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Dimanche 26 juin – 13ème dimanche du temps ordinaire

Commentaire de la deuxième lecture du jour : « Vous avez été appelés à la liberté » (Ga 5, 1.13-18)

Libérés, délivrés… Vous connaissez la chanson ! Oui, Il nous faudrait, comme dans le dessin animé de Disney oser crier que par l’action du Christ, nous avons été libérés ! Nous réjouir qu’en donnant sa vie, Jésus nous a permis de vivre loin du joug de l’esclavage de la chair, c’est à dire de nos désirs humains. C’es peut-être déstabilisant, mais nous savoir aimés inconditionnellement par Dieu, qui va jusqu’ à se livrer totalement pour nous sur la croix, voilà qui devrait nous marquer. Pourtant, force est de constater que chrétiens, confirmés, vivants de l’Esprit, nous ne sommes pas toujours ou vraiment libres…

D’ailleurs, Saint Paul dans ce passage rajoute une petite phrase qui n’est pas anodine : « Mais que cette liberté ne soit pas un prétexte pour votre égoïsme ; au contraire, mettez-vous, par amour, au service les uns des autres » ! Aïe. Voilà la condition sine qua none de cette liberté : la mettre au service de nos frères ! C’est à dire vivre cette liberté comme un don de Dieu, à la fois pour nous, mais aussi pour les autres. Et donc devenir, d’une certaines manière, redevables de cette liberté, ce qui finit par aboutir à un non sens quand ce n’est pas tous simplement une antagonisme pur : nous voilà esclaves de cette liberté !

Mais il y a un mot qui change tout : « mettez-vous, par amour, au service les uns des autres » ! L’amour ! La botte secrète de Dieu, et le moteur le plus parfait pourl’homme ! L’amour qui permet de vivre noter vie non pas comme un don à faire, mais comme un reçu ! L’amour, souvenez-vous, « prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, (…) il ne cherche pas son intérêt (…) il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout. » (1 Co 13, 4-7) L’amour, c’est celui qui nous tourne vers les autres, et qui au final nous transforme en canal : Nous recevons l’amour du Père et nous le redonnons aux autres. Et comme par capillarité, nous en recevons une part non négligeable. C’est ce qui est arrivé à Jésus, c’est qui peut nous arriver si l’on accepte de vivre de cette manière. Librement… Oui, libérés, délivrés, de nos égoïsme, de notre recherche de bonheur, qui se laisse atteindre lorsqu’il ne se cherche plus, lorsque le don de nous nous permet de trouver notre épanouissement auprès des autres, grâce à Dieu.

Libérés, délivrés… On essaye ???

Stéphane Jourdain

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