Soutenir l'Eglise
Trouver ma paroisse
Espace Membres

Dimanche 13 mars – 2ème dimanche de carême

Commentaire de l’Evangile du jour : « Pendant qu’il priait, l’aspect de son visage devint autre » (Lc 9, 28b-36)

Sur la montagne… une nuée… Jésus fut transfiguré… littéralement métamorphosé !

A chaque fois qu’il m’est donné de lire ce magnifique passage de la transfiguration, je regrette de ne pas avoir de talents de cinéaste tant le pouvoir visuel de cette scène est puissant !

En contemplant cette scène comment ne pas entrevoir des liens avec l’ancien Testament en Exode 24… la montée de Moïse sur le Sinaï où il reçut la révélation de Loi, de l’Alliance de Dieu avec les hommes. Ici nous assistons à une nouvelle révélation du Père, en faveur de son fils cette fois, et cela en présence de Pierre, Jacques et Jean, le trio des premiers appelés parmi les Douze !

Ils vont être les témoins privilégiés de cet évènement pour le moins extraordinaire… L’éclat des vêtements blancs ne rappelle-t-il pas le vêtement blanc comme neige du vieillard dans la vision de Daniel ? L’apparition d’Elie et de Moïse s’entretenant avec Jésus témoigne sans doute du lien entretenu, selon la tradition juive entre ces deux prophètes et Dieu “qui continuaient à vivre en Lui”. Elle illustre également le retour attendu d’Elie pour tout restaurer sur la terre, indiquant aussi le passage obligé à l’étape suivante qui se profile à l’horizon proche : “Le fils de l’Homme souffrira beaucoup et sera méprisé” ! évoquée en sous-entendu dans le verset “ils parlaient de son départ qui allait s’accomplir à Jérusalem”.

Pierre est heureux malgré la crainte palpable ; il exprime sa joie en disant “il est bon que nous soyons ici”. Il appelle Jésus Rabbi, c’est à dire Maître. Il propose de dresser trois tentes comme s’il voulait que cet instant de grâce se prolonge ! Mais La nuée qui vint les recouvrir de son ombre et la voix annonçant : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi, écoutez-le ! » mit fin aux suggestions de Pierre. Jésus devient plus que le Maître, plus qu’Elie et Moïse ; Il est le Fils déclaré de Dieu, l’Unique, le Bien Aimé. La voix du Père les invite à l’écouter jusqu’au bout de ses déclarations y compris dans l’annonce de Sa Passion, de Sa mort et de Sa résurrection aussi inaudibles soient-elles ! Ils ont vu, ils ont entendu ! Et pourtant le chemin qui s’ouvre devant eux doit rester encore bien mystérieux… d’autant plus qu’ils sont appelés au silence en descendant de la montagne ! Silence pour mieux méditer et porter tout cela dans leur cœur… silence pour mieux parler par la suite ?

Seigneur donne nous  d’accueillir personnellement ce moment de transfiguration comme Pierre, comme un moment de grâce, d’une  rencontre privilégiée avec toi le Père, avec ton fils bien-aimé, dans lequel ta Présence se fait plus intense, plus sensible pour nous aider à continuer à cheminer dans la confiance dans ce temps de Carême, pour nous rendre plus endurants aux épreuves et aux petites morts qui surviennent dans toute vie avec l’assurance de ton soutien indéfectible à nos côtés et de ton amour incommensurable !

Pierre, Jacques et Jean ont vécu ensemble ce temps fort de rencontre avec le Très Haut. Expérience vécue à trois qui nous nous rend attentifs aussi à l’importance de prier à plusieurs et de célébrer ensemble pour durer dans notre relation avec Dieu et avec les autres !

Alors frères et sœurs, dans les prochains jours, prions individuellement et à plusieurs, et laissons-nous transfigurer comme le Christ… car nous sommes aussi les enfants bien aimés de Dieu, appelés à vivre à sa ressemblance et promis à la résurrection… pour renouveler sans cesse notre Alliance avec Lui et rester pétris d’espérance en faveur d’un cesser le feu en Ukraine, pour rester fervents dans nos demandes d’intercessions auprès de la Vierge Marie et du vénérable Robert Schumann en faveur de la Paix !

Danielle Schuck


Samedi 12 mars

Commentaire de l’évangile du jour : Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait (Mt 5, 43-48)

« Aimez vos ennemis (…) afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux Cieux (…) car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. »


Mettre ta Parole en pratique, aujourd’hui, mon Dieu comme c’est difficile !

 

Quand tout va bien, quand l’ « ennemi » est mon voisin qui fait du bruit jusqu’à la nuit, ou un client qui passe devant moi à une caisse de supermarché, ou même un automobiliste qui « grille un feu rouge ou un stop », ça va, je peux « aimer l’ennemi » en faisant l’effort de penser que, effectivement, il est ton enfant, Père.

 

Mais, aujourd’hui, quand je vois les images de villes en feu et en ruines, quand je vois des femmes et des enfants fuir devant l’horreur de la guerre, en laissant sur place un mari, un père, quand j’entends les pleurs de parents venant de perdre un fils de 16 ans, de 18 mois, tué par « l’ennemi », comment « aimer l’ennemi » ??? Comment, Seigneur ? Dis-moi, comment aimer cet ennemi dont les chars et autres armes tuent, y compris des enfants, détruisent, y compris des écoles, dis-moi Seigneur, comment aimer « cet ennemi » ?

 

Comme seule réponse à cette question, dans mon cœur résonne ta Parole, mon Dieu…

Oui, Seigneur, tu fais lever son soleil chaque jour sur les méchants et sur les bons, tu fais tomber la pluie sur les justes et les injustes. Je suis bien obligée de reconnaitre que le soleil se lève chaque jour sur notre pays, ainsi que sur l’Ukraine, et également sur la Russie !

 

Mais quel effort je dois faire, Seigneur, pour haïr, non pas l’homme, mais ses actes !

 

Et pourtant, à mon « petit niveau » n’ai-je pas commis des actes mauvais (des actes qui excluent ou condamnent), n’ai-je pas dit des paroles blessantes (des mots qui tuent). Bien sûr, « c’était avant », et il n’y a pas de commune mesure avec ce qui se passe en Ukraine en ce moment, et cependant c’est quand même « la même chose » : de la violence, du non-amour.

 

Rien rien ne justifie jamais la violence, physique ou morale, quelques soient les armes. La langue n’en est-elle pas une redoutable ? « la langue, personne ne peut la dompter : elle est un fléau, toujours en mouvement, remplie d’un venin mortel. Elle nous sert à bénir le Seigneur notre Père, elle nous sert aussi à maudire les hommes, qui sont créés à l’image de Dieu.» (Jc 3, 8-9)

 

La violence à petite échelle entraine la violence à grande échelle (qui vole un œuf vole un bœuf ai-je appris, enfant). Mais il en est de même pour la paix ! Si je fais la paix en moi et autour de moi, avec la grâce de Dieu et l’action de l’Esprit Saint, elle se propage de plus en plus loin.

 

Alors osons, osons croire que tous, petits et grands, jeunes et vieux, nous pouvons agir pour faire advenir la paix, en posant des actes de paix, des actes d’amour, autour de nous, et en nous. En ce temps de carême, supplions notre Dieu, offrons-lui nos efforts, particulièrement ceux qui nous « coûtent » davantage, demandons-lui sa grâce, grâce de paix pour tous les peuples en guerre, pour tous les pays, pour l’Eglise, pour nos familles, pour chacun et chacune de nous. Et prions pour les persécuteurs, « afin d’être vraiment les enfants de notre Père qui est aux Cieux ».

Françoise Fuchs


Vendredi 11 mars

Commentaire de l’évangile du jour: « Va d’abord te réconcilier avec ton frère » (Mt 5, 20-26)

Cette lecture nous amène à nous interroger sur la définition que nous avons de la justice.

Le glossaire de l’Eglise catholique en France définit la Justice comme « une vertu cardinale qui consiste à donner à Dieu et au prochain ce qui leur est dû. Dans l’Ecriture, la notion de justice est indissociable de la sainteté. Dans toute la tradition de l’Eglise, l’invitation à la justice personnelle et sociable a été constante en raison de sa source évangélique. »

En effet, Jésus dis « Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux ».

Depuis la plus tendre enfance, nous apprenons dans le cercle familial, scolaire, professionnel tout comme personnel, à respecter notre prochain. Le respect au sens large à travers nos actes, nos paroles mais également nos attitudes.

Nous pouvons être les témoins ou les victimes d’actes ou de paroles qui nous semblent injustes voire intolérables…nous pouvons être blessés directement ou indirectement mais nos réponses sont en lien avec la Justice.

« Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu’un comment un meurtre, il devra passer en jugement ».

L’actualité nous amène à nous interroger sur la possibilité offerte à chacun de nous de venir en aide à des personnes qui souffrent, qui ont perdu des êtres chers, qui sont déracinées…

Nous pouvons ressentir de la peine, de l’incompréhension fasse à ces évènements mais essayons de nous souvenir que nous sommes pas là pour nous aider les uns les autres.

L’entraide et la solidarité permettra à tout un chacun de faire fasse à cette situation.

Prions pour que la Justice puisse résoudre les situations. Faisons preuve de solidarité et d’abnégation pour que ceux qui souffrent puissent reprendre confiance et poursuivre leur chemin.

C et N. L


Jeudi 10 mars

Méditation du psaume du jour :Quand je crie vers toi, Seigneur, tu réponds à mon appel. (cf. Ps 137 (138), 3a)

Ce refrain du psaume 137 (138) évoque la confiance du croyant à son Seigneur qui répond fidèlement à chaque appel de détresse. Dans le chapitre 6 de l’évangile de Matthieu, lu le jour des cendres, Jésus nous invitait à agir dans le secret de notre cœur, le secret dont Dieu notre Père est le grand maître.

La marche du temps de carême fait référence aux quarante années passées au désert par le peuple d’Israël entre sa sortie d’Égypte et son entrée en terre promise, et renvoie aussi aux quarante jours passés par le Christ au désert entre son baptême et le début de sa vie publique. C’est donc un temps de maturation spirituelle qui permet aux chrétiens de se préparer à la célébration du mystère pascal. C’est un temps de conversion et de retournement du cœur pour progresser sur le chemin de la sainteté ; un temps pour laisser le Christ habiter notre cœur afin de faire sa volonté et se laisser guider par l’Esprit Saint.

Dans ce désir de progression qualitative de notre vie spirituelle, la confiance en Dieu est un élément fondamental. Le psalmiste, qui se fait le porte-parole du peuple en exil est convaincu que Yahvé ne peut pas abandonner son peuple et que chaque fois que le peuple est en détresse et crie vers son Dieu, il lui répond favorablement. C’est la confiance dans son caractère le plus élevé et le plus béni : le croyant considère sa cause comme la cause de Dieu. Face aux difficultés de la vie, le croyant se tourne vers Dieu et crie son angoisse avec une certitude que sa prière sera exaucée. Dans ce psaume, Dieu parle au croyant et sa réponse augmente la force de son âme. C’est une expérience très rassurante, corroborée par celle de nombreux croyants qui ont trouvé dans la parole de Dieu, consignée depuis des siècles dans les Saintes Écritures, la réponse divine qui fortifie. Prions et faisons confiance à Dieu. Il répond à nos appels.

C’est souvent dans l’affliction que l’âme apprend à mieux connaître le cœur de Dieu et sa fidélité.

Athanase Belei


Mercredi 9 mars

Commentaire de l’évangile du jour: « À cette génération il ne sera donné que le signe de Jonas le prophète » (Lc 11, 29-32)

Faisons résonner les paroles du Credo à la lumière de ce que Luc 11, 29-32 nous donne à lire : « Je crois en Dieu, le Père tout puissant (…) et en Jésus-Christ son Fils unique (…), je crois à la résurrection de la chair, à la vie éternelle ». Qu’est-ce qui nourrit notre foi en Dieu, en son Fils, en la résurrection ? Désormais pleinement entrés en carême, arrêtons-nous un instant sur la proclamation de notre foi et demandons-nous quels croyants nous faisons.

Dans notre vie de prière, dans notre louange, cherchons-nous seulement des soubresauts d’émotion ? Sommes-nous en attente de signes comme cette génération dont parle le Christ ? Comment voir les signes de la présence de Dieu dans nos vies ? Dieu ne s’est-il pas manifesté parmi nous à travers un enfant dans une crèche, ne s’est-il par incarné dans la pénibilité même de la vie humaine : Joseph par obéissance répond au décret de César et retourne avec Marie dans sa ville d’origine pour se faire recenser… Voyage ô combien difficile pour Marie qui ne trouvera de place nulle part pour donner naissance à son fils.  Pourquoi chercher Dieu dans le spectaculaire ou l’inhabituel ? Faut-il, comme saint Paul, que nous soyons éblouis au point de chuter pour nous convertir ? Les petites conversions du quotidien n’ont pas à attendre des signes extraordinaires ! Dieu est présent dans les recoins de la vie, dans la nature parfois cachée de nos mondes urbanisés, dans les joies du quotidien familial, dans les gestes de bonté qui, si je ne m’arrête pas un instant pour y prêter attention, peuvent passer inaperçus. Regardons ce signe du Christ crucifié : l’eau ne jaillit-elle pas de la plaie ouverte de son côté ?  Dieu est présent dans les plaies des pauvres, des exclus, des réfugiés, de tous ceux dont nous nous détournons parce qu’ils nous apparaissent trop ordinaires. Plus encore, Jésus est le signe de Dieu fait homme. Aussi ne nous méprenons pas et osons revenir à l’Évangile où, par Sa Parole, Dieu se révèle, et laissons l’Évangile éclairer et transformer notre quotidien. Le sel du Christ donnera alors toute sa saveur à l’ordinaire de notre vie et l’extraordinaire de Dieu apparaîtra dans sa splendeur.

Heloïse Parent


Mardi 8 mars

Commentaire de l’évangile du jour: « Vous donc, priez ainsi » (Mt 6, 7-15)

Voici, nous y sommes, c’est le Carême. Comme chaque année, nous sommes invités à cheminer vers Pâques, aidés de notre bâton de marche à trois pieds : prière, jeûne, aumône. Et voilà, déjà, mon pied bute sur un écueil. Prière. Prière de demande, de supplication. Prière universelle : ces deux mots me plongent dans des abîmes d’angoisse.

J’ai un très mauvais souvenir des quelques occasions où, contrainte et forcée, j’ai dû m’atteler à la rédaction d’une prière universelle : longs moments passés devant la feuille blanche, recherche désespérée d’idées, énervement devant mon incapacité à trouver les mots justes, sensation d’être d’une concision extrême – voire carrément lapidaire. Je ne sais pas quoi demander. Je n’ose pas demander. De nombreux scrupules me paralysent, le stylo à la main : ce que je souhaite est-il bon, légitime, juste ? Ce désir ne va-t-il pas l’encontre du désir d’un autre, plus méritant que moi ? Et si cette attente contrariait les desseins de Dieu ? D’une façon plus générale, ces mêmes questions me tracassent et me handicapent dans ma prière personnelle – autant dire que le souci est récurrent !

Et pourtant, dans la Bible, les encouragements à la prière ne manquent pas ! D’autres ne doivent pas être perturbés par de tels nœuds à l’esprit, puisque, et c’est heureux, les rédacteurs de PU ne manquent pas !

Bienheureuse liturgie, qui, ce jour, apporte une solution à mon problème. Je la trouve dans l’Evangile : « Votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l’ayez demandé », et plus loin : « Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ». La synthèse de l’esprit de ces deux formules me permettra de libeller désormais ainsi mes demandes : « Seigneur, tu sais ce dont j’ai besoin. Merci de me le donner ». Je ne pense pas avoir une grande carrière de rédactrice de prière universelle devant moi… Tant pis !

J’ai aujourd’hui la profonde joie d’avoir expérimenté personnellement les trois textes de la messe : « Le Seigneur entend ceux qui l’appellent : de toutes leurs angoisses, il les délivre » (Ps 33, 18-19), et « ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat ».

Marie Julie Leheup


Lundi 7 mars

Commentaire de l’évangile du jour: « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25, 31-46)

J’avais faim. Dieu créé l’homme comme un être qui a faim en permanence et la Bible présente      le monde comme une offrande à la table du banquet de communion avec le Christ.

L’évangile de ce jour ajoute : J’avais faim et vous m’avez donné à manger. Si la faim de l’homme s’apparente à la faim de Dieu, cette parabole nous enseigne aussi la miséricorde du Seigneur. J’ai vu la misère de mon peuple (Ex 3, 7) confie Dieu à Moïse, au moment de l’envoyer en mission. La miséricorde divine s’incarnera plus tard en Jésus. L’extrême sensibilité du Christ  aux souffrances des hommes l’émeut jusqu’aux entrailles. Jésus pleure la mort de son ami Lazare et prend pitié des foules affamées. Le Christ partage le sort des petits et souffre la Passion. Des chiens me cernent, une bande de vauriens m’entoure. Ils me percent les mains et les pieds (Ps 22,17).

Eveillés à cette conscience, les miséricordieux ressemblent à Dieu. Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux (Lc 6, 36) La miséricorde évoque la compassion. Elle est profondément ancrée en l’homme car la racine hébraïque du mot évoque les entrailles. Cette sensibilité à la misère d’autrui conduit à souffrir avec son prochain, comme le Christ a souffert pour nous sur la croix.

Jésus nous invite à la miséricorde pour aiguiser notre attention aux autres. Ce qui touche nos frères nous touche personnellement. Nous sommes liés les uns aux autres, comme le sont les membres d’un seul et même corps, des frères et sœurs unis dans le Christ. Si un membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance  (…). Vous êtes le corps du Christ (1 Co 12, 25-27). Ignorer les souffrants conduit à ignorer le Christ. Prenons donc soin du Seigneur car c’est entre nos mains qu’il a remis sa vie.

Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu ? Nous voyons Jésus dans chaque personne qui souffre. Le Christ est présent en chacun de nous mais nous n’en sommes pas toujours conscients. Toutes les dimensions de la vie sont concernées par sa présence. Toute notre existence peut témoigner du Christ, si nous vivons de son amour, en toute circonstance,  dans l’attention aux autres.

La grâce que Dieu nous accorde est de lui appartenir. Lorsqu’il habite en nous, nos actes lui ressemblent. Dans ces conditions, Jésus peut marcher avec nous et nous conduire sur des chemins qui bouleversent toute logique humaine. Nous avançons avec celui qui grandit en nous, lui, l’Eternel, le Compatissant, le Miséricordieux, le Juste » (Ps 111 et 116).

Hugues Duwig


Partager