Les sanctuaires diocésains

Notre-Dame de Bon-Secours

Saint-Avold

Sur la colline de Valmont trône une statue de Marie qui a défié le cours des siècles et a échappé aux destructions lors de la Révolution. Des générations de pèlerins, y compris transfrontaliers, se sont succédés pour l’implorer et chercher secours et réconfort. Plusieurs édifices successifs ont porté la dévotion mariale. L’actuelle basilique fut réalisée sous l’impulsion de l’abbé Lemire en 1880. Des travaux sur la couverture ont entrainé une réfection de l’édifice en 2017-2018. L’intérieur de la basilique, complètement refait en 2018, met en valeur, grâce au concours de l’artiste Fleur Nabert, le chemin de Marie à Jésus et veut illuminer de paix et d’espérance nos cheminements et tâtonnements intérieurs quotidiens.

Des célébrations sont régulièrement célébrées à la basilique ou à la crypte, des pèlerinages sont organisées principalement de mai à octobre.

Notre-Dame de Bonne-Fontaine

Danne-et-Quatre-Vents

Bonne fontaine

Sanctuaire Notre-Dame de Bonne-Fontaine
6 Bonne Fontaine
57370 Danne-et-Quatre-Vents
Tél. : 03 87 24 30 60
Mail : pele.bonnefontaine@yahoo.fr
Site internet

Le sanctuaire de Notre-Dame de Bonne-Fontaine se laisse découvrir au nord-est de la forêt vosgienne, à 1 km du village lorrain de Danne-et-Quatre-Vents, entre Phalsbourg et le col de Saverne. Ce lieu est une véritable clairière de paix où coule l’eau de la « Bonne-Fontaine ».

L’histoire nous apprend qu’en pleine guerre de succession d’Espagne, des soldats de la garnison de Phalsbourg furent victimes d’une grave épidémie de dysenterie. Cherchant une eau pure qui ne soit pas souillée de bactéries, ils découvrirent une statuette de la Vierge dans le creux d’un chêne et, à ses pieds, une source d’eau vive. Étonnés de leur découverte, et soulagés dans leur corps, les soldats répandent la nouvelle de leur guérison miraculeuse autour d’eux et, très vite, de nombreux pèlerins convergent vers ce vallon pour boire à cette source bienfaisante.

C’est en 1741 que le sanctuaire marial de Notre-Dame de Bonne-Fontaine est officiellement consacré à la Nativité de la Vierge Marie, fêtée le 8 septembre. Depuis 1908, les franciscains sont au service de ce lieu de pèlerinage, si cher au diocèse de Metz. Ils animent les offices du sanctuaire offrant ainsi aux pèlerins la grâce de se désaltérer à la véritable source d’eau vive : Jésus Christ.

À ne pas manquer : les sublimes vitraux réalisés par Arthur Schouler en 1974. Ils illustrent le thème de l’eau vive qui nous vient du Christ par Marie.

Notre-Dame de la Confiance

Baerenthal

Au cœur du Bitcherland, dans le village de Baerenthal, Mgr Dupont des Loges, évêque de Metz de 1843 à 1886, a financé entièrement, sur ses propres fonds, la construction d’une église en frontière de catholicité, l’église Sainte-Catherine ayant été cédée à la paroisse protestante en 1739. Cette nouvelle église, dédiée à l’Immaculée Conception, fut bénie le jour du décès de l’évêque financeur.

Très fortement endommagée par les bombardements alliés en 1944-1945, elle reste inutilisée jusqu’au 15 mai 1960, jour où se déroule le premier pèlerinage à Notre-Dame de la Confiance. L’année précédente, le strasbourgeois Étienne Oller, y a offert une grande statue en grès rose, qu’il a commandé au sculpteur Raymond Keller, de Molsheim, pour remercier la Vierge de sa propre guérison, considérée comme inexpliquée par les médecins. Après ce premier pèlerinage, Étienne Oller met tout en œuvre pendant dix ans pour réhabiliter la chapelle et la faire connaître en Moselle, Alsace et Allemagne. À son décès en 1971, elle est complètement rénovée. Les pèlerins affluent de plus en plus.

Le 25 juin 2013, Mgr Raffin la promeut au rang de sanctuaire marial diocésain, pour, selon les termes du décret, « offrir plus abondamment aux fidèles les moyens de salut par l’annonce zélée de la Parole de Dieu, par la promotion convenable de la vie liturgique, surtout pour la célébration de l’eucharistie et de la pénitence, ainsi que par l’entretien des pratiques éprouvées de la piété populaire ». Depuis, ce lieu reposant est ouvert tous les jours et des pèlerinages sont organisés de mai à octobre.

Sanctuaire de Marienfloss

Sierck-les-Bains

La chapelle de Marienfloss, située à la sortie sud de Sierck-les-Bains, est le berceau du Rosaire.

Le rosaire médité commence avec Marguerite de Bavière, épouse de Charles II, duc de Lorraine, lorsqu’elle vient s’installer au château de Sierck, en 1414. Très pieuse, elle fait venir à Marienfloss, à quelques encablures du château, des Chartreux de Trèves, notamment Adolphe d’Essen, qui sera le premier prieur de la nouvelle chartreuse de Marienfloss, et son disciple Dominique de Prusse, qui deviendra le confesseur de Marguerite de Bavière.

L’ancienne abbaye cistercienne de 1238 au fond de la vallée du ruisseau de Montenach, devenue chartreuse en 1415, est donc bien le lieu historique d’où est partie la récitation du Rosaire médité et tient bien son nom de Marienfloss (ruisseau de Marie).

La restauration entreprise par l’abbé Joseph Lecomte à partir de 1963 a permis de ressusciter le site et de le faire connaître ou renaitre dans la région et au-delà des frontières.

L’association ‘Les Amis de la Chapelle de Marienfloss », créée en 2007 par Hubert Bernard, s’est donnée comme mission de faire vivre et d’animer les lieux (fête du 2ème dimanche de juin, fête de l’Assomption le 15 août, récitation du chapelet tous les jours de mai et d’octobre).

Le couvent Saint-Ulrich

Haut-Clocher

À la porte des Vosges et des étangs lorrains, au cœur du Pays de Sarrebourg, le couvent Saint-Ulrich se compose de plus de trente bâtiments édifiés à partir de la fin du Ier siècle. Ce haut lieu de la foi chrétienne, niché dans un écrin de verdure, constitue également un joli but de promenade au cœur de l’été. Tenu autrefois par les Pères Oblats de Marie, le lieu atteste aujourd’hui encore de la permanence d’une intense activité humaine sur cet admirable site naturel.

Le couvent est aujourd’hui la propriété de la ville de Sarrebourg mais l’association « Les Amis du pèlerinage de Saint-Ulrich » veille à l’entretien de la chapelle et de la grotte, à l’accueil des fidèles et au bon déroulement des offices et des pèlerinages sur le site.

La chapelle du couvent est dédiée à saint Ulrich, prince-évêque d’Augsbourg né en 890 au sein d’une famille noble de Bavière. Canonisé en 993 par le pape Jean XV, son pèlerinage au pays de Sarrebourg remonte au XIe siècle. Une tradition qui se poursuit de nos jours. Ainsi, en plus de la célébration de la Saint-Ulrich début juillet, nombreux sont les fidèles qui se rendent à la chapelle à l’occasion du pèlerinage du 15 août, pour un temps de prière durant l’après-midi, qui se poursuit par un office marial et une procession aux flambeaux.

Autres sanctuaires mosellans

Il existe d’autres sanctuaires locaux qui méritent d’être découvert, principalement à la belle saison ou à l’occasion de pèlerinages estivaux. Citons parmi eux, le sanctuaire d’Holbach-Fatima à Siersthal (près de Bitche), Notre-Dame-du-Gros-Chêne à Lorry-lès-Metz, la chapelle du Hackenberg à Veckring, la chapelle Sainte-Croix de Forbach.

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