Soutenir l'Eglise
Trouver ma paroisse
Espace Membres

Mardi 28 novembre

Commentaire de l’évangile du jour: « Il n’en restera pas pierre sur pierre » (Lc 21, 5-11)
Dans ce passage, Jésus évoque la destruction du Temple de Jérusalem en l’an 70 par l’armée romaine.Puis,il nous met en garde contre les faux-prophètes, les charlatans… Ensuite, il évoque les guerres, les  désordres, les cataclysmes…
Au milieu de ce discours qui donne la chair de poule,nous retenons cette parole d’espérance « …ne soyez pas terrifiés, il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas aussitôt la fin. »
L’actualité nous fait frémir, les cabinets des psys se remplissent, les antidépresseurs ont la cote ! On ne sait plus à quel saint se vouer !
Nous savons à quel Saint, à quel Dieu nous fier. Il veille sur notre humanité…
Dans la dernière toile de l’Apocalypse (musée d’Angers), on est frappé par l’Agneau vainqueur debout sur la colline,tenant la croix.Il a terrassé la Bête, son cœur saigne abondamment…
Le cœur sacré de notre Seigneur continue à saigner;à chaque instant,il donne sa vie pour l’humanité, jusqu’à la fin des temps fixée par Lui.
Ne soyons pas angoissés et tristes…Ayons confiance en la miséricorde  de notre Dieu.
Méditons le message de Marie à Fatima »A la fin, mon Cœur Immaculé triomphera. »
Bonne journée!
Michèle Dauendorffer.

Lundi 27 novembre

Commentaire de l’évangile du jour: « Jésus vit une veuve misérable mettre deux petites pièces de monnaie » (Lc 21, 1-4)

Une nouvelle fois, l’évangile résonne dans toute sa pertinence pour notre monde et notre vie. Une nouvelle fois, à travers l’épisode de la pauvre veuve, nous sommes interpellés et interrogés sur notre relation aux biens et à l’argent, sur la valeur et le sens du don. Voici cette veuve « misérable » qui, venant au Temple apporter son offrande, dépose ces deux piécettes qui résument tout ce qu’elle a pour vivre. Et l’évangile de nous dire que dans la pauvreté de son geste – deux pièces, rendez-vous compte – elle donne davantage que « tous les autres », les riches venus mettre leurs offrandes dans le Trésor. Le Christ distingue explicitement cette femme et tous les autres. La valeur du seul don de cette indigente dépasse tous les dons de ceux qui possèdent plus qu’il ne leur en faut et qui, prenant sur leur superflu, ont donné sans nul doute beaucoup. De prime abord, on pourrait s’étonner que le Christ dénigre ainsi le don sans doute très généreux de ces riches. Car n’ont-ils pas donné, eux aussi ? Mais Jésus nous révèle une autre voie :  ce n’est pas combien je donne qui importe, mais comment.   La veuve, en donnant plus que ce qu’elle peut, donne tout ce qu’elle a, et se donne elle-même, à l’image de Jésus qui donnera sa vie. Plus encore, ce don fait à Dieu témoigne de l’espérance et de la confiance véritables qui l’habitent, non pas qu’elle achète par son geste une richesse en retour, mais confiante qu’elle est de recevoir beaucoup plus et autrement. Ce don qu’elle fait lui coûte la vie, car elle donne plus qu’elle n’a et se prive de l’essentiel. Notre regard ne peut qu’en être transformé : elle donne son essentiel sans condition, et se défait d’une condition mortelle et matérielle qui l’immobiliserait et rendrait sa vie vaine. Le don de soi pour les autres et pour le Christ, don de son argent mais aussi don de son temps, n’est jamais vain. Allons porter la charité là où on ne l’attend pas, osons une parole réconfortante, consolante pour notre prochain, notre collègue, notre voisin dont nous percevons la détresse ; ne comptons pas nos pièces, le temps dont nous aurions besoin pour faire ceci ou cela, et soyons audacieux dans nos actes charitables de ce jour : il en ressortira une joie et une richesse immense, pour nous et pour les autres !

Héloïse Parent


Fête du Christ-Roi

Commentaire de la deuxième lecture du jour : « Il remettra le pouvoir royal à Dieu le Père, et ainsi, Dieu sera tout en tous » (1 Co 15, 20-26.28)

On a un souci en France avec les rois ! On ne les aime pas trop. La preuve, on en a même décapité un il y a un peu plus de 200 ans. En fait, on a un problème avec l’image de la royauté, perçue à la manière des rois fainéants… Le roi est au dessus de tous et se sert de son pouvoir pour écraser tout le peuple, pour le pressuriser d’impôts. Sauf que normalement, le roi est aussi celui qui fait l’unité de son peuple, qui lui donne un élan, un objectif. C’est aussi celui qui protège son peuple, qui se bat pour lui…

C’est ainsi qu’il faut concevoir le Christ « roi de l’univers » ! St Paul le décrit comme celui qui « remettra le pouvoir royal à Dieu son Père, après avoir anéanti, parmi les êtres célestes, toute Principauté, toute Souveraineté et Puissance« . Après avoir combattu pour nous ! Et Jésus se livre totalement pour nous. Il n’est jamais autant roi que sur son trône à lui, la Croix ! Le roi messianique est avant tout un serviteur. Quand Jésus combat la mort et le mal pour nous, il est en première ligne… « le dernier ennemi qui sera anéanti, c’est la mort » écrit encore Paul aux Corinthiens…

Voilà l’image de notre roi : celui qui ne conserve pas le pouvoir pour lui mais le rend à son Père, celui qui se livre volontairement pour nous, qui donne sa vie pour nous. A ce stade, deux solutions : Soit on décide de mener nous aussi le combat contre le mal, seuls, et alors, j’ose vous dire « bonne chance », car celui qui est le Fils de Dieu a dû aller jusqu’à mourir pour vaincre la mort, ce qui rend la route peut engageante… La seconde solution, c’est de devenir sujets du roi, sujet de celui qui, comme le dit l’évangile du jour, nous appelle « Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde » : recevoir le royaume, c’est devenir héritiers, filles et fils, comme le Fils, qui « remettra le pouvoir royal à Dieu son Père« . Pour cela, il nous faut juste le reconnaître comme notre roi, vivre de la vie qu’il veut nous voir vivre, vivre selon sa loi :  » Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de tout ton esprit et de toute ta force, et tu aimeras ton prochain comme toi même« . Certes, le chemin est exigeant, mais comparé à l’autre solution, il est bien plus simple… et il apporte du bonheur quand on se laisse gagne par l’amour, accompagner par l’Esprit de Dieu qui nous donne la force de vivre cette vie.

Alors, vous choisissez d’être votre propre roi et de mener votre combat tout seul, ou vous choisissez l’option « facilité » avec Jésus ? Moi j’ai choisi !

Stéphane Jourdain


Samedi 25 samedi novembre

Commentaire de l’évangile du jour : « Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui » (Lc 20, 27-40).

Le thème de ce passage de l’évangile porte sur la Résurrection. En effet, les Sadducéens n’y croient pas. Ils invoquent une loi que Moïse a donnée, décrétant que « si un homme a un frère marié mais qui meurt sans enfant, qu’il épouse la veuve pour donner une descendance à son frère », pour mettre à l’épreuve cette foi. Pour justifier leur refus, ils cherchent à démontrer qu’une telle croyance conduit à des situations ridicules, à des difficultés sans solution. Si une femme durant sa vie terrestre a plusieurs maris successifs, qui sont morts les uns après les autres, et si tous ressuscitent, à quoi cela mène-t-il, duquel des sept sera-t-elle la femme ?

Ces Sadducéens commettent un certain nombre d’erreurs. Ils cherchent à tendre un piège à Jésus. Ils ne prennent pas conscience de la différence entre leur raisonnement purement humain et la pensée de Dieu ; Isaïe l’a dit depuis longtemps : « Les pensées de Dieu ne sont pas nos pensées, et ses chemins ne sont pas nos chemins » (Is 55, 8). Ils se servent de l’Écriture pour justifier leur raisonnement, ils l’utilisent pour prouver ce dont ils sont déjà persuadés par ailleurs, alors que Jésus, à l’inverse, cherche sa réponse dans l’Écriture, il recourt à l’Écriture pour discerner la révélation qu’elle nous apporte sur Dieu : Moïse « appelle le Seigneur : le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob. Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui ». ils commettent cette autre erreur encore, ils parlent de cette résurrection, de la vie dans l’au-delà, comme d’une pure continuation de la vie d’ici-bas. Mais en effet, il y a une rupture radicale entre notre vie actuelle et la vie des ressuscités : il y a des actes qu’on ne pose plus.

Ce passage de l’évangile nous invite donc à nous mettre à l’écoute de la Parole de Dieu pour en recevoir des révélations de Dieu et sur Dieu, et non pas à l’utiliser pour justifier notre raisonnement humain et personnel. Même si les sadducéens posent une question superficielle,  Jésus s’en sert pour faire comprendre à son auditoire et à nous, qu’il y a une différence, une rupture entre notre vie actuelle et la vie des ressuscités, et que notre foi en la résurrection trouve appui dans la foi que le Seigneur est le Dieu vivant.

P. Paul Van Doan Nguyen

 


Vendredi 24 novembre 2023

Commentaire de l’évangile selon saint Luc : « De la maison de Dieu, vous avez fait une caverne de bandits » (Lc 19, 45-48)

Nous pouvons bien comprendre l’opposition de la hiérarchie religieuse à l’égard de Jésus : Cet homme qui n’a reçu aucune habilitation officielle se permet d’enseigner dans le Temple. Il s’arroge le rôle qui jusque-là appartenait en exclusivité à ces notables et il vient ainsi compromettre leur autorité et leur prestige. Mais le plus grave c’est qu’il ose remettre en cause  les sacrifices d’animaux dans le Temple, principale source de revenus pour  les prêtres et les marchands d’animaux.

Le prophète Isaïe l’avait dit avant Jésus : « Tu ne demandes ni holocauste ni sacrifice… » Pour faire comprendre au peuple que les pauvres bêtes que l’on offre à Dieu ne remplacent pas la conversion du cœur de celui qui les offre. « Le sacrifice qui plait à Dieu, c’est un esprit brisé et broyé. Tu ne repousse pas au mon Dieu un cœur brisé et broyé. » (Psaume 50)

Le prophète Isaïe, on l’avait un peu oublié à cette époque, mais voilà que Jésus lui rend son actualité et avec un succès qui inquiète les pharisiens. Il vient abolir une religion trop facile où celui qui offre des sacrifices se sent quitte à l’égard de Dieu. Les pratiques du temple sont à l’opposé de l’appel de Jésus « Convertissez votre cœur et croyez à la Bonne Nouvelle.» Pour les grands prêtres et les scribes  c’est intolérable… On nous change la religion ! 

N’oublions jamais la grandeur et l’utilité des rites de notre religion mais soyons bien prudents à ne pas oublier la conversion de notre cœur par-dessus tout.

P. Francis de Backer

 


Jeudi 23 novembre

Commentaire de l’évangile du jour: « Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! » (Lc 19, 41-44)

Nous sommes dans les jours qui précèdent la mort de Jésus, juste au moment où Il entre triomphalement à Jérusalem, monté sur un petit âne. Et le Seigneur, en s’approchant de la Ville, pleure sur elle. « Oui, viendront pour toi des jours où tes ennemis…t’encercleront et te presseront de tous côtés. Ils t’anéantiront, toi et tes enfants. » Les paroles prophétiques de Jésus sur Jérusalem sont terribles, et elles raisonnent avec l’actualité cruelle que l’on connaît en Terre sainte. Ses paroles révèlent son amour et sa compassion pour son peuple qui sera massacré pour n’avoir pas reconnu en Jésus le Fils de Dieu, leur Messie.

Déjà en l’an 70, la ville fut rasée et toute sa population massacrée ou vendue comme esclaves. Depuis, Jérusalem est régulièrement le théâtre de violence, jusqu’au paroxysme déployé depuis octobre. Et l’on peut étendre la seule ville de Jérusalem au monde entier : c’est sur le monde entier que le Christ pleure, parce qu’il n’a pas reconnu le temps durant lequel Dieu le visitait. Jésus pleure sur le péché répandu jusqu’aux extrémités de la terre. Le monde d’aujourd’hui se porte si mal : Covid, guerres, trafics d’armes et d’enfants, avortement, société sans père, euthanasie, etc. et la liste est encore bien longue.

Il dit à Jérusalem : « Ah ! si toi aussi tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! ». Jésus attend que nous nous convertissions, il attend que notre famille, notre groupe d’amis, notre nation se convertissent. Pour cela, il faut le laisser entrer, dans notre Jérusalem, accueillir sa Parole et la laisser prendre vie en nous. Ne nous habituons pas aux larmes, aux détresses. Jésus pleure aussi avec nous.

Annonciade de Vigneral


Mercredi 22 novembre

Commentaire de l’évangile du jour: « Pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ? » (Lc 19, 11-28)

Dans ce passage de l’Évangile de Luc (Lc 19, 11-28), Jésus raconte la parabole des dix serviteurs. Cette parabole est une exhortation à la responsabilité et à la productivité. Dans la parabole, un homme de noble naissance part en voyage pour devenir roi. Avant de partir, il confie à ses serviteurs des talents, une somme d’argent. Il leur demande de les faire fructifier en son absence. À son retour, le roi rend visite à ses serviteurs pour voir comment ils ont utilisé leurs talents. Deux serviteurs ont fait fructifier leur argent et ont reçu la louange du roi. Un troisième serviteur a caché son argent et a été condamné.

La parabole met en évidence deux points importants. D’une part, elle montre que Dieu nous confie à tous des talents, des dons et des capacités. D’autre part, elle nous exhorte à utiliser ces talents de manière responsable et productive. En ce qui concerne les talents, Saint Paul dira que « chacun a reçu un don particulier » (1 Corinthiens 7, 7). Ces talents peuvent être des dons naturels, comme un talent pour la musique ou le sport, ou des dons spirituels, comme un don pour l’enseignement ou la guérison. En ce qui concerne la responsabilité, ce même Saint Paul dira que « nous devons rendre compte de nos actions à Dieu » (Romains 14, 12). Cela signifie que nous devons utiliser nos talents de manière à glorifier Dieu et à servir les autres.

Julien Quenouille


Partager