Les Carmélites de Compiègne, s’offrir pour la paix

Le 17 juillet 1794, à 20 h sur la place du Trône (actuelle place de la Nation), elles sont montées à l’échafaud en chantant pour la paix.
Elles avaient été expulsées de leur couvent le 14 septembre 1792 et réparties en quatre groupes.
Un carmel en prison : deux ans plus tard, c’est leur arrestation et la prison qui permettent aux Carmélites de se retrouver. Elles en profitent pour vivre ensemble leur règle de vie, et chanter leurs offices.
Pour la paix en France : « Arrêtées à Compiègne en juin 1794, et transférées à Paris le 13 juillet, c’est librement, sans ostentation ni exaltation, qu’elles donnèrent leur vie. Leur chant limpide en gravissant les marches de l’échafaud était bien l’expression de leur amour de Jésus. La foule qui était là ne s’y est pas trompée, qui a été saisie par le mystère. »

Les Carmélites de Compiègne, s’offrir pour la paix
Marie Martin
Téqui – 12.50 €

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