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Méditations de la Parole de Dieu

Méditation du jour : jeudi 16 avril

Evangile du jour : l’apparition de Jésus à ses disciples

Jésus fut présent au milieu d’eux et leur dit : « la paix soit avec vous !» (Cf. Lc 24, 36)

En ce temps de crise sanitaire où nous sommes ‘‘terrés’’ dans nos maisons, par crainte de la propagation du Corona virus, le Ressuscité, présent au milieu de nous, nous dit : « la paix soit avec vous !».

À l’instar des premiers disciples du Christ, qui s’étaient confinés dans leurs maisons par peur des représailles de ceux qui ont commandité la mort de leur Maître, nous avons besoin aujourd’hui, plus que jamais, de cette présence rassurante du Seigneur à nos côtés. Oui, il est là, bien que discrètement, au cœur de nos vie et c’est lui qui nous fait vivre.

Bien qu’étonnés des événements dramatiques que nous traversons, osons, dans la joie de cette présence discrète du Ressuscité parmi nous, croire en un lendemain meilleur avec lui et en lui. Tout comme à ces Apôtres il nous dit : « À vous d’en être les témoins » dans le monde d’aujourd’hui.

Dans la première Lecture de ce jour (Actes 3, 11- 26), nous voyons Pierre et Jean annoncer à leurs contemporains juifs la Bonne Nouvelle de la Résurrection et présence agissante du Christ qui, à travers leurs actions, guérit les malades. En effet, dit Saint Pierre : « Hommes d’Israël, pourquoi vous étonner ? Pourquoi fixer les yeux sur nous, comme si c’était en vertu de notre puissance personnelle ou de notre piété que nous avons donné à cet infirme de marcher ? … Tout repose sur la foi dans le nom de Jésus Christ : c’est lui qui vient d’affermir cet homme que vous connaissez et l’a rétabli dans son intégrité physique » (Ac 3, 12. 16).

Puissions-nous, à la suite de nos devanciers dans la foi en Jésus Christ ressuscité, permettre au Seigneur d’agir en nous et à travers nous pour le bien de nos frères et sœurs qui ont tant besoin de lui. Comme dit Saint Pierre, beaucoup agissent mal parce qu’ils sont dans l’ignorance. Implorons pour eux et pour nous tous la grâce d’une prise de conscience ; afin qu’ils puissent se convertir et se tourner vers Dieu pour que leurs péchés et les nôtres soient effacés. Ainsi viendront pour nous tous les temps de fraicheur de la part du Seigneur. (Cf. Ac 3, 17- 20)

Prions les uns pour les autres, en particulier pour les malades, les familles endeuillées, le personnel soignant, les autorités politiques et tous les chercheurs afin qu’à travers leurs actions le Seigneur aide à trouver des solutions pour mettre fin à la pandémie de Covid-19.

 

Bon temps pascal à tous !

 

Abbé Dieudonné Talakaena


Méditation du jour : mercredi 15 avril

Evangile du jour : Les pèlerins d’Emmaüs

Qu’importe le « N » ième   jour de confinement  dans lequel nous sommes, c’est de bonnes nouvelles dont nous avons tous besoin, et plus exactement, pour nous , chrétiens,  d’une Bonne Nouvelle …

Chaque jour de cette octave pascale, la sainte Eglise, notre mère nous invite à méditer un texte relatant d’une manière ou d’une autre la présence du Ressuscité ; Jésus, le premier-né d’entre les morts. Et aujourd’hui, c’est ce récit que nous connaissons bien : les disciples d’Emmaüs.

Cléophas et son compagnon sont des témoins privilégiés de la Résurrection. Le Ressuscité les a accompagnés sur leur route et dans l’amertume de leur déception. Il les a consolés de leur peine, les a instruits patiemment. Il a répondu à leur invitation : « Reste avec nous ! »  Jésus a célébré pour eux, l’Eucharistie. Le Divin Maître a ouvert leurs yeux, leur donnant ainsi de le contempler dans la gloire de sa résurrection. Et voilà qu’a l’instant même, dans la nuit, malgré la fatigue, ils sont partis annoncer la nouvelle, bonne entre toutes : Jésus est vivant ! et c’est ainsi que depuis ce jour, la prédication de l’Eglise se déploie, expliquant inlassablement les Saintes Ecritures, car elles sont parole de Dieu et contiennent tout ce que Dieu veut dire à l’humanité. Et cette parole, ne laisse pas indifférent, elle brûle le cœur… Dans l’épreuve que nous traversons, cette Parole est même la seule nourriture.  Pour la plupart d’entre nous, il n’est pas possible de communier sacramentellement au Pain de Vie…mais nous pouvons communier spirituellement, et ne nous en privons pas ! Ce sera de notre part, un acte de fidélité à ce commandement du Sauveur : « Faites cela en mémoire de moi ! »

Le jour de notre « délivrance » viendra aussi sûr que le soleil se couche chaque soir et se lève chaque matin. Et ce jour-là se sera la fête des retrouvailles autour de l’Eucharistie, en présence du Ressuscité.  D’ici là, gardons courage et patience, mais en attendant, méditons ce beau récit en faisant l’exercice suivant : il est question de Cléophas, mais l’autre disciple ? Qui est-ce ?…c’est toi, frère et sœur, c’est chacun de nous !  Devenant ainsi, témoin et missionnaire, car l’annonce de l’Évangile se fait d’homme à homme, personne à personne comme Jésus l’a fait pour Cléophas, comme l’Eglise l’a fait pour chacun de nous, et comme nous devons le faire autour de nous ! bien évidemment, n’enfreignons pas les consignes sanitaires, pour l’heure mettons à profit les moyens de communication dont nous disposons. Alors, tous à vos claviers et autres smartphones : « le Seigneur est ressuscité, il est vraiment ressuscité ! Amen et alléluia !

Serge, en frère diacre.


Méditation du jour : mardi 14 avril

Evangile du jour : Marie-Madeleine rencontre Jésus

« Femme pourquoi pleures-tu ? » …inutile je crois d’incriminer notre désormais « sympathique Marie Madeleine » ou plus largement les femmes dans leur ensemble ! A l’heure de la parité nous pourrions tout aussi bien dire : « Homme pourquoi pleures-tu ? » La question va dans les deux sens. Elle se pose là finalement pour chacun de nous.

Oui en définitive, pourquoi pleurons-nous ? Autrement dit pourquoi sommes-nous si lents à croire ? Pourquoi sommes-nous si circonspects face à cette merveilleuse nouvelle de la Résurrection que nous rapporte l’Écriture et les Témoins !

Parce que tout simplement cela ne va pas de soi. Cela n’est pas si simple. Il faut bien l’avouer cela dépasse totalement l’entendement ! Cela est loin d’être une évidence ! Et qui plus est en ces jours de pandémie que nous vivons actuellement, ou seule la souffrance et la mort semblent nous envahir !

Croire en Jésus ressuscité demandera toujours un acte de foi de notre part, et nous invitera sans cesse à faire le saut de l’espérance et de la promesse… la promesse d’un Dieu qui tient toujours parole et qui fait de la résurrection de Jésus la promesse de la nôtre… pour peu que nous voulions la recevoir.

Mais comme aime à le rappeler le pape François : « Le Seigneur est vivant et marche à nos côtés. Soyez ancrés à cette espérance, cette ancre qui est dans le ciel ; tenez ferme la corde, soyez ancrés et portez de l’avant cette espérance ».

Alors en cette semaine de l’octave de Pâques vivons de cette espérance bienheureuse et restons plus que jamais ancrés sur le Christ, Celui qui « essuiera toutes larmes de nos yeux » !

Père Jean Marc ALTENDORFF+


Méditation du jour : lundi 13 avril

Evangile du jour : Jésus apparaît aux femmes le matin de Pâques

Dans ce passage de l’Évangile de ce jour, nous nous retrouvons en ce matin du premier jour de la semaine, avec les quelques femmes qui sont venues pour s’occuper des soins mortuaires – qui n’avaient pu être faits juste après la mort de Jésus, puisque le sabbat était sur le point de commencer. Or, ces femmes se retrouvent devant un tombeau vide, et un ange leur annonce que le Seigneur est ressuscité.

L’Évangile nous dit alors que les femmes commencèrent à trembler, qu’elles ressentirent une grande joie, et qu’enfin elles se mirent à courir pour aller porter la nouvelle aux apôtres. Voilà trois attitudes que nous devrions nous aussi avoir, si nous pensons à ce qu’est la Résurrection. D’abord la crainte, la crainte qui n’est pas la peur (Jésus dira de ne pas avoir peur), qui pousse au respect et à l’adoration, devant la grandeur de Jésus. Ensuite la joie qui remplit le cœur. La Résurrection de Jésus est l’assurance de notre propre résurrection, l’assurance de la victoire sur la mort. Enfin, elles coururent, c’est-à-dire qu’elles ne pouvaient pas attendre pour partager cette joie. Nous ne pouvons pas garder cette bonne nouvelle pour nous, nous ne pouvons que la transmettre autour de nous.

Enfin, regardons un peu la réaction des chefs des prêtres. On peut penser que, devant le fait de la Résurrection de Jésus, ils devraient enfin avoir la foi. Et pourtant ce n’est pas ce qui va se passer. Quand on a décidé de fermer son cœur à Jésus, les plus grands signes ne sauraient rien y faire.

Cette pandémie du COVID-19 qui nous bouleverse et oblige de vivre notre foi d’une façon inhabituelle, pourrait être pour nous tous le SIGNE. Signe de notre fragilité et de notre finitude. Signe de lutte acharnée pour la vie. Signe de l’espoir et de l’espérance puisque beaucoup de personnes sortent des hôpitaux et retrouvent le goût de vivre. Serions-nous capables de le comprendre ?

La seule chose dont Jésus a besoin pour entrer dans notre cœur et lui redonner la joie et le bonheur de vivre, est que nous le lui ouvrions, ne serait-ce même que l’entrouvrir. Cela dépend de nous, et les plus grands signes ne peuvent le faire à notre place.

Père Joseph


Méditation de Pâques [Vidéo]

Pour Pâques, un petit effort de la part du curé !

Belle et sainte fête de Pâques à tous. « Christ est ressuscité, il est vraiment ressucité » !

 


Méditation du jour : samedi saint

En ce 27e jour de confinement, nous sommes dans la nuit, les églises sont vides, le silence imprègne nos vies. Sainte Faustine dit : « l’âme qui n’a pas goûté la douceur du silence intérieur est un esprit inquiet, et trouble le silence d’autrui. » n°119

Nous sommes dans un temps d’attente, d’épreuve. Mais cette année raisonne encore plus profondément car c’est le monde entier qui communie à ce silence. Car nous sommes tous confinés. Actuellement, l’humanité est dans l’attente mais dans une attente différente. Quelle attente ?

Les chrétiens, en ce samedi Saint attendent la Résurrection du Seigneur. Nous y voyons le passage de la mort de Jésus à sa Résurrection ou nous serons dans la joie. Alors que le monde lui attend la fin du confinement et la joie de se retrouver entre amis, en famille et au travail. Tous les hommes aspirent à la joie de la rencontre. Mais pour nous chrétiens nous sommes appelés à rencontrer Dieu.

C’est dans les épreuves que Dieu nous rejoint. Dans l’amour et la confiance, nous nous mettons dans les bras du Seigneur. « O mon Jésus, Mon Maître, fortifie-moi, illumine-moi dans ces moments difficiles de ma vie, je n’attends pas d’aide de la part des hommes, en toi est tout mon espoir. Donne la lumière à mon esprit pour que je puisse connaître ce qu’est ta volonté » (Sainte Faustine).

Abbé Stéphane Adam


Méditation du jour : Vendredi Saint

Evangile du jour : la passion

Aujourd’hui, vendredi 10 Avril 2020, nous célébrons la Passion et la mort du Christ !

Aujourd’hui, nous ne partagerons pas le traditionnel bol de riz à Moulins, nous ne vivrons pas le chemin de Croix Œcuménique avec nos frères protestants, entre l’église St Joseph et le Temple voisin, notre église St Pierre aux Liens ne rassemblera pas les paroissiens de la communauté St Privat pour l’office de la Croix. Nos églises seront désertes lors de la Vigile Pascale et le dimanche de Pâques !

Ne soyons pas tristes frères et sœurs ! Nos évêques, nos prêtres, nos diacres, nos séminaristes ne comptent ni leur temps, ni leur peine, avec le soutien de techniciens discrets et efficaces, pour nourrir notre vie spirituelle par des moyens divers et variés. Nous avons l’embarras du choix ! Ils portent inlassablement le monde par leur prière quotidienne ! Merci et Bravo !

Par ailleurs de beaux liens s’entretiennent, se créent, se renouent, rendant vivante notre « communauté invisible » dans une fervente union de pensée et de prière ! Une douce sollicitude se témoigne au travers de petites attentions fraternelles ! Nous entrons dans une intimité renforcée avec la Parole, vraie manne dans cette traversée d’un désert bien singulier !

Et si à défaut de chemin de croix œcuménique, nous partagions quelques intentions de prière en direction de tous les chrétiens. Faisons nous proches de tous ceux, qui comme les protestants au 18ème siècle, vivent actuellement des « assemblées du désert ». Entrons en communion avec tous les chrétiens persécutés en Irak, en Papouasie-Nouvelle Guinée, en Thaïlande, en Inde, au Proche Orient et sur tous les continents « qui vivent un véritable Carême toute l’année, fait de renoncements qu’ils n’ont pas choisis et qu’ils subissent avec beaucoup de courage » (Aide à l’Eglise en Détresse)

Et si à défaut d’office de vénération de la Croix, nous prenions un temps de recueillement, en silence, aux côtés de Marie, en déposant aux pieds de notre Serviteur souffrant sur la croix, toutes nos souffrances et celles du monde en ce temps de pandémie ! Marie, qui au pied de la croix est devenue mère de tous ceux qui veulent croire en son fils Jésus et le suivre. Marie, mère au cœur transpercé de douleur. Marie qui « à cette heure, probablement au plus intime d’elle-même, a écouté la parole de l’ange qui avait répondu à sa crainte lors de l’Annonciation : sois sans crainte !». Parole redite maintes fois par Jésus à ses disciples. Marie qui laisse résonner la parole de l’ange à Nazareth : « son règne n’aura pas de fin ». Marie qui près de la croix est devenue la mère des croyants, qui est allée à la rencontre du matin de Pâques ; la joie de la Résurrection a touché son cœur et l’a unie de manière nouvelle aux disciples ». Marie à qui nous pouvons tout confier !

« Ô Marie, en ton Fils, tu embrasses tout fils, et tu ressens le déchirement de toutes les mères du monde.
Ô Marie, tes larmes passent de siècle en siècle et marquent les visages et pleurent les pleurs de tous.
Ô Marie, Tu connais la souffrance… pourtant tu crois ! Tu crois que les nuages n’obscurcissent pas le soleil, tu crois que la nuit prépare l’aurore.
Ô Marie, Toi qui as chanté le Magnificat, entonne pour nous le chant victorieux de la souffrance comme un enfantement d’où naît la vie.
Ô Marie, prie pour nous ! Prie pour que nous soyons, nous aussi, envahis par la véritable espérance. » (Benoit XVI, chemin de croix 2006)

En contemplant la croix de la crucifixion c’est la promesse de la Résurrection que nous entrevoyons avec les lueurs de Pâques qui pointent à l’horizon, comme l’aube, promesse d’une lumière renouvelée, chasse les obscurités de toute nuit !

 Bon chemin vers Pâques !

Danielle Schuck


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