous, présent par son Esprit Saint.

Le plus grand danger que nous pourrions courir serait la désespérance.

Francis de Backer


Jeudi 26 mai

Commentaire de la lecture du jour : « Tandis que les Apôtres le regardaient, il s’éleva » (Ac 1, 1-11)

Sans doute écrit vers 80-90 après la naissance de Jésus Christ, soit 50-60 après l’Ascension, saint Luc raconte à son « cher Théophile » l’épisode de l’élévation de Jésus « enlevé au Ciel ». 40 jours se sont écoulés depuis la mort de Jésus sur la croix et sa Résurrection. 40 jours durant lesquels Jésus a instruit ses disciples, leur a « parlé du Royaume de Dieu », a préparé leur intelligence aux choses du Ciel et leur cœur à Son nouveau départ. Il ne les laisse pas seuls : Il leur révèle la « promesse du Père», celle de la venue de l’Esprit Saint « d’ici peu de jours », une force telle qu’elle fera d’eux des « témoins jusqu’aux extrémités de la terre ».

Il est étonnant de constater que cet épisode se déroule de nouveau au cours d’un repas : Jésus est bien homme, et Il expérimente les penchants humains matériels, celui de se nourrir mais aussi de prendre plaisir à partager un repas. Bon pédagogue, Il prévient Ses disciples de son nouveau départ ; les envoie en mission en les rassurant sur leur capacité à témoigner de part le monde grâce à la venue du Saint Esprit sur eux.  Puis « Il s’éleva ». On pourrait imaginer la peur, la perplexité, l’étonnement des disciples devant ce prodige. Or, l’évangile du jour nous précise que, se prosternant devant Lui, « ils retournèrent à Jérusalem, en grande joie. » La paix et la joie s’étaient emparées d’eux. Quelle confiance ! Quelle foi en Jésus ! Viens Esprit Saint, viens nous guérir et raffermir notre Foi.

Annonciade de Vigneral


Mercredi 25 mai

Commentaire de l’évangile du jour: « L’Esprit de vérité vous conduira dans la vérité tout entière » (Jn 16, 12-15)

Nous sommes à la veille de l’Ascension, Jésus s’apprête à rejoindre son Père. Il sait que les apôtres ont encore beaucoup à apprendre. Toutefois, et Il leur dit, c’est encore trop à porter pour eux.

Ils viennent déjà de vivre la passion, la crucifixion et la résurrection de leur Seigneur. Imaginons un instant à leur place, cela semble déjà tellement. Même de la nôtre aujourd’hui, alors que nous n’avons pas à vivre les évènements en direct et que de nombreux théologiens nous accompagne, ce mystère reste entier et immense.

Jésus leur annonce donc la suite, celle de la Pentecôte, et le don de l’Esprit Saint. Cet Esprit qui communie au Père et au Fils a pour rôle de nous conduire à la vérité tout entière.

Ce don, il le fait à ces disciples et à nous. Il sait que notre esprit seul, notre volonté et même avec la communauté tout entière, nous avons besoin de la lumière de l’Esprit.

En tant que guide ainée (chez les scouts) j’ai reçu à mon engagement une lampe à huile. Je sais combien il est important de garder la lumière allumée, de la porter à ses frères et sœurs et de l’associer à celle des autres pour ajouter plus de lumière. L’Esprit Saint que nous recevons de Jésus, il est lumière pour nous-même et pour les autres et chaque fois que nous associons les donc reçus de cet Esprit ensemble, c’est bien la Lumière et la Vérité de Dieu qui peut prendre place pleinement dans nos vies et nos communautés.

 Pascaline Furet

 


Mardi 24 mai

Commentaire de l‘évangile du jour : « Si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous » (Jn 16, 5-11)

Les versets de l’évangile du jour peuvent paraître fort hermétiques. Le franciscain théologien Michel Hubaut apporte dans son livre « Et le verbe s’est fait chair » quelques éléments d’explication que je me permets de vous partager.

L’évangile de Jean contient trois discours d’adieu de Jésus : Le premier au chapitre 13 s’adresse à ses disciples pour leur annoncer son proche départ, son retour vers le Père et leur confier le commandement de l’amour. Le second discours d’adieu (15, 1-16) décrit la communauté chrétienne greffée au Christ, le Cep.

Le troisième discours (16, 4-16) dont nous lisons quelques versets aujourd’hui semble être une relecture du premier discours mais il s’adresse ici à une communauté marginalisée, en rupture avec la synagogue. Il pourrait être situé dans les années 90-100, rédigé par un autre auteur de l’école johannique. Ces versets s’adressent à nous aussi aujourd’hui dans notre monde malmené!

Jésus avant sa Passion, avait insisté sur la nécessité de sa Pâque, son départ permettant le don de l’Esprit Saint qui poursuivra Sa mission au-delà des limites de son temps et de la Palestine ; Ici et maintenant encore ?

« Quand il viendra il établira la culpabilité du monde en matière de péché puisqu’on ne croit pas en moi ». Cette incroyance fut le péché des contemporains de Jésus, c’est aussi celui des contemporains de cette communauté. N’est ce pas encore le nôtre actuellement ?

« L’Esprit confirmera la culpabilité du monde en matière de justice »… de quelle justice ? Celle qui oserait affirmer que Jésus a été condamné injustement, qu’il a consenti à donner sa vie pour le salut du Monde, qu’il est ressuscité et qu’il a rejoint le Père dans la gloire. Comment témoignons actuellement de son amour infini ?

« L’Esprit confirmera la culpabilité du monde en matière de jugement ». Après la mort de Jésus, l’Adversaire, le Malin semble victorieux. C’est compter sans la force de l’Esprit qui anime les disciples du Christ, ceux d’hier et ceux d’aujourd’hui, pour témoigner que la Vie est plus forte que la mort, que l’amour est plus fort que le mal. A l’écoute de l’Esprit les disciples d’hier et d’aujourd’hui sont fortifiés pour poursuivre la route malgré les embûches et les pièges tendus par le Malin !

Esprit de vérité souffle dans nos cœurs pour soutenir inlassablement notre capacité à discerner les signes de la présence du Seigneur dans nos vies et à déjouer les séductions de l’Adversaire pour rester d’inlassables témoins de ton amour inconditionnel et incommensurable

D.S.


Lundi 23 mai

Commentaire de l’évangile du jour: « L’Esprit de vérité rendra témoignage en ma faveur » (Jn 15, 26 – 16, 4a)

L’évangile de ce jour nous plonge au cœur du long discours de Jésus alors qu’il prend son dernier repas avec ses disciples et que Juda est sur le point de le livrer. Après avoir montré par le partage de la Cène et le lavement des pieds la nature de l’amour, et avoir ainsi préfiguré le don absolu de sa vie, et alors que tout est presque accompli, Jésus décline son commandement d’amour. Prenons le temps de relire tout ce long passage qui précède le texte d’aujourd’hui où Jésus égraine tel un chapelet la façon dont nous devons aimer : comme le Christ nous a aimé, aimons-nous les uns les autres ; si nous aimons le Christ nous garderons ses commandements ; aimez le Christ c’est se laisser aimer par le Père, c’est demeurer en Lui.  Alors, au cœur de ce long discours, Jésus révèle le cœur de ce que doit-être l’amour par une parole courte et ô combien exigeante : « il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime » (Jn, 15, 13). C’est un commandement radical qui de façon inconditionnelle nous invite à placer l’autre avant nous, à le servir et à donner sa vie pour lui. Voilà un programme de vie qui peut nous sembler difficile, voire impossible ! Suis-je capable de tout faire par amour ? Est-ce là la bonne façon de poser la question ? Je répondrai non pour deux raisons. Tout d’abord, nous sommes faits pour aimer ! Rappelons-nous l’hymne de charité chez Saint Paul : s’il me manque l’amour, je ne suis rien, cela ne sert à rien. Ce qui demeure, c’est la foi, l’espérance et la charité, et la plus grande des trois, c’est la charité, autrement dit l’amour ! (1 Co 13). Rien ne sert de se poser la question du pourquoi aimer, puisque nous sommes faits pour aimer ! L’amour ne doit pas être une raison, une obligation, une motivation, mais c’est ce dont nous avons tous soif. Certes, le péché nous empêche d’aimer parfaitement et nombreux sont les refus d’aimer au quotidien. Mais baisser les bras et se résoudre à aimer imparfaitement, à s’y suffire même, c’est en même temps refuser d’accueillir le Paraclet, le Défenseur, l’Esprit Saint que Dieu a envoyé d’auprès de Lui et qu’annonce Jésus dans le texte de ce jour. Par son Esprit Saint, le Christ Seigneur est avec nous. Rappelons-nous que l’Esprit Saint est toujours reçu de façon individuelle, et qu’au jour de la Confirmation, chaque confirmant, dans son individualité propre reçoit l’Esprit Saint et l’évêque impose les mains sur chacun d’eux. C’est à l’intérieur de notre cœur et de notre vie que la conversion doit se faire. «C’est de l’intérieur que l’on va convertir l’extérieur, et pas le contraire » (Saint François de Sales). En ces jours qui précèdent la Pentecôte, renouvelons notre désir de recevoir l’Esprit afin que nous vivions de Lui et qu’accueillant le Christ en nous nous puissions en rendre le témoignage autour de nous. 

Héloïse Parent


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