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Solennité du Sacré Cœur de Jésus

Commentaire de l’évangile du jour (Lc 15,3-7)Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue

La Solennité du Sacré Cœur de Jésus puise sa force dans une vérité simple et intense : au centre de notre foi se trouve l’amour du Christ.

La liturgie d’aujourd’hui nous offre une perle précieuse extraite de l’évangile de Luc- le berger qui porte sur ses épaules la brebis perdue et invite chacun et chacune à la joie.  Curieusement, Jésus nous présente une image à l’envers : ce n’est pas la créature qui cherche son Seigneur, mais le Seigneur qui part à la recherche de sa créature qui s’est maladroitement égarée et perdue. Lorsqu’il l’a trouvée, plein de de joie il la charge sur ses épaules. L’expression dit la certitude du berger de retrouver la brebis. En effet, le Berger a cherché avec persévérance, sans tarder, sans craindre les ronces et les falaises, sans dédaigner de se salir…, il a rejoint sa brebis là où il était allé et l’a retrouvée.

La vérité de cette fête du Sacré Cœur de Jésus est énorme : le Christ nous a aimés et nous aime intensément, sans compromis, avec force, avec fidélité. Si nous sommes chrétiens, c’est parce que nous avons découvert que nous sommes aimés d’une manière libre. Et de l’amour du Christ, nous avons découvert l’amour du Père, à travers le Maître nous avons connu le vrai visage de Dieu, l’amour concret, celui du Christ.

Ses choix, son don définitif de lui-même sur la croix, aller jusqu’au bout, aimer ceux qui ne l’aimaient pas, s’abandonner à la volonté meurtrière de l’humanité, redéfinissent la notion d’amour et de sacrifice. Une puissance acquise par le Christ en chargeant ses épaules du bois de la croix : « Il a pris sur lui nos souffrances, dit encore Is (53,4) pour nous libérer du poids du péché qui pesait sur nos épaules et nous ramener à la maison, non comme des esclaves mais comme des enfants. »

Abbé Emmanuel A.

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