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Vendredi 9 septembre

Commentaire de la première lecture du jour : « Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns » (1 Co 9, 16-19.22-27)

« Frères, annoncer l’Évangile, ce n’est pas là pour moi un motif de fierté, c’est une nécessité qui s’impose à moi. Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile ! » J’avoue avoir eu tendance à m’arrêter là pour ce commentaire, avec une tout petite question : « Et toi, cap ou pas pas cap de dire ça ?  » Mais bon, comme annoncer l’évangile ce n’estp as simplement le balancer à la tête des gens, je m’astreins à aller un peu plus loin dans cette lecture.

Et là, cette petite phrase de St Paul résonne en moi : « Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns ». Se faire tout à tous ! Qu’est ce que ça peut bien vouloir dire ? En allant juste un peu plus loin que le « je me donne à tous » comme Jésus. Se faire tout à tous… Je comprend cette phrase comme une attention donnée à tous. Comme un mouvement vers chacun. Comme un moment vécu avec chacune des personnes que Paul croise. Se faire tout à tous, ou être totalement avec chacun… C’est ce qu’a vécu Jésus. Souvenez vous de cet épisode où la femme hémorroïsse touche, par derrière, son vêtement pour être guéri. Jésus s’arrête et cherche à dialoguer avec elle. Et même les pharisiens, qui persistent à le réprouver : Jésus certes les condamne, mais il leur parle, il essaye de s’adresser à chaque personne pour lui dire, et surtout en acte, en temps, en parole, en attention, en geste, pour témoigner l’amour de Dieu pour elle.

Je me suis fait tout à tous. Une petite phrase si simple, mais si compliquée à vivre, soyons honnêtes. Il y a quelques années, en études à Rome, mes parents étaient venus me voir à St Louis des Français. Le recteur de l’époque les a accueilli convenablement, mais le lendemain matin, après le petit déjeuner, alors que le cardinal Lustiger était avec lui, il est passé à côté de nous en nous snobant. Le cardinal, voyant cette manière de faire, s’est arrêté et a taillé la bavette avec nous, nous interrogeant sur nos origines, ce que nous faisons à Rome, prenant le temps de nous considérer. Imaginez la tête de mes parents, totalement scotchés par ce moment et par le temps qui leur avait été consacré par un cardinal… C’est ça finalement se faire tout à tous, se faire un pour un, et ainsi témoigner de l’amour de Dieu pour chacun !

Stéphane Jourdain


Jeudi 8 septembre

Commentaire de l’évangile du jour: « L’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint » (Mt 1, 1-16.18-23)

Nous célébrons en ce jour la Nativité de la sainte Vierge Marie. Dans la liturgie catholique, elles ne sont que trois à être célébrées : celle du Christ, celle de sa mère la Vierge Marie et celle de Jean-Baptiste. Le Nouveau Testament ne dit rien du lieu ni de la date de naissance de Marie mère de Jésus. Il ne dit rien non plus des parents de Marie, ni des circonstances de sa naissance.

La parole de Dieu nous rappelle que Dieu choisit ce qui est petit et humble : « Toi, Bethléem Éphrata, le plus petit des clans de Juda, c’est de toi que sortira pour moi celui qui doit gouverner Israël. » En choisissant la Vierge Marie comme mère de son fils Jésus-Christ, Dieu lui confie une mission très importante pour le salut de l’humanité. Grâce à elle, Dieu se fait homme et demeure parmi les hommes : « Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous » ». Dans ce choix opéré par Dieu, on peut noter dans la généalogie de Jésus, la présence d’une ascendance marquée par le péché. Ce qui montre que le Christ partage avec nous une nature humaine pécheresse.

La fête de la Nativité de la Vierge Marie évoque l’œuvre de salut de Dieu et la place de Marie dans la vie de Jésus et la nôtre. Saint Matthieu nous rappelle l’action de l’Esprit-Saint dans la naissance de Jésus et la vie de Marie. Elle s’est laissée guidée par la volonté de Dieu à laquelle elle a toujours obéi. C’est le Oui de Marie qui a permis l’incarnation de Jésus. Et notre oui à nous permet d’engendrer continuellement le Christ dans le monde et dans les cœurs des hommes. Nous sommes donc invités à aller à l’école de Marie pour répondre à l’appel de Dieu et réaliser notre vocation chrétienne.

P. Athanase Belei


Mercredi 7 septembre

Commentaire de l’évangile du jour: « Heureux, vous les pauvres. Mais quel malheur pour vous, les riches » (Lc 6, 20-26)

Heureux les pauvres, comment cela ? C’est incompréhensible ! Comment être heureux alors que l’on n’arrive pas à s’en sortir, qu’on n’arrive pas à finir le mois ou que l’on souffre de la faim ?

De quelle pauvreté parle Jésus ? Ne parle-t-il pas des pauvres en Esprit ?

Pour Jésus, les riches sont ceux qui sont attachés aux biens de ce monde et en particulier l’argent, la reconnaissance des hommes…

Par opposition le terme « pauvre », dans la bouche de Jésus, est souvent mal compris. Le pauvre en Esprit auquel Jésus s’adresse est la personne sans défense, sans pouvoir

Pour Jésus, est pauvre en Esprit celui qui conserve son intégrité, qui maintient sa foi intacte, qui sait qu’il vaut mieux s’humilier devant Dieu que de réussir aux yeux du monde. Il attend son secours non pas de l’homme, mais de Dieu,

Demandons de recevoir plus de ce souffle de foi, d’espérance et d’amour. C’est ce que nous pouvons faire grâce au petit début de foi, d’Esprit-Saint qui nous anime déjà, et c’est un vrai bonheur, d’être dès maintenant dans le Royaume des Cieux.

N’est-ce pas cela auquel chacun de nous aspire ?

        François Plantet

 


Mardi 6 septembre

Commentaire de l’évangile du jour: « Il passa toute la nuit à prier Dieu ; il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtres » (Lc 6, 12-19)

Le texte de ce jour rassemble deux scènes a priori bien différentes : l’appel des Apôtres et des guérisons en masse.

Méditons tout d’abord le bref passage où Jésus sélectionne ses disciples. Il « en choisit douze » et leur « donna le nom d’Apôtres ». Le mot apostolos signifie « envoyé » : nommer, c’est donc ici envoyer en mission. A Simon, « il donna le nom de Pierre ». Jésus lui propose ainsi une nouvelle vie, qui rompt avec son passé et même son nom hérité de ses parents. Nous aussi, nous avons été, par notre baptême, nommés et envoyés. Quel est donc l’ordre de mission que nous a donné Dieu ce jour-là ?

Il faut le deviner. L’essentiel dans ce texte n’est pas dit : nous ne savons ni ce que Jésus a dit en prière à son Père, ni ce qu’il a dit à ses apôtres en partant avec eux, ni ce qu’il dit à la foule « venue l’entendre ». Il faut suivre Jésus pour comprendre ce qu’il veut, dans un mouvement de descente et d’élargissement. Jésus était « dans la montagne pour prier », puis « il appela ses disciples », puis il « descendit de la montagne » avec ses apôtres. Seul avec le Père, Jésus se fait rejoindre par douze amis choisis, puis va rencontrer « un grand nombre de ses disciples et une grande multitude de gens », des Juifs « venus de toute la Judée, de Jérusalem » et même des païens « du littoral de Tyr et de Sidon » : ce sont sans doute des Phéniciens de l’actuel Liban.

Imaginons maintenant ce bain de foule extraordinaire décrit à la fin du passage. Il n’est plus question des apôtres, ni des disciples ; même les malades se fondent dans « toute la foule » qui « cherchait à le toucher ». Jésus « les guérissait tous ». Quelle belle communion ! Jésus se donne et toute l’humanité le reçoit.

Il y a pourtant de quoi s’étonner. C’est bien l’épisode le moins kasher de tous les Evangiles ! Au début du chapitre 6, Jésus a été accusé de ne pas respecter le sabbat en guérissant un homme, mais cela pouvait se comprendre au nom du bien et de la vie. Ici il se laisse entourer de païens, qui se mêlent aux Juifs. Il montre ainsi à ses apôtres sa mission, qui deviendra leur mission.

Juste après, Jésus enseigne les Béatitudes précisément à ses disciples. Il leur rappelle leur condition de pauvres et de malheureux alors qu’il vient de montrer sa puissance devant toute la foule. Jésus a choisi ses apôtres parmi de pauvres gens, il a même pris un traître. Il n’a pas nommé des chefs, mais il a envoyé des pauvres aux pauvres.

Seigneur, merci d’avoir fait de moi ton apôtre, malgré mes faiblesses. Laisse-moi Te toucher et envoie-moi témoigner, auprès de tous, de ton amour et de ta force de guérison.

Clotilde et Léonard Dauphant


Lundi 5 septembre

Commentaire de l’évangile du jour: « Ils observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat » (Lc 6, 6-11)

La scène de cet évangile se déroule dans une synagogue un jour de sabbat, autrement dit dans un lieu et dans un temps sacrés. Le jour du sabbat évoque le jour où Dieu se retire. Nous interprétons généralement et considérons le dimanche comme un jour de repos. Or le retrait de Dieu n’invite pas l’homme à l’oisiveté mais le pousse au contraire à mobiliser toute son énergie pour s’accomplir et ressembler au Christ. Lieu sacré, temps sacré, nous sommes donc résolument invités à quitter ce monde et à participer au Royaume divin. Jésus envoie ses disciples en mission avec le message suivant : Guérissez les malades et dites-leur : Le Règne de Dieu s’est approché de vous. (Lc 10, 20). Oui, le Royaume s’est approché, mais c’est en vain si nous restons à distance, en fermant nos portes et nos cœurs, collés au monde et prisonniers de ses lois, fussent-elles religieuses.

C’est le cas des scribes et des pharisiens qui récriminent, car au cours de son enseignement, Jésus guérit un homme à la main paralysée, un jour de sabbat. En effet, la loi de Moïse interdit la moindre activité le septième jour de la semaine. C’est un jour réservé à Dieu ou l’on célèbre Celui qui a créé le ciel et la terre et qui a libéré son peuple de l’esclavage d’Égypte. C’est pourquoi les pharisiens exigent le respect du repos prescrit. Les paroles de Jésus libèrent de ce débat. Il fait du sabbat un jour de libération pour un homme empêché. Jésus veut ramener à l’essentiel. Il ne s’agit plus de savoir ce qui est autorisé ou défendu ; il s’agit de libérer, partout et toujours, y compris le jour du sabbat. La guérison permet à cet homme de reprendre sa place au travail,  de faire vivre sa famille et de réintégrer la société. Aussi, le Règne de Dieu s’est approché de lui. La vie chrétienne consiste à recevoir la Vie et à accueillir le Royaume, offert à tous. Autrement dit, notre vie, dès aujourd’hui, peut se transformer en la Vie éternelle, si nous y consentons.

Il semble aussi important de souligner que la main est répétée à quatre reprises dans cet évangile. Organe essentiel sur le plan fonctionnel, la main est riche de sens.

D’abord, la main peut jouer un rôle pour s’orienter dans l’espace. Nous utilisons parfois les expressions à main droite ou à main gauche. En ce sens, la guérison opérée par Jésus aide l’homme à retrouver son axe et à orienter sa vie vers le Seigneur. Ainsi, lorsque Jésus demande : Lève-toi, et tiens-toi debout, il nous invite à nous verticaliser.

Ensuite, la mainlevée désigne l’acte judiciaire par lequel on suspend les effets des mesures prises à l’encontre d’une personne. On peut donc entendre cet évangile comme un affranchissement de l’homme et une première étape vers son salut. Il chasse les esprits et guérit tous ceux qui sont malades. (Mt 8,16). Dans une méditation, le théologien jésuite, Bernard Sesboüé, précise que les guérisons de Jésus expriment la venue du Royaume. Elle est un signe que la force divine, qui vainc la maladie et la mort, est déjà à l’œuvre. Cette guérison bien réelle annonce tout autre chose qu’elle-même. Elle montre que le salut consiste dans la guérison définitive de tout notre être et annonce déjà notre résurrection.

Enfin, la main guérie par Jésus symbolise la connaissance. Au moment de la Passion du Seigneur, Ponce Pilate s’en lave les mains. Il ne veut pas savoir et décline toute responsabilité. La main paralysée et desséchée évoque l’oubli de Dieu et de notre vocation à naître d’en haut (Jn 3, 1-9). C’est l’enseignement de Jésus à Nicodème, après notre naissance biologique (corps et âmes), nous sommes invités à naître à l’Esprit du Seigneur.

C’est toi qui as créé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère. Je reconnais devant toi le prodige, l’être étonnant que je suis. (Ps 138, 13) Dans ses réflexions, la religieuse dominicaine Marie-Lys Nuville évoque  l’émerveillement du psalmiste devant la création d’un petit être dans les entrailles maternelles et c’est                     un chef-d’œuvre qui se prépare lorsqu’une femme est enceinte. Mais cette œuvre va naître inachevée. Dieu l’a voulu ainsi pour que nous participions à notre propre création, par les choix libres, posés chaque jour. L’enjeu n’est pas d’édifier un empire mais de devenir une personne de confiance, libre et responsable, autrement dit un véritable enfant de Dieu. Ce cheminement prend beaucoup de temps, le temps d’une vie, et entraîne des souffrances, car devenir enfant de Dieu c’est renoncer à devenir un enfant du monde qui passe. Nous sommes sans cesse en gestation, d’une manière ou d’une autre. Et Saint Paul de nous rappeler : La création tout entière gémit, elle passe par les douleurs d’un enfantement qui dure encore (Rm 8,22). La création toute entière attend      la délivrance, cette dernière phase de l’accouchement qui nous libérera totalement du péché et de la mort.

Alors, comme le formule si justement le psalmiste, pour les paroles de Vie du Christ et pour Son enseignement, bénissons le Seigneur, toute notre vie, et élevons nos mains vivifiées en Son nom (Ps 62,5) car, où que nous soyons, Sa main nous conduit, Sa main droite nous saisit. (Ps 138, 10).

Hugues Duwig


Dimanche 4 septembre

Commentaire de l’évangile du jour: « Celui qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple » (Lc 14, 25-33)
La suite du Christ nous oblige-t-elle à renoncer à toutes nos relations humaines, en commençant par celles qui nous sont le plus chères ?
Une première lecture de cet évangile peut nous laisser ainsi dans l’incompréhension : comment Jésus peut-il exiger un tel choix exclusif, qui semblerait induire qu’il nous faut couper d’abord toutes nos relations humaines pour pouvoir répondre à l’appel du Seigneur à le suivre ?
N’y aurait-il pas là une confirmation de ce qu’on peut lire dans l’Ancien Testament : Dieu est un dieu jaloux, qui ne supporte pas d’être mis en concurrence… et dès lors nous devons nous décider à le suivre Lui, et Lui seul, ou alors il nous faut aller voir ailleurs !
Cette révélation dans l’Ancien Testament, mettant le peuple élu au pied du mur : choisir si Dieu est bien l’unique et qu’il n’y en a pas d’autres, et que toute autre divinité n’est pas dieu peut nous aider à comprendre l’évangile. Jésus nous oblige à situer les différentes réalités qui constituent nos relations chacunes à leur juste place.
Si nous confessons que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu, l’unique Sauveur, Dieu fait homme pour notre salut, alors il ne peut être comparé ou mis en concurrence avec toute autre relation humaine, aussi importante ou fondatrice qu’elle peut être. Les relations humaines que nous pouvons à juste titre reconnaître comme fondatrices pour nous, ces relations humaines (familiales, amicales, professionnelles) ne le sont que de manière relative.
Si le Seigneur Jésus Christ est notre Sauveur, alors cette suite du Christ nous établit dans une relation fondatrice, non pas de manière relative, mais de manière absolue : c’est Jésus qui nous donne accès à la Vérité tout entière, à Dieu le Père pour nous permettre de partager cette vie divine.
Si nous persistons à préférer un père, une mère, une femme, un enfant, un frère, une soeur, alors nous en restons à l’aspect relatif, certes qui peut être très fort, par rapport à ce que nous constitue, mais nous négligeons la réalité unique et absolue que nous apporte notre suite du Christ.
Je conclurai avec les paroles finales de l’homélie du pape Benoît XVI lors de sa messe d’intronisation en 2005  » N’ayez pas peur du Christ! Il n’enlève rien et il donne tout. Celui qui se donne à lui reçoit le centuple. Oui, ouvrez, ouvrez tout grand les portes au Christ – et vous trouverez la vraie vie.
Abbé Pierre Guerigen

Samedi 3 septembre

Commentaire de l’évangile du jour: « Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? » (Lc 6, 1-5)

En cette période de rentrée où nous sommes nombreux à avoir l’esprit bien occupé de mille soucis, désirs, projets et résolutions pour l’année à venir, les textes nous invitent à nous arrêter pour réfléchir à la place du Christ dans nos vies. Vient-il vraiment en premier ? Est-il vraiment le maître du sabbat, au sens où il est Premier par rapport à nos pratiques, habitudes, façon de vivre notre foi ?

Les pharisiens tendent un piège à Jésus en demandant aux disciples pourquoi ils transgressent les prescriptions du sabbat – ils cueillent des épis pour les manger. Jésus leur répond sur le même terrain : « N’avez-vous pas lu ce que fit David un jour qu’il avait faim ? (…) Il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de l’offrande, en mangea et en donna à ceux qui l’accompagnaient. » Jésus nous fait comprendre que tout vient de Dieu, les épis, le pain de l’offrande, et Saint Paul le rappelle avec force : « As-tu quelque chose sans l’avoir reçu ? ». Tout nous a été donné, depuis la Création, la Nature qui nous entoure, et la vie qui nous anime jusqu’à la Parole de Dieu transmise par les Apôtres et disponible comme une eau pure à chaque instant de notre vie. Et tout est pour Dieu, le sabbat, nos efforts et nos souffrances, l’acceptation de nos vulnérabiités, dépuillement, insultes et calomnies, à l’image de ce qu’endura Paul et les Apôtres. Mais aussi nos joies et nos réussites. Alpha et Oméga.

 Marcher à la suite du Christ nous demande, de temps en temps, de réfléchir au sens de nos actions, à la manière dont nous orientons notre vie, et de remettre nos priorités en ordre.  Les destinataires corinthiens de la Lettre de Saint Paul sont invités à ne pas se gonfler d’orgeuil en prenant le parti de l’un contre l’autre, ce qui ajouterait de la division entre eux aussi. Ils sont invités à se rappeler le privilège royal d’être enfant de Dieu, sans oublier pour autant de prendre aussi leur part et de préférer l’exemple de Saint Paul, leur unique père à qui ils doivent l’annonce de l’Evangile, à celui de dix mille guides. En ce temps de rentrée, que Jésus puisse nous guider dans nos choix, et nous donner la grâce de toujours Lui donner la première place dans notre vie.

Elisabeth Seyve


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