Soutenir l'Eglise
Trouver ma paroisse
Espace Membres

Méditations de la Parole de Dieu

Mardi 19 septembre

Commentaire de l’évangile du jour : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi » (Lc 7, 11-17)

« Un grand prophète s’est levé parmi nous, Dieu a visité son peuple » Cette parole, c’est « une foule importante » qui la prononce en rendant gloire à Dieu après avoir été témoin d’un miracle accompli par Jésus.  Jésus arrivait à Naïm, avec ses disciples et une foule qui les suivait, « au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve ».

« Saisi de compassion » Jésus console la mère et ordonne au jeune homme de se lever. « Alors le mort se redressa et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère ». Tous rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, Dieu a visité son peuple ». Jésus a accompli beaucoup de miracles quand il a vécu « au milieu des hommes »,  il y a plus de 2000 ans. Aujourd’hui, il continue à vivre avec nous, même si nous ne pouvons le voir physiquement. Il se donne même en nourriture dans l’eucharistie, nourriture pour notre corps, notre âme, notre esprit.

Aujourd’hui, Jésus accomplit encore des miracles. Certes le sanctuaire de Lourdes voit certains de ces miracles s’accomplir, mais regardons notre vie, regardons autour de nous. Qui n’a jamais été témoin ou bénéficiaire d’un « miracle » opéré par Jésus ? Peut-être pas un miracle spectaculaire, mais un miracle, un changement inespéré, une résolution de problème, une grossesse à laquelle on ne croyait plus, une guérison physique ou guérison du cœur comme un pardon que l’on arrivait pas à donner et que l’on peut enfin accorder. Autant de signes que seul Dieu peut accomplir.

A la vue de ces signes, savons-nous rendre gloire à Dieu comme la foule dont nous parle st Luc ? Sommes-nous convaincus que « Dieu a visité son peuple » ? Avons-nous l’audace d’en témoigner autour de nous pour révéler, à celles et ceux qui ne le savent pas, que Dieu est bien vivant aujourd’hui au milieu de nous et en nous, et qu’il continue à accomplir des miracles dans nos vies. Demandons la grâce de l’Esprit Saint pour « voir », « rendre gloire à Dieu », et témoigner.

Françoise Fuchs


Lundi 18 septembre

Commentaire de la lecture du jour: « J’encourage à faire des prières pour tous les hommes à Dieu qui veut que tous les hommes soient sauvés » (1 Tm 2, 1-8)

Les textes de ce jour nous invitent à méditer sur deux fondamentaux de notre vie chrétienne : la prière et la foi.

Saint Paul nous invite à la prière pour tous les hommes. L’objectif est que tous, sans distinction, puissent découvrir les bienfaits de la prière, source d’une « vie dans la tranquillité et le calme, en toute piété et dignité ». Et il englobe tous les hommes, y compris « les chefs d’état et ceux qui exercent l’autorité. » Et c’est le Christ Jésus qui est le médiateur entre Dieu et les hommes. Qu’en est-il de ma prière ? N’est-elle pas, avec la Parole de Dieu, le terreau dans lequel s’enracine ma foi ?  Nous avons de multiples occasions de prier : seul(e), retiré(e) dans notre chambre (Mt 6-6), en communauté au  travers de l’eucharistie ou les veillées de prière (la prochaine aura lieu  en octobre à 20h30 à la crypte de Sainte Jeanne d’Arc), la messe qui prend son temps et d’autres propositions au sein de notre communauté . Alors, n’hésitons pas à nous tourner vers Jésus et Marie pour leur exprimer nos demandes, mais aussi et surtout pour rendre grâce pour tout ce qui nous est donné. Et nous avons maintes demandes de Marie, en des lieux variés, où à chaque fois elle nous exorte de prier son Fils.

Concernant nos prières de demande, soyons comme le centurion de l’évangile de ce jour plein de foi en Jésus, lui qui connaît ce dont nous avons besoin, avant même que nous l’ayons exprimé. Le centurion est tellement confiant qu’une parole de Jésus suffit pour que son esclave soit guéri. Où en suis-je avec ma foi ? Un jour, un prêtre disait que la foi est un chemin et que nous sommes toujours avec des hauts et des bas ; la foi se construit, comme le Seigneur se laisse trouver. Encore faut-il le chercher !

Demandons à Jésus, par l’intercession de Marie, de nous aider à entrer dans la prière et ainsi, de cultiver notre foi pour chaque jour davantage nous rapprocher de Celui qui est à l’origine de tout . Que cette démarche puisse rayonner autour de nous pour apporter à notre entourage la joie et la paix et lui donner envie de cette Rencontre de Jésus.

Gérard Kintzig


Dimanche 17 septembre

Commentaire de l’évangile du jour : « Je ne te dis pas de pardonner jusqu’à sept fois, mais jusqu’à 70 fois sept fois » (Mt 18, 21-35)

En ce temps de rentrée, je me plais à m’imaginer assise à proximité de Pierre, pour écouter l’enseignement du Maître. Cours d’arithmétique ou de philosophie… je ne saurais dire.

Pierre, tel le bon élève, interroge Jésus à propos du Pardon à accorder à un frère ayant commis une faute envers lui. Sa proposition « jusqu’à 7 fois » pourrait sembler généreuse de prime abord ! La réponse du Maître est déconcertante : 7 fois 70 fois… Soit 490 fois ! Quel changement d’échelle ! Nous voici invités à oublier nos petits calculs d’apothicaires… Encore plus quand nous réalisons le montant de la remise de dette du roi en faveur de son serviteur débiteur : dix mille talents correspondent à soixante millions de pièces d’argent !

En fin pédagogue., comme à son habitude Jésus va recourir à l’exercice dans lequel il excelle, celui de la parabole. Essayons de prendre  la pleine mesure de ce qui nous est raconté en nous mettant tour à tour à la place du roi, du serviteur débiteur, de son compagnon et des autres personnages attristés par ce dont ils sont témoins. Pour nous aider à entrer dans la compréhension de ce texte,
l’Eglise nous a rappelé, jeudi, au travers de la fête de la Croix Glorieuse, la manière de Dieu de nous sauver en donnant sans compter et en pardonnant sans calculer ! Vendredi, en faisant mémoire de » Notre Dame des Douleurs », nous avons été invités à nous rappeler que Dieu se fait proche de l’humanité en souffrance, dans sa propre vulnérabilité de Dieu fait homme, mort sur le bois de croix pour le Salut du Monde, sous le regard de Marie, en pleurs.

Notons que le roi de la parabole est dans un premier temps « saisi de pitié » et qu’il pardonne. Confronté  à l’indignation des autres serviteurs, témoins de l’attitude indélicate du serviteur vénal après sa remise de dette, sa colère se traduira dans ces mots : « Ne devais tu pas avoir pitié de ton compagnon comme moi même j’ai eu pitié de toi ? »… La phrase du Notre Père ne résonne-t-elle pas en écho : pardonne nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés…

N’est-ce pas en nous ancrant dans le pardon reçu gratuitement et généreusement que nous trouvons  ou trouverons la force de pardonner à notre tour ? Nous savons chacune et chacun combien pardonner peut rester  difficile parfois… Même si pardonner n’est pas forcément synonyme de réconcilier ou d’oublier. Souvenons nous que nous sommes bénéficiaires du Pardon alors que nous n’avons rien fait pour le mériter. Accueillir la miséricorde divine, offerte gracieusement, n’est-ce pas saisir l’invitation à  imiter notre Seigneur… Sans compter, sans calculer !

Même si nous avons l’impression que le Pardon n’est pas toujours à notre portée, gardons l’assurance qu’il est possible avec l’aide du Très Haut qui le premier nous a aimés et pardonnés, sans conditions. Prenons la main que Dieu nous tend… Demandons Lui la grâce de l’humilité pour demander pardon à ceux que nous avons offensés et pour accorder notre pardon à ceux qui nous ont offensés.

Danielle Schuck


samedi 6 septembre

Commentaire de l’évangile du jour : « Pourquoi m’appelez-vous en disant : “Seigneur ! Seigneur !” et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Lc 6, 43-49)

« Pourquoi m’appelez-vous en disant : Seigneur ! Seigneur ! Et ne faites-vous pas ce que je dis » Jésus fait appel à des images de bon sens pour nous évoquer le lien entre le cœur de l’homme c’est-à-dire son intériorité et ses actes c’est-à-dire l’extérieur.

Vie et fécondité en spiritualité jaillissent de l’intérieur, d’une intimité avec Dieu qui est Amour, rien qu’Amour. On ne rencontre pas Jésus dans les mots, fût-ce dans ceux qui le désignent explicitement « Seigneur, Seigneur », ni même dans les pensées ou représentations si le cœur n’est pas orienté vers lui véritablement. Et qui-y-a-t-il de plus intime à l’homme que son cœur ? Le chemin du cœur est la voie spirituelle par excellence d’unification de l’être. C’est là dans le cœur que l’homme rencontre Dieu, est saisit par lui et que Dieu peut l’envahir corps-âme-esprit. « L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon » le cœur est la racine de tout, il régit tous les organes et une fois qu’il est possédé par la grâce, c’est alors qu’elle règne sur toutes les pensées et tous les membres. C’est là que l’homme rencontre Dieu et s’unit à lui et c’est par là aussi que l’homme est dans un véritable face à face avec ses frères et que la communion avec eux est possible.

Cette plénitude de l’unité à laquelle chacun aspire, le Christ nous l’offre par toute sa vie. Il est, lui, parfaitement homme et parfaitement Dieu, le Chemin de retour et de libération. Suivre le Christ, « Quiconque vient à moi, écoute mes paroles et les met en pratique », est sauvé nous rappelle Paul dans sa lettre à Timothée. Un aphorisme dit aussi, « Hors du cœur, l’homme est sans domicile, mais dans son cœur, il est à la fois chez lui et chez Dieu ». Vivre de cette relation intime avec Dieu ne va pas sans la nécessité de pénétrer son cœur sans quoi nous risquons de faire fausse route. Ce sont deux facettes d’une même réalité et qui relève d’une décision de chaque instant adressée à notre liberté, détermination sans répit de tout ordonner à son cœur et de l’offrir sans partage à Dieu !

Ce mouvement vers l’intérieur de soi n’est pas sans la présence vivante et attractive de Dieu au dedans. Ce rayonnement de la grâce est alors la réponse de Dieu à un don aussi total. Dieu se donne totalement à un homme qui se donne totalement, sans quoi il ne peut y avoir de communion profonde avec Lui. La liberté est ici absolue ; la décision appartient entièrement à l’homme. C’est sa réponse libre à l’appel de Dieu, sa foi, sa capacité à aimer qui va déterminer de la solidité et fécondité de sa vie.

Demandons au Seigneur de fortifier notre foi et de nous encourager sans cesse à sacrifier tout ce qui nous détourne de lui et empêche notre cœur d’aimer totalement et en vérité. Soyons des guetteurs de lumière et d’amour !

« L’amour ne fait rien de mal au prochain. Donc le plein accomplissement de la Loi, c’est l’amour » (Rm 13,10)

Myriam Duwig


Vendredi 15 septembre

Commentaire de l’évangile du jour: « Ton cœur sera transpercé par une épée » (Lc 2, 33-35)

Nous faisons mémoire aujourd’hui de la bienheureuse Vierge Marie des Douleurs, et la liturgie nous propose deux extraits d’évangile, l’un tiré de saint Jean – Marie, au pied de la Croix, reçoit Jean pour fils qui la prend pour mère – et l’autre, tiré de saint Luc – le vieillard Syméon prédit à la toute jeune Marie que son âme sera traversée d’un glaive.

Je me suis toujours demandée pourquoi Syméon avait énoncé cette tragique prédiction. Certes, Syméon, nous dit l’évangile était totalement habité par l’Esprit Saint : « l’Esprit Saint était sur lui (…) Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple » (Lc 2, 25-27) ; il avait donc une connaissance extra-ordinaire, quasi supra-naturelle, de faits qu’il aurait dû ignorer – l’enfant qui provoque la chute et le relèvement de beaucoup en Israël, le glaive qui transperce Marie – mais enfin, on n’a pas idée ! Quand quelqu’un vous annonce, par exemple, qu’il va être opéré des dents de sagesse, vous résistez à la tentation de lui raconter les effroyables suites opératoires de votre cousin Gaston – parce que c’est précisément cette histoire-là, longue, compliquée, douloureuse, qui vous vient à l’esprit – mais vous vous enquerrez plutôt du nom du chirurgien, de la date et du lieu de l’intervention, du nombre de dents à enlever… Syméon, après la chute et le relèvement, aurait pu omettre le glaive et enchaîner avec les nuits, la fatigue de la jeune mère, et la prise de poids du nouveau-né. Non, Syméon ne s’est pas auto-censuré et il a suivi l’inspiration du Paraclet, infligeant à Marie de façon prématurée une terrible douleur – et je me demande toujours dans quel but : quel bien pouvait-il en découler ?

L’ablation des dents de sagesse permet peut-être de trouver une réponse à cette question. Quand on va être opéré des dents de sagesse, et qu’on s’est un peu penché sur la question des suites opératoires – en essayant de ne plus penser au cousin Gaston – on fait provision de compote, de purée Mousseline®, de crèmes dessert, et on se réjouit de pouvoir encore déguster un steak, croquer dans une pomme, mordre dans un sandwich… L’avertissement de Syméon avait à mon avis pour objectif d’inviter Marie et Joseph à chérir chaque moment passé avec Jésus, à se délecter de sa présence, à se réjouir de chacun de ses progrès.

Les fêtes qui ornent la liturgie sont comme des pierres précieuses : elles ont de multiples facettes, les unes grandes, les autres petites, qui toutes contribuent à mettre la pierre en valeur, à révéler toute sa beauté. La toute petite facette découverte aujourd’hui nous permet de prier ainsi : Vierge Marie des Douleurs, aidez-nous à goûter pleinement chaque instant passé avec nos enfants.

Marie Julie Leheup


14 septembre – La Croix Glorieuse

Commentaire de l’évangile du jour :« Il faut que le Fils de l’homme soit élevé » (Jn 3, 13-17)

Nous célébrons aujourd’hui la fête de la croix glorieuse. L’Église nous invite à contempler le Christ crucifié et nous dit que cette croix est glorieuse ! Ce n’est pas évident pour nous de voir la croix comme quelque chose de glorieux. Comment comprendre l’esprit de cette fête ?
La croix du Christ est glorieuse puisqu’elle nous révèle son amour et sa miséricorde infinis pour chacun de nous. Le Christ sur la croix a donné sa vie pour nous ! Il a offert sa souffrance au Père pour nous sauver.

Dans l’Évangile de ce jour, le Christ rencontre le pharisien Nicodème. Jésus choisit une image de l’Ancien Testament pour lui révéler sa croix glorieuse. Il fait un parallèle entre sa croix et le serpent de bronze que Dieu avait demandé à Moïse d’élever sur un mât afin de sauver les Israélites des morsures de serpent dans le désert, conséquence de leur querelle avec le Seigneur. Ils n’avaient qu’à poser leur regard sur ce serpent de bronze pour être sauvé du venin des vipères. Dieu utilise ce symbole pour sauver son peuple dans le désert. Le Christ, comme le serpent de bronze, sera élevé sur la croix. Il prendra sur lui nos péchés devenant ainsi, à son tour, un signe de notre péché, de notre mort, de notre condamnation. Mais par sa mort il entraînera la destruction de notre péché et de la mort. Il mettra fin à notre condamnation. Nicodème qui connaissait bien les Écritures a dû certainement comprendre ce parallèle présenté par le Seigneur.

Alors rendons grâce au Christ qui nous sauve du péché et de la mort dans le désert de notre monde. Posons sur lui notre regard avec foi, comme les Israélites dans le désert, afin de recevoir son salut.

Julien Quenouille


Mercredi 13 septembre

Commentaire de l’évangile du jour: « Heureux, vous les pauvres. Mais quel malheur pour vous, les riches » (Lc 6, 20-26)

Les béatitudes formulées par l’évangéliste Luc ont de quoi nous troubler. Elles nous troublent dans un contexte national et international fragile, dans un monde où quantité de foules sont meurtries, dans leur chair par la guerre, les tremblements de terre, les famines, dans leur esprit par le mal-être de beaucoup, inquièts de l’avenir et avant cela de leur quotidien. Comment accueillir cette parole alors : « Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous. Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés. Heureux, vous qui pleurez maintenant,
car vous rirez. Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme » ?
Mais ces béatitudes ne sont pas une promesse pour aujourd’hui. En cela, l’évangéliste fait le constat que le mal et la souffrance sont des réalités, mais il ne s’y arrête pas à et nous montre un chemin qui, malgré ce mal et ces souffrances, est un chemin de bonheur. Et Jésus, Fils de l’Homme, en est le garant.  C’est la promesse d’une félicité qui ne se limite pas au bonheur de l’homme et de l’homme seul, coupé de Dieu : « Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel. » On ne peut comprendre ces paroles sans les lire à la lumière de leur négatif : « Quel malheur pour vous, les riches, car vous avez votre consolation ! Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim ! Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez ! ». La richesse est-elle un mal en soi ? Faut-il reprocher à celui qui réussit et qui gagne honnêtement et bien sa vie de le faire ? Est-il voué au malheur ? Manger à satiété, est-ce un mal en soi ?  
Que nous dit l’évangéliste du vrai et du faux bonheur ? Le faux bonheur, c’est se suffire des satisfactions d’ici-bas, dans un souci de plaisir égoïste et replié sur soi, qui nous empêchera de connaître le vrai bonheur, la vie avec Dieu et avec les autres. Tout dans la Bible et dans l’histoire de notre humanité nous indique que l’homme est fait pour aimer. Dieu est amour, et il n’y a pas d’amour sans don.  Prenons le temps aujourd’hui de regarder ce que nous avons reçu, ce qui nous profite. Cela participe-t-il à mon bonheur ? A celui des autres ? Et si je faisais un pas vers les autres, et si je décidais, avant de m’inquiéter de ma satiété, de savoir ce dont a besoin mon prochain ? N’y a-t-il pas dans cette voix un plus grand bonheur à trouver ?

Heloïse Parent


Partager