Soutenir l'Eglise
Trouver ma paroisse
Espace Membres

Vendredi 16 septembre

Commentaire de la lecture du jour: « Si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi est sans valeur » (1 Co 15, 12-20)

Dans un premier temps, nous nous sommes interrogées sur notre foi et notre définition personnelle de celle-ci. Comment pourrions nous définir notre foi ? Est-ce une relation personnelle ? Un partage ? Un souhait d’adhérer à un ensemble de vérités ?

Ensuite, nous nous sommes demandées de quelle manière pouvions nous enrichir notre Foi. Est-ce dans les échanges et le partage ? Au travers de lectures ? Dans l’étude de textes bibliques ?

Enfin, nous avons souhaité poser sur papier les actes et actions du quotidien qui étaient en lien avec notre Foi.

Dans un second temps, nous avons réfléchi à la définition de la résurrection et à la résonance de cette définition pour nous.

Le glossaire de l’Eglise catholique en France définit la résurrection comme « le retour à la vie après la mort. C’est une action divine puisque Dieu seul est maître de la vie. La Résurrection est le centre de la foi et de l’espérance chrétiennes depuis que le Christ est lui-même revenu à la vie au terme de la Pâque (mort et résurrection). Il est le « premier né d’entre les morts » ».

Il n’y a de résurrection qu’après la mort, ainsi, nous avons essayé de comprendre et de définir la mort avec nos propres mots.

Qu’est ce que la mort ? Pourquoi souffre-t-on de la perte d’un être cher ? Comment l’espérance et la Foi nous accompagnent dans le deuil ? Comment poursuivre notre cheminement vers le Seigneur après un deuil ?

Le Christ est ressuscité d’entre les morts afin de pouvoir nous apporter espérance mais également la Foi. Poursuivons notre chemin vers le Seigneur avec confiance.

Cassandra et Natalia


Jeudi 15 septembre

Commentaire de la première lecture du jour :« Voilà ce que nous proclamons, voilà ce que vous croyez » (1 Co 15, 1-11)

L’ Apôtre Paul nous rappelle en terme bref ceci : la fidélité à l’Évangile qui a pour base la mort et la Résurrection du Christ Jésus ; la fidélité à la vie communautaire en ayant part à l’Eucharistie. Ces 2 points aident le chrétien à ne pas s’éloigner du chemin du salut. Je suis invité à redécouvrir cette richesse que constituent la Parole de Dieu et l’Eucharistie qui me permet de me sentir membre du Corps du Christ. Resserrer ma relation avec le Seigneur par ma fidélité à la Parole dans son ensemble et l’Eucharistie.

Un constat : aujourd’hui, on peut vouloir ne s’en tenir qu’à un seul de ces 2 points. Ce serait bien une erreur. Car la méditation de la Parole de Dieu conduit à l’Eucharistie, l’action de grâce. Car « le Verbe s’est fait chair et Il a habité parmi nous » nous dit saint Jean.

Redécouvrir la participation dominicale et même quotidienne de l’Eucharistie… Que puis-je faire mieux participer à l’Eucharistie ? Me relever de la nonchalance dans la foi pour m’engager à annoncer Jésus comme saint Paul.

Dieu, accorde nous ta grâce. Amen

P. Benoît Satchi


Mercredi 14 septembre

Commentaire de l’évangile du jour: « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi » (Lc 7, 11-17)

 

A y réfléchir de plus près, et en feuilletant la bible, je me rends compte que cette histoire de montée et de descente traverse tout le nouveau testament – cela est sans doute vrai de l’ancien que je parcours un peu plus rapidement ! « Quiconque s’élève sera abaissé ; et celui qui s’abaisse sera élevé » (Luc 14, 11) ; « et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. » (Jean 12, 32) ; « vous verrez le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme » (Jean 1, 51).  Quel grand écart entre la hiérarchie des hommes et celle à laquelle Dieu nous invite à collaborer. Nous sommes si prompts à vouloir « en imposer », à vouloir nous imposer, notre personne ou nos idées (parfois fausses ou à mesurer), à vouloir nous faire une place – assez haute, ce sera mieux –  dans nos cercles sociaux ou professionnels. Mais la puissance de Dieu n’est pas de cette nature. Dieu créateur crée par amour et tout ce que Dieu crée est bon, comme nous le dit la Genèse. Le bon, c’est ce qui est à l’image de Dieu, c’est-à-dire ce qui est amour. La puissance, ou les petits pouvoirs après lesquels nous courrons, sont-ils de cette nature ? Notre recherche d’un mieux est-elle une recherche d’un bien ?

Quand il est question de montée dans la bible, ce n’est pas toujours qu’une histoire d’accès à la vie éternelle. « Après avoir ainsi parlé, Jésus prit les devants et monta vers Jérusalem » (Luc 19, 28).

Jésus et ses disciples passent finalement beaucoup de temps à monter et à descendre d’un endroit à un autre, au sommet d’un mont, ou vers Jérusalem pour en repartir transformés. Monter est toujours l’occasion d’une rencontre avec le Seigneur ; descendre signifie toujours se mettre en route et témoigner. La progression personnelle et professionnelle n’est pas un mal en soi : bien au contraire, elle signifie que nous savons mettre à profit nos charismes et ne restons pas dans un immobilisme ou une fénéantise. Mais si nous ne nous faisons pas missionnaires, ni nous en restons à des élévations quotidiennes seulement matérielles et égoïstes, nous nous éloignons de Dieu et nous ne permettons pas qu’il soit révélé au monde par notre témoignage. Gardons les pieds sur terre et la tête dans le ciel. Ne nous laissons pas trop vite séduire par tous ces nouveaux courants ou formes de coaching qui nous promettent une réussite et un bonheur personnel. Créés homme et femme à l’image de Dieu, nous ne pourrons atteindre le bonheur, et le bonheur éternel, qu’avec notre prochain et notre Dieu.

Heloise Parent


Mardi 13 septembre

Commentaire de la lecture du jour: « Vous êtes corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes membres de ce corps » (1 Co 12, 12-14.27-31a)

« Nous sommes le corps du Christ, chacun de nous est un membre de ce corps. Chacun reçoit la grâce de l’Esprit pour le bien du corps entier…»

Vous aussi, vous entendez l’orgue magistral, la chorale chantant avec ampleur, le soliste (« Dieu nous a tous appelés… ») inspiré ; vous voyez la majestueuse procession d’entrée, le prêtre en chasuble, les trente-six servants d’autel, la grande croix, l’encens ? Le succès est toujours assuré pour ce tube inter-paroissial du tandem Rimaud/Berthier, ce célébrissime chant d’entrée plébiscité par les équipes liturgiques de toutes sensibilités musicales – c’est bien simple, si l’éclairage est favorable, j’ai l’impression d’assister dans la vraie vie à la scène inaugurale de la Guerre des Etoiles et pour un peu je verrais le croiseur interstellaire remonter la nef. L’impression de puissance est intense, et je suis immensément fière de faire partie du corps du Christ.

Car c’est bien là l’idée principale du texte que la liturgie nous propose aujourd’hui : inciter le chrétien lambda à se réjouir de son appartenance au corps du Christ, c’est-à-dire à l’Eglise. Autrement dit : chacun a sa place, il y a une place pour chacun.

Toutefois… Je dois avouer que je suis un peu gênée par la deuxième partie du texte, où saint Paul établit une sorte de hiérarchie dans l’Eglise : « Il y a premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement ceux qui ont charge d’enseigner ; ensuite, il y a les miracles, puis les dons de guérison, d’assistance, de gouvernement, le don de parler diverses langues mystérieuses ». Je ne peux m’empêcher d’y voir une certaine forme de discrimination – après tout, je vis au XXI° siècle : si je ne suis ni apôtre, ni prophète, ni chargée d’enseignement, si je ne fais pas de miracle, ne guéris personne, ne parle et ne comprends que le français, est-ce que je n’ai pas le sentiment de venir après tous les autres ? D’être moins importante, moins précieuse, moins bien que les autres ? Et cette désagréable impression persiste malgré la consolation apportée par la suite du texte qui introduit l’hymne à la charité.

Cela me chagrine de rester sur un sentiment amer, je retourne donc me plonger dans le texte. Ma Bible me confirme que nous lisons aujourd’hui une version tronquée de l’épître de saint Paul. Après « Le corps humain se compose non pas d’un seul, mais de plusieurs membres » vient dans le texte intégral un assez long développement sur les différents membres mentionnés : pied, main, oreille, œil ; et sur leur caractère complémentaire.

Bien. Saint Paul n’était pas un anatomiste – il fabriquait des toiles de tente. Dans les éléments constitutifs du corps, il ne mentionne que des éléments anatomiques visibles de l’extérieur (je tiens toutefois à préciser que ni l’oreille, ni les yeux ne sont des membres, au sens strict du terme). Or, ces éléments anatomiques ne sont nullement indispensables à la vie du corps entier. Bien sûr, la vie est plus facile quand on a des bras, des jambes, des yeux et des oreilles. Mais on peut vivre sans. En revanche, il est tout à fait impossible de vivre sans un certain nombre d’éléments anatomiques qui, eux, ne sont pas visibles extérieurement : cœur, poumons, foie, reins, cerveau… Et je pense que c’est là que nous nous trouvons, nous qui n’avons pas de charisme particulier. Voilà notre place : humble, notre fonction : irriguer, alimenter le corps de l’Eglise, notre rôle : indispensable.

Que saint Paul me pardonne ma relecture de son épître : entre avortons, il n’y a pas de rancune possible.

Marie Julie Leheup


Lundi 12 septembre

Commentaire de l’évangile du jour: « Même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! » (Lc 7, 1-10)

Capharnaüm, village de pêcheurs et de paysans (1000 habitants), au bord du lac de Tibériade, située près de la frontière de la province de Galilée disposait à cette époque d’un poste de douane, dont le bureau était tenu par Lévi (Matthieu) qui prélevait la taxe maritime et la taxe frontalière sur les marchandises. Une petite garnison romaine commandée par un centurion assurait le maintien de l’ordre sur cette voie commerciale. Jésus y séjourna en se fixant dans la maison de Pierre et rayonna  en Galilée durant son ministère. Les juifs pieux fréquentaient la synagogue, proches de la tradition ancestrale, ils étaient peu perméables à la parole de Jésus qui dans Luc 10,15 dit : “ Et toi,  Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu’au ciel? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts.”

Dans ce contexte, Jésus saisit l’occasion pour donner un centurion, un païen, comme modèle de foi.

Ces deux protagonistes ne se connaissent pas, ne se rencontrent pas, tout se fait à distance et par la voie d’intermédiaires. Jésus est admiratif devant la foi de cet homme qui le prie de venir guérir son serviteur et qui dit son indignité de le recevoir sous son toit. Sur le seul fait d’avoir entendu parler de Jésus, le centurion est confiant dans sa parole de guérison et reconnaît la Seigneurie de Jésus.

Aujourd’hui, avec humilité, nous savons reprendre cette prière avant la communion : “Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole et je serai guéri.” La métaphore du toit, c’est le corps et l’âme et l’officier, le serviteur, celui qui demande la guérison, ce sont les fidèles. Reconnaissant notre condition de pécheurs, Dieu vient vers nous à la recherche de cette indignité et sa parole guérit, il fait le miracle de son Esprit. C’est cette guérison malgré la distance qui sépare les chrétiens de Jésus et malgré nos imperfections qui doit faire l’objet de notre foi.

Alain DE VOS


Dimanche 11 septembre

Commentaire de l’évangile du jour: « Il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit » (Lc 15, 1-32)

« Réjouissez vous avec moi car je l’ai retrouvé »

Dans quelques jours nous fêterons la  Croix Glorieuse. Comme nous le rappelle la conférence des évêques « dans la liturgie actuelle, la fête de la Croix glorieuse se situe au terme d’un parcours spirituel de quarante jours ,commencé le 6 août à la fête de la Transfiguration ,invitant les chrétiens  à  entrer dans la Sagesse de Dieu. Que nous apprend le langage de la Croix ? Le bois de la Croix rappelle le supplice du Seigneur et apparaît comme un symbole par excellence du Salut en marche. La Croix est le signe éminent de l’amour sauveur de Dieu qui donne sa vie, mais en même temps signe de victoire sur le péché, le mal et la mort, car ce don débouche sur la Résurrection et la gloire. Ainsi, les quarante jours qui conduisent de la Transfiguration à la fête de la Croix, nous incitent à changer notre regard sur la Croix pour y voir le désir de Dieu que « la vie surgisse à nouveau d’un arbre qui donnait la mort » (Préface). »

L’évangile du jour dans sa version longue : Luc 15,1-32 n’est-elle pas une véritable déclaration d’amour de Dieu pour tous les hommes, femmes et enfants de cette terre. ? Ces trois paraboles ont un dénominateur commun : l’amour conciliant et inconditionnel de Dieu pour chacun et chacune avec ses petitesses, ses failles, ses faiblesses, dans toutes les réalités de la  vie humaine. Un  berger parcourt la campagne afin de retrouver la brebis égarée, une femme fouille tous les recoins de sa maison pour retrouver sa pièce disparue et, enfin, un père retrouve son fils qui était perdu. Ces 3 paraboles bouleversent certaines  représentations de Dieu auprès des scribes et pharisiens d’hier et d’aujourd’hui. Il n’y est pas question d’un Dieu qui juge, qui est directif dans sa toute puissance. Il est question d’un Dieu qui prend soin de chacun et de chacune …du plus petit, du désœuvré, du démuni.

Dieu est un Père qui veille, qui attend, ouvre ses bras, pardonne et organise une grande fête pour le retour de son enfant. Accueil, compassion, tendresse et miséricorde sont les mots qui animent non seulement l’évangile mais également le psaume et les lectures du jour. Il est le berger qui a le souci de toutes ses brebis, y compris celles qui empruntent des chemins buissonniers, il est cette femme qui après avoir retrouvé la pièce perdue invite ses amies à se réjouir avec elle !

Seigneur, donne -nous de configurer chaque jour davantage notre vie au Christ, Bon Pasteur, afin que nous aussi nous prenions soin de celui ou celle qui est égaré(e) .Donne nous également d’accueillir le Salut que tu offres, dans ta grande bonté, à chacune et chacun de nous, sans réserve.

Donne nous la grâce en ces temps de morosité ,de savoir nous réjouir du « petit sou » retrouvé…en accueillant un sourire encourageant ,une parole aimable, un signe d’amitié, la petite voix qui  affirme que nous sommes enfants bien aimés du Père !

« Louange à toi ö Christ, berger de ton église ! »

Danielle Schuck

 


Samedi 10 septembre

Commentaire du psaume du jour: « Seigneur, je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce »

Ce verset du psaume 115 (116) m’amène à faire mémoire de « tout le bien » que le Seigneur m’a fait.

Seigneur, tu m’as sauvée de nombreuses fois, dès le berceau. Tu as veillé sur ma vie, y compris quand je me suis mise moi-même en danger.

Quand je me suis éloignée de toi, tu ne t’es jamais éloigné de moi. Toi le Dieu Amour, tu n’abandonnes jamais aucun de tes enfants. Toi le Dieu Amour, tu nous laisses toujours libre, jamais tu ne t’imposes. Tu m’as laissée m’éloigner, au nom de cette liberté.

Tu es un Dieu patient, tu ne forces ni les portes ni les cœurs, tu as attendu une dizaine d’années que je réalise que sans toi ma vie n’avait aucun sens, que sans toi tous les chemins n’étaient que des impasses.

Merci Seigneur pour les cadeaux merveilleux que tu m’as faits, particulièrement le cadeau de la maternité. Merci pour les prêtres, religieuses et religieux, laïcs, que tu as mis sur mon chemin et qui m’ont appris à te connaitre, à t’aimer et à te faire confiance.

Oh oui, comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ? Par exemple en témoignant de sa présence dans ma vie, en le faisant connaître à celles et ceux qui ne l’ont pas encore rencontré. Comme le dit ‘la petite Thérèse : aimer Jésus et le faire aimer ».

Mais aussi, comme le dit encore le psalmiste :

« J’élèverai la coupe du salut »

Dans cette coupe, Seigneur, je mets toute ma vie, tous les cadeaux que tu m’as faits.

Et avec Ignace de Loyola je te dis :

« Prends Seigneur, et reçois toute ma liberté, ma mémoire, mon intelligence et toute ma volonté. Tout ce que j’ai et tout ce que je possède. C’est toi qui m’as tout donné, à toi, Seigneur, je le rends. Tout est à toi, disposes-en selon ton entière volonté.
Donne-moi seulement de t’aimer et donne-moi ta grâce, elle seule me suffit. 

Françoise Fuchs

 


Partager