Soutenir l'Eglise
Trouver ma paroisse
Espace Membres

Méditations de la Parole de Dieu

Mercredi 17 mai

Commentaire de l’évangile du jour : « L’Esprit de vérité vous conduira dans la vérité tout entière » (Jn 16, 12-15)

Jésus prend d’infinies précautions, il ménage ses disciples car les choses qu’il a à leur dire, entendons les événements à venir, soit la passion, leur seront difficiles à entendre et la tristesse va s’emparer d’eux ; les faire passer de l’affectivité à la foi voilà ce qu’il doit faire. Cela vaut pour nous, les hommes d’aujourd’hui deux mille ans après.

Pour cela, il ne les laissera pas seuls et leur enverra l’Esprit de vérité (itou pour nous) qui révélera l’élévation du Christ sur la croix comme son élévation dans la gloire.

L’Esprit saint, troisième personne de la Trinité, est l’esprit de Jésus que le Père nous communique. L’effusion de l’Esprit saint est l’expérience transformante de l’amour de Dieu le Père répandu dans le cœur d’une personne par l’Esprit saint, que cette même personne a accueilli à travers un abandon d’elle-même, à la Seigneurie du Christ.

A Nicodème, il le présente comme le vent, le souffle. Et sa forme est aussi imagée par l’huile, le feu, la colombe, l’eau vive. Les Paroles de Dieu sont esprit et vie, c’est pourquoi, elles ne peuvent se transmettre et s’accueillir que dans l’Esprit. L’Esprit saint nous fait entrer, vivre et communier à l’Amour de Dieu.

La Trinité est une réalité mystérieuse dans l’unité d’amour de trois personnes, père, fils, esprit. La profondeur de cette révélation se comprend par l’enseignement et la vie de Jésus qui est le message et le messager.. Dieu propose à tous les hommes la voie de la liberté, d’amour et la vie éternelle.  Et Jésus nous a dit : “ Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie!” Telle est la Vérité toute entière et l’Esprit de vérité nous conduit dans ce mouvement proposé par Jésus.

Je te rends grâce Seigneur de m’avoir remis sur ton chemin et que l’Esprit saint se charge de me conseiller et de me défendre en toutes circonstances journalières.

Alain De Vos


Mardi 16 mai

Commentaire de l’évangile du jour : « Si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous » (Jn 16, 5-11)

« Je vous dis la vérité, dit Jésus à ses disciples : il vaut mieux pour vous que je m’en aille, car, si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai. » J’imagine le désarroi et l’incompréhension des disciples. Comment auraient-ils pu accepter cette annonce sans avoir le cœur rempli de tristesse ?

Au chapitre 14, st Jean nous rapportait déjà ces paroles de Jésus avec l’annonce du Défenseur : « Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous :  l’Esprit de vérité, lui que le monde ne peut recevoir, car il ne le voit pas et ne le connaît pas ». (Jn 14, 16 et 17). Dans ces versets, Jésus précise à ces disciples que cet « autre Défenseur » sera pour toujours avec eux. « Autre » Défenseur, car Jésus est lui-même notre défenseur auprès du Père. C’est ce qu’écrit saint Jean dans sa première lettre, qu’il adresse aux communautés d’Asie Mineure : « Mes petits enfants, je vous écris cela pour que vous évitiez le péché. Mais si l’un de nous vient à pécher, nous avons un défenseur devant le Père : Jésus Christ, le Juste. » (1Jn, 2,1)

« Quand il viendra, il établira la culpabilité du monde en matière de péché, de justice et de jugement. » Le péché dont parle Jésus est le refus de croire en lui, de reconnaitre qu’il est bien le Fils de Dieu. Le fait de mourir sur la croix, ressusciter d’entre les morts, et repartir vers le Père, atteste que ce que Jésus a dit était vrai, était « juste » : il est le Fils de Dieu. Quant au « prince de ce monde qui est déjà jugé », cela est attesté par la victoire de Jésus sur les forces du mal en ressuscitant d’entre les morts.

Ce même Défenseur, l’Esprit Saint, le Seigneur continue de le répandre sur nous. Il agit en nous, nous révèle notre péché afin que nous puissions en demander pardon. Il nous enseigne également les voies de la vérité et de la justice, tout en nous rappelant les paroles de Jésus afin de pouvoir les méditer dans notre cœur et les mettre en pratique. Oui, Jésus repart vers le Père, nous le célèbrerons dans 2 jours, mais il demeure pour toujours avec nous. Réjouissons-nous avec Jésus de sa mission accomplie et de son retour glorieux auprès du Père. C’est là que nous le retrouverons, puisqu’il va préparer une place pour chacun.e de nous dans la maison du Père (Jn 14,3).

Françoise Fuchs


Lundi 15 mai

Commentaire de l’Évangile du jour: « L’Esprit de vérité rendra témoignage en ma faveur » (Jn 15, 26 – 16, 4a)

L’évangile d’aujourd’hui annonce la venue du « Défenseur », c’est à dire le Saint-Esprit, « l’Esprit de Vérité ».

Nous retrouvons ce chemin, cette recherche à faire continuellement pour découvrir par Jésus qui est le Père. C’est l’Esprit-Saint qui donne l’intelligence du coeur, cette intelligence qui nous permet la Rencontre qui mène à la foi. Mais ce chemin n’est pas un long fleuve tranquille : Jésus indique que ses disciples seront exclus des assemblées ; pis encore : « l’heure vient où tous ceux qui vous tueront s’imagineront qu’ils rendent un culte à Dieu ». Jésus prévient, pour qu’alors les disciples ne trébuchent pas et comprennent ce qui arrive, et restent forts dans la foi.

Aujourd’hui, le chrétien est souvent dans la même posture, dans notre société où Jésus n’intéresse pas grand monde. Et pourtant, il convient de ne pas nous laisser étouffer par ces propositions en tous genres pour de faux bonheurs.

Nous allons bientôt célébrer la Pentecôte : demandons la grâce de nous laisser toucher par l’Esprit-Saint, afin qu’il nous aide à discerner dans notre quotidien ce qui nous conduit à Jésus, et ainsi devenir capables de lui rendre témoignage.

Gérard Kintzig.


Dimanche 14 mai – 6ème dimanche de Pâques

Commentaire de l’évangile du jour : « Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur » (Jn 14, 15-21)

Nous voici invités à écouter les derniers échanges de Jésus avec ses disciples d’hier.. .mais aussi avec ceux d’aujourd’hui, dont nous sommes ! Il invite chacun, inlassablement, à rester dans la confiance, à aimer dans le respect de ses commandements. Mission Impossible pourront penser certains !
Pour faire taire nos éventuelles réticences, Jésus nous assure de son soutien dans cette démarche exigeante ! « Moi je prierai le Père… et Il vous donnera… »
Au moment où Il va quitter cette terre, Il nous fait la généreuse promesse de ne pas nous laisser orphelins. Il nous « donnera un autre défenseur », qui sera toujours avec nous ! Et quel défenseur… L’Esprit Saint, esprit de communion avec Lui et son Père ! Incroyable cadeau d’une arme pour mener notre combat contre les assauts du Malin auxquels nous sommes quotidiennement exposés dans nos vies… Esprit de Vérité pour nous aider à harmoniser notre vie intérieure afin d’essayer d’agir et de vivre comme Jésus… Esprit libérateur qui nous place dans Son amour et dans l’amour des frères et sœurs en humanité.
En prime, une déclaration bouleversante « celui qui m’aime…moi aussi je l’aimerai ! »
Comment ne pas accueillir Seigneur toutes ces promesses comme du baume pour panser nos doutes, nos souffrances, nos révoltes, comme un rayon de soleil pour illuminer les nuits noires.
Accueillons l’invitation du Christ à lui faire confiance, à écouter à la Parole, à prier pour nous connecter au Très-Haut, en invoquant sans cesse l’Esprit pour rayonner de son amour auprès de ceux qui sont mal-aimés dans ce monde !

Danielle Schuck


Samedi 13 mai

Commentaire de l’évangile du jour: « Vous n’appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde » (Jn 15, 18-21)

La liturgie pascale nous propose dans la bénédiction solennelle cette prière commençant par « Ils sont finis les jours de la Passion du Seigneur (…) » mais combien sont-ils ceux pour qui la joie pascale est une chimère. Et Jésus de promettre à ses disciples non le calme et le repos mais haine et persécutions de la part du monde.

La 1ère lecture nous enseigne la place prépondérante de l’Esprit Saint et de l’homme dans l’œuvre du salut. Dieu nous veut collaborateurs de son œuvre de salut. Il veut que ce soit par nous, par notre témoignage et notre vie, dans le mystère de la charité, que se place l’épanouissement humain. Paul est pour Timothée et toute la maisonnée, mais aussi pour le Macédonien apparut en songe et toute la Macédoine, le salut de Dieu. Nous sommes tous liés de solidarité, de responsabilité et de charité mutuelle. Notre rôle est d’être les uns pour les autres le salut venu de Dieu. Le Nouveau Testament et la vie nomade des disciples nous font saisir aussi qu’une sécurité trop grande nous sépare en fin de compte de Dieu et qu’il faut un certain degré d’insécurité intérieure pour ne pas nous appesantir et nous figer dans un confort que nous aurions toujours bonne raison de justifier.

C’est un peu ce que l’évangile m’inspire aussi lorsque Jésus s’adresse aux disciples. La liberté à laquelle Dieu appelle tout homme n’est pas celle bâtie sur les valeurs du monde. La liberté à laquelle Jésus appelle les disciples est celle d’une vie qui se libère progressivement des entraves du monde parce que tournée vers Dieu et vers les autres, une vie de charité, une vie donnée librement et tournée vers autre chose que soi-même (ses désirs, aspirations, passions et son intérêt, autonomie et sécurité matérielle).

La vie selon les inspirations de l’Esprit Saint est imprévisible et échappe à tout contrôle et pourtant elle est promesse de croissance, nous dit Paul, pour l’Eglise, pour nous-même et pour notre foi ; elle ouvre constamment le cœur sur celui qui a faim de justice et de paix et qui appelle. La mort du Christ a été la fin d’une mort radicale sous entendons d’une séparation définitive d’avec Dieu, d’avec le Dieu vivant. Après la Pâques du Christ, la mort n’a plus cette valeur définitive de destruction, d’anéantissement de toute relation. Il n’y a plus de lieu dont Dieu est absent. Alors l’annonce de cette Bonne Nouvelle fait paradoxalement l’objet de haine et de persécutions à l’égard des croyants parce qu’elle appelle à vivre non plus pour soi-même mais pour Dieu et pour les autres, resituant l’homme par rapport à sa vocation divine et l’enjeu toujours au présent de se construire libre d’aimer absolument, avec Dieu pour centre de tout.

Dieu nous aime de manière absolue et non à la façon du monde c’est-à-dire pas par ce que nous faisons, produisons, entreprenons et réussissons. Il nous aime pour ce que l’on est c’est-à-dire ses enfants et parce que nous sommes créés en capacité d’être fidèle à son amour. Les disciples ne s’appartiennent plus, ils sont à Dieu « Vous n’appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde », nous dit Jean. Comment pouvons-nous aujourd’hui vivre de Dieu, vivre Dieu, dirait Maurice ZUNDEL, lâcher cette injonction du faire et de l’avoir pour laisser Dieu guider notre vie, notre intelligence, notre volonté, habiter notre mémoire et notre présent et développer ce qu’Il veut ? Notre vocation, c’est le ciel et l’amour, dirait la petite Thérèse. « Être baptisé, ce n’est pas être purifié de souillures extérieures, mais s’engager envers Dieu avec une conscience droite et participer ainsi à la résurrection du Christ qui est à la droite de Dieu » (1P 3, 21). Contemplons dans le livre des Actes des Apôtres l’action de l’Esprit Saint et cette énergie divine inépuisable qui habite les disciples, les conduits et les rend libres. La lumière de la résurrection transforme le cœur et brûle, consume tout ce qui l’appauvrit et le détourne de son ultime but, Dieu. Apprenons à laisser faire la grâce et mettre notre amour-propre à servir, revenons au Principe qui fonde toute vie, l’Amour.

Myriam DUWIG

 


Vendredi 12 Mai

Commentaire de l’Evangile du jour : « Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres » (Jn 15, 12-17)

L’amour serait un ordre qui nous oblige ? « Ce que je vous commande, dit Jésus, c’est de vous aimer les uns les autres… » Ne préfère-t-on pas associer l’amour à un sentiment, une émotion qui oriente vers les personnes aimées. Pourquoi cette étrange insistance sur le côté dicté de l’amour ?

Jésus en donne le secret. L’amour prend sa source en Dieu : « Comme le Père m’a aimé...».  Pour parler de l’amour que Dieu manifeste envers sa création , les livres de La Bible utilisent souvent le mot hébreu hesed qui  suggère la loyauté, la bonté, la fidélité. Dieu aime son peuple et le lui prouve par sa loyauté sans faille, son immense bonté, sa solide fidélité.

C’est un Amour exigeant :  Jésus  témoigne extraordinairement de cet amour du Père en donnant sa vie par Amour pour l’humanité.  Il s’engage dans le service de ses frères jusqu’à en mourir. S’aimer les uns les autres à la manière du Christ, ce n’est donc pas regorger de bons sentiments. Aimer comme le Père, comme Jésus, c’est donner sa vie non seulement pour ceux qu’on aime, mais pour ses ennemis aussi.

L’amour, un commandement ?  Oui. Un commandement difficile à réaliser. La prière est là pour nous y aider : « Tout ce que vous demanderez à mon Père en mon nom, il vous l’accordera. »

Francis de Backer


Jeudi 11 mai

Commentaire de l’évangile du jour: « Demeurez dans mon amour pour que votre joie soit parfaite » (Jn 15, 9-11)

« Demeurez dans mon amour » clame avec force l’évangile de ce jour. Cela sonne tel un ordre ou tout du moins une invitation pressante et raisonnable, pleine de bon sens et porteuse de promesse… car la contrepartie ou le ‘deal’ c’est que cela peut rapporter gros ! La joie parfaite, rien que cela ! Imaginez du peu !

Demeurez dans l’amour de Dieu, c’est donc accéder à la joie parfaite ! N’est ce pas plus fort que le plus beau slogan publicitaire ou la plus forte promesse de campagne ?

Car demeurez dans le Christ c’est bien plus qu’un état de vie, c’est une attitude ou un comportement à mettre en œuvre pour tisser une relation authentique et vivre un cœur à cœur généreux avec Dieu au jour le jour.

« Demeurer » implique que l’on reste auprès de quelqu’un. C’est notre persévérance qui nous fera toucher du doigt la paix intérieure, la force de vivre en Dieu, et surtout la joie de son Alliance. Demeurer en Christ c’est vivre ou persévérer en Lui. Mais c’est surtout redécouvrir qu’en Lui se trouve notre véritable joie, notre bonheur sans fin, notre Salut !

Alors tout au long de ce jour, restons plus que jamais ‘branchés’ sur le Christ pour que Dieu demeure en nous comme son Fils demeure dans le Père.

Par notre persévérance, par notre foi, par notre amour, par notre adhésion à son projet de vie pour nous osons tout simplement croire tout comme la petite Thérèse que notre seule vocation c’est l’Amour de Dieu ! « Ma seule paix, mon seul bonheur, mon seul amour, c’est Toi Seigneur ! »

Père Jean Marc ALTENDORFF+


Partager