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Méditations de la Parole de Dieu

Dimanche 28 avril – 5ème dimanche de Pâques

Commentaire de l’évangile du jour : « Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit » (Jn 15, 1-8)

Demeurez en moi, comme moi en vous. Voici une parole forte de Jésus. Demeurez en moi ! Ce n’est pas évident de demeurer avec Jésus. Ce n’est déjà pas évident de demeurer tout court à un endroit, d’être avec quelqu’un sans penser à ce qui va suivre, à ce qu’on va faire demain. Demeurer, c’est exigeant ! Ca implique de se poser, de s’arrêter. Et Dieu sait qu’aujourd’hui, dans notre société, c’est dur à faire !

Et voilà que dans notre société, qui nous offre tout un panel de propositions diverses, pour que chacun puisse s’épanouir là où il le désire, Jésus vient nous dire de demeurer. Quelle folie pourrait-on dire. Heureusement qu’on le connaît et qu’on sait qu’il vient toujours nous prendre à conte pied.

Dans cet évangile, Jésus nous propose de construire notre vie, de la développer. De porter du fruit. Et pour cela, il faut que le sarment soit en lien avec la vigne, qu’il soit taillé par le vigneron, afin qu’il donne des raisins. Oui, Jésus nous dit textuellement, qu’il nous faut restés attaché à lui, qu’il nous faut nous laisser travailler par le Père, grâce à l’Esprit Saint, pour porte du fruit, pour vivre notre vie de Foi, notre vie de chrétiens.

Et puis, rassurons-nous ! Nous ne sommes pas les premiers à vouloir rester attachés à Jésus, et à avoir des difficultés pour le faire. Regardons le nombre de saints qui ont été tentés, qui ont dû combattre… Oui, le vouloir, parfois, ça ne suffit pas. Il faut la présence d’un autre, d’une personne qui nous guide, qui vient émonder le sarment que nous sommes. Il nous faut l’aide d’un « grand frère » ou d’une « grande soeur », d’un « vigneron adjoint », qui nous stimule et nous pousse dans la bonne voie ! Alors rendons grâce pour toutes ces personnes, et demandons au Seigneur de porter du fruit et d’être , nous aussi, ces vignerons adjoints pour nos frères.

Stéphane Jourdain


Samedi 27 avril

Commentaire de l’Évangile du jour: « Celui qui m’a vu a vu le Père » (Jn 14, 7-14)

Après que Thomas ait interrogé Jésus sur le chemin (Jn 14,5), Philippe lui a demandé de montrer Dieu le Père à ses disciples (v. 8). On ne sait pas exactement de quelle manière Philippe voulait voir Dieu, car selon la croyance commune des Juifs, personne ne pouvait voir le Dieu saint et ensuite vivre (voir Ex 33,20). Quoi qu’il en soit, le désir de voir Dieu est un désir légitime. Dieu a réalisé ce désir qu’Il avait placé dans le cœur de l’homme. En Jésus, Verbe fait chair et Fils de Dieu, nous pouvons voir Dieu avec nos yeux physiques.

« Celui qui me voit voit le Père » (v. 9). En regardant le visage de Dieu en Jésus, non seulement nous ne mourrons pas, mais nous vivrons. Selon la conception juive, le messager est le représentant complet de celui qui l’a envoyé. Jésus était un messager pour le Père d’une manière merveilleuse. Il ne fait qu’un avec Dieu qui l’a envoyé : « Je suis dans le Père, et le Père est en moi » (v. 11). Les paroles qu’il a prononcées, il ne les a pas prononcées de lui-même. Les choses qu’Il fait, Il ne les fait pas tout seul. « Le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres » (v. 10). En regardant ce que Jésus a fait, nous réalisons que c’était l’œuvre du Père. Le Père accomplit son œuvre à travers son Fils, Jésus.

« Celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père » (v. 12). Nous sommes encore au temps de Pâques, le temps de la vie victorieuse. Jésus est retourné vers le Père et est entré dans la gloire. Lorsque nous croyons en Lui, lorsque nous adhérons au Ressuscité si puissant, nous pouvons faire les mêmes choses que Lui : chasser les démons, guérir les malades et ressusciter les morts (cf. Mc 16,17-18 ; Ac 9, 34.40). Et comme Jésus, la grande chose que nous pouvons faire pour le monde d’aujourd’hui, c’est d’aimer, d’aimer comme le Maître a aimé, d’aimer jusqu’à donner notre vie.

Soyons audacieux et demandons au nom de Jésus, car nous savons qu’Il n’abandonne pas ceux qui mettent leur confiance en Lui. Tout cela pour que le Père soit glorifié dans le Fils (v. 14).

Paul Van Doan NGUYEN


Vendredi 26 avril

Commentaire de l’Évangile du jour: « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14, 1-6)

  Quelle est la voie qui conduit au Ciel ? Facilement, nous répondrons qu’il s’agit du Christ. Cela est vrai, et c’est ce que nous rappellent les lectures de ce jour. L’Ancien Testament annonçait déjà l’espérance du Ciel et la venue d’un Sauveur. Et Jésus, par sa vie, par son exemple, nous indique comment parvenir au Ciel. Voilà quelle promesse était annoncée par l’Ancienne Alliance ; et cette promesse, Jésus fils de Dieu l’accomplit par sa résurrection.

 En poursuivant l’annonce de la Résurrection (comme le font les lectures depuis Pâques), les lectures de ce jour insistent sur ce qui constitue le socle de la vie chrétienne : Jésus est Celui qui nous permet de voir Dieu et Il nous conduit à Lui. Jésus est la seule voie de connaissance de Dieu, Il est l’unique voie du salut parce qu’Il est le seul à avoir révélé aux hommes l’amour de Dieu dans sa plénitude, en donnant sa vie. Par la connaissance du Christ, nous pouvons atteindre Dieu. Jésus annonce la voie à suivre pour y accéder : c’est sa propre vie qui représente pour nous le seul Chemin qui nous mènera vers Dieu. Or, ce Chemin est pleinement accompli par la résurrection de Jésus, Le socle de la vie chrétienne, c’est croire que Jésus accomplit la promesse annoncée par les prophètes en indiquant le chemin à suivre pour être sauvé dans la Gloire de Dieu ; c’est croire qu’Il est le Chemin, et ce faisant, croire que la Résurrection permet d’accéder à Dieu et au Ciel. C’est Lui qui nous mène à Dieu, il est le Chemin vers Dieu et puisque sa vie s’accomplit par la mort et la résurrection alors, et puisqu’Il s’est fait semblable à nous dans la mort (Ro, 6, 5), nous aussi nous croyons que notre vie s’accomplira dans la résurrection. Croire que Jésus est vraiment ressuscité, c’est croire qu’Il est l’accomplissement de la Bonne Nouvelle, qu’Il est bien le fils de Dieu, qu’Il est en train de nous « préparer une place ». Jésus est le point de départ de la route de tout croyant parce que l’espérance de vivre avec Lui pour l’éternité est l’objectif qui, dès le départ, nous fait avancer. On n’avance que par lui, en contemplant sa Vie et son Amour, en cherchant à les imiter et pour arriver au bout du chemin, nous ressuscitons. Voilà la Bonne nouvelle que la mort de Jésus nous a révélée. Il nous prépare une place au Ciel, parce qu’il y est déjà présent et il nous a tracé le Chemin pour que nous puissions, nous aussi, vivre dans une éternelle béatitude.

  Voilà ce à quoi nous nous engageons en tant que catholiques : à suivre l’exemple du Christ, à Le contempler, à écouter sa Parole, à la mettre en pratique, parce que la recherche de la perfection de la vie du Christ est le SEUL chemin qui peut conduire au Ciel, Ciel espéré depuis les prophètes de temps anciens. « Pour aller où je vais, vous savez le chemin » : il suffit de contempler ce que Jésus a vécu, pour connaître l’espérance qui nous fait vivre, nous, en tant que Chrétiens.

Guillemette et Louise


Jeudi 25 avril

Commentaire de l’Évangile du jour: « Proclamez l’Évangile à toute la création » (Mc 16, 15-20)

Tout juste avant son ascension, Jésus s’adresse une dernière fois à ses disciples par un appel à la mission : toute la terre est appelée à être évangélisée ! Ce trésor de ce Jésus ressuscité, ce Fils de Dieu qui s’est donné au monde, doit être connu de toutes les nations. Et ce, par l’intermédiaire de Ses disciples.

Jésus évoque les (petits) miracles qui se produisent grâce à ceux et celles qui, par l’intermédiaire des disciples, croient en Lui ; Il parle d’actions concrètes qui font reculer le mal, qui apportent la paix et redonnent vie. Le Seigneur utilise l’image du serpent ou du poison mortel comme un symbole du mal que nous retrouvons dans le monde. Tous nous sommes contaminés par ces poisons (jalousie, violence, addictions, paresse, mensonge, etc) et devons les combattre afin qu’ils ne détruisent pas notre vie.

Bien sûr, les disciples d’aujourd’hui, c’est nous ! Jésus nous invite à mettre la main à la pâte. Nous devons aussi aider les autres à trouver la force de chasser le mal, à se tourner vers Dieu, et soulager leurs corps et leurs âmes. Jésus nous assure qu’Il est avec nous, là où nous sommes, dans l’état de vie dans lequel nous nous trouvons.

Seigneur, merci pour tes premiers apôtres qui ont cru en Toi et qui ont fait preuve d’un immense courage en partant évangéliser les nations par toute la Terre.

La fête de l’Ascension est une bonne occasion de renouveler notre élan apostolique et notre désir de conduire les âmes au ciel, comme les premiers disciples l’ont fait.

Annonciade de Vigneral


Mardi 23 avril

Commentaire de l’Évangile du jour: « Le Père et moi, nous sommes UN » (Jn 10, 22-30)

Nous voici  aujourd’hui dans le Temple de Jérusalem, le jour de la fête de la dédicace, célébrant  la purification et de la consécration de ce lieu après des souillures subies  par le passé. C’est au cours de cette fête marquée par des illuminations, que  Jésus, « Lumière du Monde », va et vient dans le Temple, suscitant l’attention des juifs présents et leur interpellation incisive : « Combien de temps vas –tu nous tenir en haleine ? Si c’est toi le Christ dis- le nous ouvertement ». Et si nous aussi nous prenions le temps de nous rapprocher de Jésus et de lui confier les demandes qui nous animent.

C’est dans ce contexte que Jésus se désignera  comme l’Envoyé, le Consacré par le Père, après avoir évoqué l’image des brebis dont Il est le  berger, constatant au passage que ses auditeurs  ne font pas partie de ce troupeau. Jésus s’identifie ainsi au Messie, titre déjà évoqué dans les chapitres précédents, par les premiers disciples (Jean1 ; 41), par la Samaritaine (jean 4, 25), par quelques juifs qui doutaient encore (jean 7, 26).Il déclare « Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main. » Sa main et celle du Père ne font qu’Une !Jésus en affirmant une unité d’action et une volonté commune entre Lui et son Père attise davantage  la colère des religieux hostiles. Cette déclaration est reçue comme un blasphème, une marque d’opposition à l’autorité religieuse établie. Des juifs saisiront des pierres pour le lapider !

Mais tout n’est pas vain ! Beaucoup crurent et croiront en Lui ! Occasion de prendre conscience que l’accueil du Messie est don de Dieu ; Occasion de réentendre que, jour après jour, Dieu garde  chacune et chacun, dans la paume de Sa  main et que personne ne peut nous en  arracher, tout particulièrement dans le combat du doute, de la solitude, de l’épreuve… J’accueille la promesse de proximité qui m’est offerte à la fois par le Père et par le Fils unifiés. « Mes brebis écoutent ma voix ; (…) elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main »…Que cette Parole  nous accompagne et nous invite à prier le Psaume 22 .

Danielle SCHUCK

 

 

 

 


Lundi 22 avril

Commentaire de l’Évangile du jour: « Moi, je suis la porte des brebis » (Jn 10, 1-10)

En ce temps pascal où nous continuons de fêter Jésus-Christ, Agneau Véritable qui dans sa mort et sa résurrection donne sa vie pour nous sauver du péché, nous méditons l’image du bon berger. Car Jésus est le bon pasteur, qui donne sa vie pour ses brebis. Image que nous connaissons bien, et nous avons tous à l’esprit toute l’iconographie d’un Jésus conduisant son troupeau et portant la brebis perdue ou fragile sur ses épaules. Pourtant, s’il est question du bon et vrai berger, c’est bien que nous avons besoin d’être sauvé, d’être conduit. Déjà l’évangile d’hier nous mentionnais le berger mercenaire, comme un négatif du Christ Jésus : le berger mercenaire, voyant venir le loup, abandonne ses brebis et s’enfuit, car les brebis ne comptent pas vraiment pour lui, et le loup s’empare des brebis et les disperse… Aujourd’hui nous découvrons la figure du voleur, du bandit, qui pénètre dans l’enclos sans passer par la porte, en escaladant le mur. Deux dynamiques s’opposent : d’un côté la vie, de l’autre la mort, d’un côté l’unité et de l’autre la dispersion. Jésus n’emploie pas ce langage imagé pour susciter une adhésion peureuse qui nous pousserait à aller à Lui par crainte du mercenaire ou du voleur, et nous le savons bien, si nous pouvons être tentés par le mal, et si le mal, la jalousie, l’envie, que sais-je, s’immiscent en nous sournoisement tel un voleur, c’est avec notre conscience et librement que nous y adhérons. C’est avec cette même conscience et avec toute notre liberté que nous sommes invités à écouter la voix du seul, vrai et bon berger, Jésus, qui ne cherche pas à rassembler son troupeau à sa suite pour sa propre gloire, mais qui donne sa vie et se donne à nous quotidiennement pour notre propre salut. « Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé (…) je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance » : qui d’autre, si ce n’est le Christ Jésus, nous propose un chemin de paix, de pardon, de charité, d’unité, d’espérance, alors que tout dans notre monde nous tire vers la discorde, le conflit, la rancune, l’égoïsme, l’individualisme, la désespérance ?

Héloïse Parent


Dimanche 21 avril

Commentaire de l’Évangile du jour: « Nous verrons Dieu tel qu’il est » (1 Jn 3, 1-2)

En ce dimanche de la quatrième semaine du temps pascal, l’Église invite tous ses membres à prier pour les vocations. Car il est noble de prier pour toutes personnes qui sentent l’appel au mariage, au sacerdoce ministériel  (prêtrise) et à la vie religieuse sous toutes ses formes selon le dessein de Dieu ; l’Église prie aussi pour ceux et celles qui vivent  déjà leur vocation tout en suppliant Dieu de semer encore le désir au sacerdoce, à la vie religieuse et au mariage. Et c’est en ce sens que des communautés de paroisses organisent, ce dimanche ou durant la semaine, des assemblées de prière pour les vocations. L’Église prie le Ressuscité en ce temps de Pâques pour les vocations.

En ce dimanche communément appelé dimanche des vocations, Jésus se présente comme le bon Pasteur ; celui qui prend soins et défend les siens ; en situation difficile, il ne les abandonne pas ; « ll est avec nous le Seigneur de l’univers, citadelle pour nous le Dieu de Jacob », dira le psalmiste (psaume 45). Confiance ! Jésus le vrai berger est avec les siens. « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mat 28, 20). La mission du berger est de conduire le troupeau dans ses mouvements à la recherche du pâturage et de le défendre contre les prédateurs ; le berger soigne les brebis blessés et va à la recherche celles qui se sont égarées. Confiance Jésus Christ prend soin des siens.

« Je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent »

Étant homme et Dieu, il est vrai que Jésus Christ connaissent les siens. Et Jésus dit que les siens le connaissent à leur tour. Il se pose ici la question de la vraie connaissance de Jésus par les siens. Car du niveau connaissance que les disciples ont de Jésus dépendra leur fidélité au maître. Il est vrai que la connaissance de Jésus arrive surement par l’obéissance à la Parole de Dieu et à la vie de prière.

Bon dimanche du bon Pasteur ! Bon dimanche des vocations

Benoit Satchi


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