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Méditation du jour : 25 mars

Evangile du jour : l’annonciation

Retenons de l’évangile de ce jour, que, non seulement Marie fait corps avec le projet de Dieu, mais elle fait vraiment corps à corps avec Dieu. Par ce OUI, Marie accepte de devenir la mère du Sauveur. Si le OUI de Marie a changé la face du monde ; quel est le OUI que Dieu attend que je prononce pour accueillir son chemin de vie ?…

Par son FIAT, Marie est devenue un tabernacle où Dieu s’est fait l’un de nous, pour qu’à notre tour nous ouvrions à Dieu la porte de nos cœurs pour qu’Il fasse sa demeure en nous. Le tabernacle où Dieu veut résider, c’est le cœur de l’homme. Pendant ces semaines d’épreuve, loin de toute agitation mercantile, mettons ce temps à profit pour prier ardemment et demander à Notre-Dame du OUI de nous apprendre à dire « OUI » au Christ qui nous appelle à faire preuve de solidarité les uns envers les autres. Mère de Miséricorde, apprends-nous à dire « OUI » devant l’insécurité du temps présent, l’angoisse de la maladie qui plane sur nous, les échecs et les croix de nos vies. La Mère du Divin Maître s’est rendue disponible à Dieu, demandons, demandons à Notre-Dame de la Confiance, de faire grandir en nous l’espérance.

Et que vienne la joie des retrouvailles…

Serge Simonin, diacre


Méditation du jour : mardi 24 mars

Evangile du jour : La guérison à Bethzatha

« Veux-tu être guéri ? » nous rapporte l’évangile de ce jour.

Quelle question pourrions-nous dire ! Surtout en ces jours que nous vivons avec la vision de tant de malades, qui couchés sur un lit, attendent justement une guérison… N’importe quel malade souhaite aller mieux et retrouver la santé. C’est une certitude.

En même temps cette scène d’évangile n’est pas en premier lieu un récit de guérison qui vante les mérites de Jésus et ses talents de soignant. Il est plutôt l’évocation de la vie chrétienne qui passe par le bain du baptême. N’oublions pas que durant ce carême et tout spécialement maintenant, à quelques jours de Pâques, les évangiles sont de véritables petites catéchèses à destination des catéchumènes qui seront baptisés dans la nuit de Pascale… Ils sont, à l’image de cet infirme de l’évangile, tout heureux d’avoir rencontré sur le chemin de l’existence, le Christ Sauveur…Celui qui leur dit « Lève-toi prend ton brancard et marche » et ils avancent tout joyeux vers le bain de la Vie Nouvelle. Pour le paralysé ce fut l’aube d’un jour nouveau. Spirituellement c’est aussi ce qui se réalise pour tous ceux qui demandent le baptême.

Alors en ces jours où nous intensifions nos demandes envers Dieu, portons justement dans la prière, tous nos catéchumènes, d’autant que nous ne savons pas à ce jour si nous pourrons nous retrouver communautairement la nuit de Pâques. Avec eux, déjà, faisons monter cette prière : Seigneur viens me prendre par la main… donne-moi la volonté de toujours avancer.

                                                                       Père Jean-Marc ALTENDORFF+


Méditation du jour : lundi 23 mars

Evangile du jour : guérison du fils d’un fonctionnaire royal

St. Jean dans son Evangile élabore sa présentation de la vie publique de Jésus autour de sept « signes ». Le premier est le changement de l’eau en vin à Cana ; la lecture d’aujourd’hui décrit le second. Pour Jean un signe n’est pas seulement un événement extérieur inusité, mais une manifestation mystérieuse qui révèle Dieu et conduit à la foi. Ici, le fonctionnaire royal, tentant désespérément de sauver son fils mourant, implore Jésus de le guérir. Cette prière a été faite avec humilité et sincérité. Un homme priait pour que son petit garçon ne meure pas. Jésus a entendu sa prière, il a vu sa foi.

Quand Jésus affirme que son fils vivra, « l’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite ».  L’enfant a été guéri grâce à la foi de son père. C’est le premier miracle de guérison réalisé par Jésus.

La foi est une invitation à aller au-delà de ce que nous pouvons voir, toucher, mesurer. Un saut dans l’obscurité et la lumière. Ce qui est intéressant, c’est que ce fonctionnaire n’était pas un des disciples, pourtant il espérait. Nous savons maintenant que notre confiance en Dieu doit s’étendre au-delà de la mort. Par la puissance de Jésus, le fils a été guéri. Sa foi a été récompensée par la merveilleuse guérison de son fils, ce qui amena toute sa famille à croire.

Le pape François nous invite à vaincre la pandémie de COVID-19 par une « pandémie de prière ». Faisons confiance à Dieu qui, par les mains de tous ceux et toutes celles qui se donnent entièrement à ce combat pour la vie, veut nous montrer, peut-être, que malgré toute sa fragilité, la vie et l’amour sont plus forts que la mort.

Père Joseph


Méditation du jour : dimanche 22 mars

Evangile du jour : l’aveugle-né

« C’est celui qui dit qui est » ! Cette phrase qu’on entend dans les cours de récréation (enfin quand les enfants ne sont pas confinés !), résume bien l’ambiance de l’évangile d’aujourd’hui. « Du moment que vous dites : “nous voyons !”, votre péché demeure » explique Jésus aux pharisiens. Vous pensez voir mais en fait non…

Je ne vais pas convoquer le petit prince et la réplique connue de Saint-Exupéry, ce serait trop facile… (1). L’évangile nous montre l’enquête, approfondie, des bien-pensants, de ceux qui sont outrés parce que Jésus a guéri un homme le jour du sabbat. Scandale. Pour eux, on passe allègrement sur la conclusion de ce miracle : un aveugle de naissance peut désormais voir. Un homme profite pleinement de toute la beauté de la création. Dieu est le Dieu de la vie, qui vient libérer les prisonniers, qui vient nous donner la lumière. Et inversement, ceux qui peuvent la percevoir la refusent…s’en détournent !

L’aveuglement des autorités se manifeste à travers leur incrédulité (on invite même ses parents à témoigner pour savoir si ce ne serait pas un simulateur…), on tente de décrédibiliser Jésus, à l’origine du miracle, en le qualifiant de pêcheur…Il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir, qui ne peut pas accepter la liberté de Dieu. L’idéologie empêche les pharisiens de reconnaître que Dieu donne la vie.

Alors que le printemps frappe à nos fenêtres, regardons, peut-être plus attentivement, en la scrutant, cette lumière et cette vie qui renaissent, qui se développent, et rendons grâce à Dieu. Même dans la situation actuelle, avec les incompréhensions qui peuvent être les nôtres, le Seigneur nous invite à profiter de cette vie, à oser dire notre foi. « Crois-tu au Fils de l’homme ? » demande Jésus à cet homme qui désormais voit. Comme lui, l’évangile nous invite à regarder à frais nouveaux, et à oser le risque de dire notre foi…

P. Stéphane Jourdain

(1) : « on ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible aux yeux… »


Médiation du jour : samedi 21 mars

Evangile du jour : Le pharisien et le publicain

En ce temps particulier de carême, nous sommes appelés à réfléchir à cette question : Qu’est ce un homme juste ?

Pour Jésus, un homme juste c’est celui qui sait s’abaisser. A travers notre expérience du confinement, nous avons à vivre cette humilité. Je me sens petit face à cette crise mondiale. Qui que je sois, évêque, président, ministre, riche ou pauvre et prêtre (pharisien)… Nous sommes impuissants, faibles. Cette épreuve doit nous aider à changer notre regard. Nous avons tous besoin les uns des autres. Il ne faut pas se sentir supérieur aux autres comme le Pharisien car nous sommes tous vulnérables.

Je rêve qu’après cette crise nous sortions grandi. De la même manière, j’imaginerai la fin de l’Evangile où le pharisien embrasserait le publicain. Plus de séparation, de division, de différence ; un monde qui change. Oh oui ! Seigneur fait que cette douloureuse expérience de confinement nous sert à changer notre regard. Partageons cette espérance qu’il est possible de changer notre vie.

Enfin un homme juste c’est celui qui sait regarder son frère avec un regard d’amour à l’image de Jésus. Il a su s’abaisser en donnant sa vie pour nous. Voilà la justice de Dieu : « Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »

Stéphane Adam


Méditation du jour : vendredi 20 mars

Evangile du jour : Le premier de tous les commandements

Quel est le plus grand commandement. ? Un échange en vérité s’engage entre un scribe et Jésus, sur ce qui leur tient à cœur, en juifs fidèles et croyants. Jésus rappelle le premier commandement : aimer le Seigneur (Dt 6, 5) puis le second : aimer son prochain (Lv 19, 18). Il relie les deux en un seul : il n’y a pas d’autre commandement -au singulier- plus grand que ceux-là ! Réponse originale nous invitant à lui demander la grâce de nous mettre à l’écoute de sa parole, pour que ces versets nous transforment de l’intérieur.

  • Chacune et chacun peut s’interroger personnellement : Quel est le premier de tous les commandements pour moi ? Dans ma propre vie, parmi tout ce que je dois faire, qu’est ce qui tient concrètement la première place ? Quel est mon premier commandement ?
  • Que signifie concrètement pour moi, aimer le Seigneur « de tout mon cœur, de toute mon âme, de tout mon esprit, de toute ma force » ? Quelle place je laisse dans ma vie à l’amour de Dieu ?
  • Aimer Dieu, aimer son prochain comme soi-même ? Qui est, aujourd’hui, ce prochain qui me préoccupe, celui vers qui va ma sollicitude ? Je prends le temps de le présenter au Seigneur.

Au terme de ce temps de méditation, je peux exposer au Seigneur ma manière de l’aimer, ma manière d’aimer mon prochain, ma manière de me laisser aimer par Lui : en lui demandant son aide pour mieux aimer, pour aimer davantage…tout particulièrement en ce temps de crise sanitaire.

Danielle Schuck

Dt 6, 5 : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force » 

Lv 19, 18 : « Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de rancune contre les enfants de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même »


Méditation du jour : jeudi 19 mars

Evangile du jour : Le songe de Joseph

« Je te susciterai dans ta descendance un successeur, qui naîtra de toi, et je rendrai stable sa Royauté ». Cette promesse que le Seigneur fit à David, plusieurs siècles avant Jésus, a pris forme, comme nous pouvons le constater, à partir de l’annonce de l’Ange Gabriel à Marie.

Ici se situe, en quelque sorte, le début du projet divin qui vient bouleverser celui du couple humain : Marie et Joseph qui, malgré leur hésitation, ont collaboré à l’œuvre du Seigneur pour le salut de l’humanité. L’obéissance et la soumission de ce couple à la volonté du Seigneur sont pour nous un modèle à imiter. Particulièrement, en ce temps de crise sanitaire mondiale, nous sommes tous conviés à tourner constamment nos regards vers le Seigneur, le Maître de nos vies, de qui nous viendra le secours, et à implorer sa miséricorde pour l’humanité.

Que par l’intercession de Saint Joseph et la Sainte Vierge Marie, le Seigneur guide et éclaire les médecins dans leur recherche de remède pour juguler cette crise sanitaire qui met à mal notre monde.

Restons en communion de prière.

Dieudonné Talakaena


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