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Méditations de la Parole de Dieu

Mardi 23 mai

Commentaire de l’évangile du jour : « Père, glorifie ton Fils » (Jn 17, 1-11a)

Quelle magnifique prière formulée par Jésus à l’adresse du Père, lui confiant, au moment de quitter ce monde, tous ceux qui croient en Lui !

Dans le prologue de St Jean, le verbe s’est fait chair. Il est devenu Homme en Jésus. Celui-ci est venu demeurer dans le Monde tiraillé entre lumière et ténèbres, entre bien et mal. Tel le bon berger, Il continue à inviter l’Humanité tout entière à se tourner vers la Lumière, celle de Dieu. Quand Jésus retourne vers son Père, il emporte avec Lui tous ses amis, frères et sœurs ! Par sa mort et sa résurrection, Jésus conduit vers le Père toute l’Humanité !

Jésus en contemplant la Gloire du Père, prie pour que nous ayons chacun et chacune part à cette Gloire, manifestation de l’Amour infini de Dieu pour chaque homme et chaque femme.

Comme Marthe, écoutons Jésus nous dire « si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ! »

Mais de quelle gloire s’agit-il ? Non pas les vaines gloires de ce monde dont nous connaissons certains effets pervers : gloire du pouvoir, du paraître, de l’avoir… non. Seigneur, tu nous appelles à Ta gloire et non à celle du monde. Une gloire moins brillante, moins spectaculaire, dans la banalité de notre quotidien… qui nous tourne vers plus de Vie !

En ces jours qui nous conduisent vers la Pentecôte, avec l’aide de l’Esprit aide chacun de nous à vivre notre vocation de baptisé, aimé de Dieu, dans tous les interstices de la vie quotidienne, dans les moments joyeux et légers comme dans les moments plus lourds et difficiles

« Dieu de puissance et de miséricorde nous te supplions d’envoyer ton Esprit : qu’il habite nos cœurs et fasse de nous le temple de sa gloire » (oraison du jour).

Danielle Schuck


Lundi 22 mai

Commentaire de l’évangile du jour : « Courage ! Moi, je suis vainqueur du monde » (Jn 16, 29-33)

L’évangile de ce jour résonne avec le temps des fêtes chrétiennes que nous vivons en ce moment dans nos paroisses et dans nos familles : temps des premières communions, comme autant d’expressions de notre attachement au Christ ; temps des confirmations et de l’affirmation d’une vie enracinée dans le Christ avec l’aide de l’Esprit Saint ; temps des professions de foi et du renouvellement des promesses de notre baptême. Notre vie complète, si nous le voulons bien, est ponctuée de ces sacrements et autres moments où l’église nous propose de proclamer, publiquement, notre attachement à Jésus. Elle ne nous propose pas simplement de le proclamer mais nous permet de recevoir la force qui nous permettra de lui rester fidèle.

Et nous voyons, à la lecture de l’évangile de Jean, que l’Église ne fait rien d’autre que de prolonger, de renouveler ce que le Christ accomplit lui-même avec ses disciples. Dans ce texte, nous voyons les disciples affirmer avec conviction leur foi en Jésus : « Voici que tu parles ouvertement et non plus en images. Maintenant nous savons que tu sais toutes choses, et tu n’as pas besoin qu’on t’interroge : voilà pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu. » Et voilà que Jésus anticipe déjà sur les événements à venir, la trahison, le reniement, la peur des disciples… « Voici que l’heure vient – déjà elle est venue – où vous serez dispersés chacun de son côté, et vous me laisserez seul ».

Mais pour autant, si Jésus est lucide sur les péchés et les faiblesses de ses disciplines, il ne les condamne pas mais les encourage à tenir bon. Quelle délicatesse de sa part et quelle preuve d’amour ! Car Jésus n’est pas venu pour condamner l’homme pécheur, mais pour le sauver, nous sauver tous, malgré nos reniements, petits ou grands, nos compromissions, nos petites tolérances du mal, que nous laissons parfois agir sans avoir la force de le combattre, ou sans demander cette force à Jésus. Car il suffit de la demander ! « Courage », nous dit Jésus, oui, dans le monde, nous aurons à souffrir, car le péché est là, il est autour de nous, il est en nous, mais en Jésus, vainqueur du mal, nous avons la paix.

Aujourd’hui, le Christ est rendu présent dans nos communautés, à travers le monde ; il l’est dans le pain consacré et dans la communauté rassemblée. Nous sommes, chacun et chacune, appelé à être une pierre vivante de son Église, solidement attachées aux autres, unies par une même foi, celle-là même que nous proclamons le dimanche, quel que soit notre milieu, notre histoire personnelle, nos fautes. Réjouissons-nous de ne pas être seul dans notre foi, et demandons à l’Esprit Saint de nous donner force et courage pour faire corps,  faire communauté et témoigner ensemble de notre foi en Jésus.

Héloïse Parent


Dimanche 21 mai

Commentaire de l’évangile du jour: « Père, glorifie ton Fils » (Jn 17, 1b-11a)

« Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères. »

Cette phrase des actes des Apôtres révèle certains traits caractéristiques de la communauté chrétienne naissante : se retrouver ensemble pour prier. Quand les disciples de Jésus ressuscité se retrouvent, ils font l’Église, une Église qui prie. Ce passage nous montre la nécessité pour les chrétiens de se retrouver pour prier ensemble les dimanches et autres jours de la semaine selon l’organisation des paroisses, des Églises diocésaines et de l’Église universelle. Ce passage montre aussi que le chrétien ne peut pas s’isoler de la communauté des disciples. Il est appelé dès le commencement de la foi à s’intégrer aux groupes des disciples de Jésus. Ceci, toute sa vie. Même en situation d’incapacité de se déplacer pour se retrouver avec les autres, l’Église nous offre des moyens pour vivre autrement cette vie communautaire par la visite à domicile des frères et sœurs, en apportant à ces personnes en situation la communion chez eux à domicile, en écoutant ou en lisant la Parole de Dieu ou en suivant la messe en direct sur les mass médias. Ensemble, les disciples vivent et expriment mieux leur foi et ainsi la communauté nourrit la foi de chacun et chacun contribue à la construction de la communauté. Les bienfaits du vécu de la foi en communauté manqueront à un disciple de Jésus qui s’isole. D’où la nécessité d’être un membre vivant d’une communauté chrétienne en tant que disciple de Jésus et surtout que nos rassemblements soient priants. C’est ce qui s’avère nécessaire en ce temps de prière en vue de la Pentecôte pour faire l’expérience de la présence de l’Esprit Saint dans notre vie chrétienne, dans nos communautés.  La prière ensemble avec les autres n’exclut pas la prière personnelle, individuelle.

Père Benoît


Samedi 20 mai

Commentaire de l’Évangile du jour: « Le Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé et vous avez cru » (Jn 16, 23b-28)

L’évangile d’aujourd’hui est presque au terme des longs discours d’adieu de Jésus à ses disciples. L’arrestation et la Passion sont proches. Nous lirons la semaine prochaine la longue prière du chapitre 17 que Jésus adresse au Père, juste avant son arrestation. Ce sont ses dernières recommandations, avant que les disciples ne soient dispersés. L’heure de son « élévation » sur la croix est donc toute proche. Tout le quatrième évangile converge vers cette heure : c’est du Golgotha que Jésus va donner l’Esprit… Alors tout sera accompli : « Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : ‘Tout est accompli’. Puis inclinant la tête, il remit l’esprit. » On peut aussi traduire : « il transmit l’Esprit. »

L’évangéliste mentionne qu’au pied de la croix se trouvent la Mère de Jésus et le disciple bien-aimé. Ce disciple n’a pas de nom. Ce sont tous les disciples de Jésus qui sont ses bien-aimés. D’une certaine façon, le disciple sans nom représente tous les croyants, et avec la Mère de Jésus, c’est l’Église naissante qui est au pied de la croix, et qui reçoit l’Esprit-Saint dans le dernier Souffle de Jésus (Jn 19,30). Tout est donc accompli de la mission de Jésus quand le Saint-Esprit est transmis ! C’est tellement important que, lorsque Jésus ressuscité apparaît à ses disciples, il souffle de nouveau sur eux et dit : « Recevez l’Esprit Saint ! » (Jn 20,22). L’Esprit promis est donc donné par Jésus dans sa Pâque. Toute la mission de Jésus est accomplie quand il transmet l’Esprit dans son dernier souffle sur la croix. Pâque et Pentecôte ne sont pas séparables dans l’évangile de Jean.

Que nous faut-il demander au Père au nom de Jésus, sinon l’Esprit du Père soufflé sur nous par Jésus ? Cet Esprit qui fait entrer dans la vérité du Mystère de Jésus. « Le Père vous aime parce que vous avez cru que c’est de Dieu que je suis sorti ! » Oui, grâce à l’Esprit, vous comprenez mon Mystère ! « Je suis sorti du Père et je suis venu dans le monde. Maintenant, je quitte le monde et je pars vers le Père ! » En recevant l’Esprit de vérité, vous allez entrer dans la compréhension du Mystère de la Croix : car la Croix est le lieu de la révélation du Mystère du Père. Sur la Croix, en vous donnant l’Esprit, « je vous annoncerai ouvertement ce qui concerne le Père. » L’Esprit que je souffle en vous vient du Père. Nous sommes un ! Demandez cet Esprit en mon nom, mon Père vous le donnera ! Vous le recevrez au-dedans de vous et votre joie sera parfaite.

François-Dominique CHARLES op


Vendredi 19 mai

Commentaire de l’Évangile du jour: « Votre joie, personne ne vous l’enlèvera » (Jn 16, 20-23a)

Au lendemain de l’Ascension, comme les disciples nous pourrions ressentir une certaine tristesse et une grande solitude avec ce sentiment d’abandon du Christ qui rejoint son Père. Or Jésus se veut rassurant alors qu’Il nous envoie en mission Il nous dit « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde »(Mt 28, 20). L’ascension n’est donc pas évasion ni abandon de Jésus mais sans doute un appel à la maturité de notre foi pour que notre peine se transforme en joie.

Sans chercher les épreuves telles que l’échec, la maladie, la perte d’un être cher ou même n’importe quelle déception, nous constatons qu’une fois traversées, ces épreuves peuvent nous faire grandir et nous ouvrir à plus de disponibilté, d’écoute, d’empathie envers nos frères et sœurs, source de vraie joie.

Jésus dans l’Evangile de ce jour évoque une épreuve qui parle à toute femme qui a eu la chance de mettre au monde un enfant : quelle sensation de joie et de bonheur profond de tenir sur son ventre un nouveau né, promesse d’avenir, joie qui fait oublier les douleurs de l’enfantement !

La source de cette joie profonde, c’est l’amour de Dieu pour les hommes, c’est aussi la promesse de son retour : « je vous reverrai et votre cœur se rejouira ». Plus encore, un renversement de pespective et un élargissement inouï, car si nous avons le désir de voir Dieu, le désir de Dieu lui-même de nous rencontrer nous précède toujours.

Ainsi ne perdons pas de vue l’Espérance à laquelle le Seigneur nous appelle sans cesse. Je reconnais que la joie ne se vit pas de la même façon à toutes les étapes de la vie et dans toutes les circonstances de la vie, parfois très dures. Elle s’adapte et se transforme mais demeure toujours  au moins comme un rayon de lumière qui  naît de la certitude d’être infiniment aimé de Dieu, au-delà de tout. (Evangelii gaudium)

Stéphanie Hennequin


Jeudi 18 mai

Commentaire de l’Évangile du jour: « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre » (Mt 28, 16-20)

Ascension du Seigneur ! Fête qui ‘’élève’’! Fête qui nous invite à regarder vers le ciel et non seulement vers nos godasses, c’est-à-dire à hauteur d’homme, vers notre seul horizon.

Aujourd’hui le Christ nous rappelle que toute l’humanité peut suivre sa propre trajectoire et ainsi se laisser conduire vers le Père en étant nous-même ‘’élevé’’ au ciel.

Comme chrétiens nous sommes capables de regarder vers Jésus, de nous élever très haut, de tendre vers les réalités d’en haut, mais en même temps nous sommes tout aussi capables de regarder vers le bas, vers les seules réalités de la terre, vers notre unique quotidien !

Question de choix allez-vous me dire ! Question de foi surtout et de désir !

Pour cela demandons-nous aujourd’hui si notre principal désir réside bien dans notre volonté à tendre toujours plus vers le Christ au point de vouloir partager sa gloire ?

Car à quoi nous invite justement le Christ en cette fête de l’Ascension si ce n’est d’être glorifié nous aussi ?

Pourquoi rester tièdes et sourds à cette invitation ? Pourquoi nous poser trop de questions et être comme les disciples de l’évangile parsemés de doutes ?

L’Ascension n’est-ce pas justement une fête qui nous place dans un élan d’espérance, qui nous invite à prendre au sérieux cette promesse de Jésus d’être avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde ?

Vivons de l’Ascension en décidant en notre âme et conscience d’être de véritables témoins de la présence agissante du Christ en nous, dans l’Église, dans le monde, par l’Esprit qu’il nous envoie et qui le révèle.

Nous sommes désormais dans le monde les mains et la bouche du Dieu invisible… Que toute notre vie se fasse alors récit d’Évangile, pour nous ‘’élever’’ nous-mêmes et ‘’élever’’ nos frères !

Belle fête de L’Ascension à tous !

Père Jean-Marc ALTENDORFF+


Mercredi 17 mai

Commentaire de l’évangile du jour : « L’Esprit de vérité vous conduira dans la vérité tout entière » (Jn 16, 12-15)

Jésus prend d’infinies précautions, il ménage ses disciples car les choses qu’il a à leur dire, entendons les événements à venir, soit la passion, leur seront difficiles à entendre et la tristesse va s’emparer d’eux ; les faire passer de l’affectivité à la foi voilà ce qu’il doit faire. Cela vaut pour nous, les hommes d’aujourd’hui deux mille ans après.

Pour cela, il ne les laissera pas seuls et leur enverra l’Esprit de vérité (itou pour nous) qui révélera l’élévation du Christ sur la croix comme son élévation dans la gloire.

L’Esprit saint, troisième personne de la Trinité, est l’esprit de Jésus que le Père nous communique. L’effusion de l’Esprit saint est l’expérience transformante de l’amour de Dieu le Père répandu dans le cœur d’une personne par l’Esprit saint, que cette même personne a accueilli à travers un abandon d’elle-même, à la Seigneurie du Christ.

A Nicodème, il le présente comme le vent, le souffle. Et sa forme est aussi imagée par l’huile, le feu, la colombe, l’eau vive. Les Paroles de Dieu sont esprit et vie, c’est pourquoi, elles ne peuvent se transmettre et s’accueillir que dans l’Esprit. L’Esprit saint nous fait entrer, vivre et communier à l’Amour de Dieu.

La Trinité est une réalité mystérieuse dans l’unité d’amour de trois personnes, père, fils, esprit. La profondeur de cette révélation se comprend par l’enseignement et la vie de Jésus qui est le message et le messager.. Dieu propose à tous les hommes la voie de la liberté, d’amour et la vie éternelle.  Et Jésus nous a dit : “ Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie!” Telle est la Vérité toute entière et l’Esprit de vérité nous conduit dans ce mouvement proposé par Jésus.

Je te rends grâce Seigneur de m’avoir remis sur ton chemin et que l’Esprit saint se charge de me conseiller et de me défendre en toutes circonstances journalières.

Alain De Vos


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