Recevoir les sacrements

Vous désirez recevoir un sacrement, vous pouvez trouver quelques renseignements ci-dessous.
Le plus simple est de vous adresser ensuite à votre paroisse.

Le baptême

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Le mot « baptême » vient d’un mot grec signifiant « plonger ».

Le baptême est le premier des sacrements. Le recevoir, c’est devenir chrétien, membre de l’Église. Dans les premières communautés chrétiennes, on baptisait essentiellement des adultes, parfois seuls, parfois avec toute leur famille, amis et enfants compris.

Aujourd’hui, le baptême est proposé à tout âge, mais il est souvent pratiqué dans les mois qui suivent la naissance. Ce baptême des bébés marque que Dieu aime le premier. Avant même qu’on puisse lui répondre, il invite à partager sa vie.

Être baptisé est possible à tout âge :

Pour faire baptiser un petit enfant

Si des parents demandent le baptême pour un petit enfant, il faut savoir qu’ils font un choix, et tout choix suppose la volonté de l’assumer jusqu’au bout. Ensuite, il y a des démarches à accomplir : s’adresser au prêtre catholique, (ou à défaut, à un diacre ou un laïc) de la paroisse. Aucun document officiel n’est exigé. Cependant, il est utile d’apporter le livret de famille. Le prêtre ou les laïcs responsables de la préparation au baptême pourront fixer avec les parents les modalités de la préparation, généralement au moins un ou deux mois après cette première rencontre. S’ils souhaitent que leur enfant soit baptisé dans un autre lieu que leur paroisse, il convient de demander au prêtre qui en est le curé, une autorisation.

Pour les enfants de 3 à 7 ans

À cet âge, l’enfant n’est plus un bébé, mais n’est pas encore un enfant vraiment conscient de sa démarche personnelle. L’Église ne propose pas de baptême pour les enfants de cet âge, sauf circonstances particulières ou familiales. Dans certains cas, sur la demande des parents, une formation comprenant plusieurs réunions, correspondant aux étapes du baptême, sera organisée avec l’enfant et ses parents. Ces séances permettent à l’enfant de commencer à comprendre les gestes accomplis par le prêtre pendant la cérémonie du baptême.

Pour en savoir, contactez votre paroisse ou le Service diocésain de la Catéchèse du diocèse de Metz.

Si un adulte demande le baptême

Il doit tout d’abord se faire connaître auprès d’un prêtre catholique. Un ami chrétien pourra l’aider. Il est également possible de se renseigner dans un presbytère, ou encore, de se faire connaître à la fin d’un office du samedi soir ou du dimanche. L’adulte intéressé sera alors aidé dans sa recherche par un ou plusieurs accompagnateurs. Dans tous les cas, il s’agit de faire une démarche personnelle au sein d’une Église qui vous aidera, avec le prêtre, à vous préparer au sacrement du baptême. Ceux qui se préparent au baptême sont appelés « catéchumènes ». La préparation se déroule sur deux années, avec l’aide d’un accompagnateur individuel ou en petit groupe. L’Église accueille de plus en plus d’adultes qui font cette démarche.

Pour un adulte, baptême, confirmation et eucharistie, ces trois sacrements d’initiation sont habituellement conférés ensemble durant la nuit pascale, la veille de la fête de Pâques.

Pour un baptême d’adulte ou un sacrement d’initiation,
contactez votre paroisse ou le Service diocésain de la Catéchèse et du Catéchuménat.

Vous souhaitez recevoir un certificat de baptême ?

Pour obtenir un extrait d’acte de baptême dans le cadre d’une démarche religieuse (première communion, confirmation, catéchisme, entrée en école catholique, devenir parrain ou marraine…), vous devez obligatoirement en faire la demande par lettre auprès de l’archiviste diocésain, joignable au service des archives de catholicité.

Pour des raisons de confidentialité des données, les demandes par mail ne sont pas possibles et aucun certificat ne sera transmis par voie numérique.

Comment faire la demande ?

Pour obtenir un extrait d’acte de baptême dans le cadre d’une démarche religieuse (première communion, confirmation, catéchisme, entrée en école catholique, devenir parrain ou marraine…), vous devez en faire obligatoirement la demande par lettre.

Pour cela, utilisez le formulaire de demande d’extrait d’acte de baptême suivant : Demande d’extrait d’acte de baptême

Merci de joindre à votre courrier une enveloppe préaffranchie à votre adresse pour permettre l’envoi du document.

Vous pouvez ensuite envoyer votre demande par courrier postal à :

Évêché de Metz
M. l’archiviste diocésain
Service des archives de catholicité
15 place Sainte Glossinde – BP 10690
57019 Metz Cedex 01

Dans le cadre d’un mariage, c’est le prêtre ou le diacre qui célèbrera l’union qui prendra contact avec les archives du diocèse pour obtenir les copies d’acte de baptême des fiancés. Pour cela, il dispose d’un formulaire-type.

La confirmation

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Le mot vient d’un mot latin qui veut dire « rendre fort ».

Les chrétiens croient que Jésus leur demande d’annoncer la bonne nouvelle de l’amour de Dieu, là où ils vivent, dans leur quartier, leur école… Mais ce n’est pas facile. Ils savent que seuls, ils n’en sont pas capables, ils ont besoin de la force de l’Esprit Saint. Alors ils reçoivent le sacrement de la confirmation.

Les chrétiens croient que l’Esprit Saint donne le courage d’aller vers ceux qui ne connaissent pas Dieu, donne la force de parler de Dieu, aide à vivre comme Jésus le demande et aide à être témoin de l’amour de Dieu : « l’Esprit vient au secours de notre faiblesse« , dit saint Paul. « L’Esprit met en nos cœurs l’amour de Dieu« .

Le jour de la confirmation le chrétien reçoit le Saint-Esprit comme un don. Celui-ci se manifeste par un signe fait par l’évêque ou un prêtre délégué. Signe tout simple : le front de chaque confirmand est marqué par le signe de la croix avec de l’huile parfumée qu’on appelle le saint chrême accompagné des paroles : « N… sois marqué de l’Esprit Saint, le don de Dieu« .

Qui peut recevoir la confirmation ?

Recevoir le sacrement de confirmation est un choix personnel que l’on peut faire lorsqu’on est adolescent ou adulte : quand on a compris que l’amour de Dieu reçu au baptême est un trésor que l’on ne peut pas garder pour soi, qu’il faut le partager. Il est possible de demander à recevoir ce sacrement en s’adressant à sa paroisse. Des confirmations de jeunes et d’adultes sont régulièrement proposées. Ce sacrement est habituellement conféré par l’évêque qui est chargé de « confirmer ses frères dans la foi« . La célébration est présidée par l’évêque ou son délégué.

Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter votre paroisse ou le Service diocésain de la Catéchèse, du Catéchuménat et de l’Enseignement religieux (SDCCER).

L’eucharistie

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Le mot « eucharistie » vient d’un mot grec et signifie « dire merci ».

L’eucharistie, souvent appelée la messe, est la source et le sommet de notre foi, puisque ce sacrement nous unit au Christ d’une manière particulière. La veille de sa mort, pour montrer à ses amis combien il les aime, Jésus veut partager un dernier repas avec eux. Au cours du repas, il prend un morceau de pain, le bénit, le partage et le leur donne en disant : « Prenez et mangez- en tous, ceci est mon Corps livré pour vous« . Ce dernier repas est à l’origine de ce que les chrétiens appellent la messe, la célébration de l’eucharistie.

Pour les chrétiens, l’eucharistie est une vraie rencontre avec Jésus Christ. Le pain et le vin sont le signe de la présence du Christ, de sa vie donnée pour tous. À travers le pain et le vin, corps et sang du Christ, ils reçoivent la vie même de Jésus ressuscité.

Pourquoi les chrétiens se rassemblent le dimanche?

Chaque dimanche, jour du Seigneur, les chrétiens sont invités à se rassembler à l’église pour fêter Jésus ressuscité au cœur de notre vie et qui nous fait vivre de sa Vie, par sa Parole et son eucharistie. Ainsi ils célèbrent la présence du Seigneur et le mystère de la foi.

À la fin de chaque messe, nous sommes invités à marcher avec le Christ pour annoncer aux autres ce que nous avons reçu et entendu : « Allez dans la paix du Christ !« 

On retrouve tout au long de la messe toutes les attitudes de prière des chrétiens :

  • Prière de pardon
  • Prière d’adoration et de louange
  • Attitude d’écoute
  • Prière d’offrande
  • Prière d’action de grâces
  • Prière de demande

La réconciliation et la pénitence

réconciliation

Ce sacrement est le signe de l´amour infini de Dieu. Le pardon de Dieu est toujours possible, si nous faisons une démarche vraiment sincère. En se reconnaissant pécheur, nous croyons que l’amour infini de Dieu est toujours le plus fort. Le dialogue avec un prêtre est le signe efficace de la réconciliation avec Dieu et avec nos frères.

Le pardon de Dieu est exprimé par les paroles du prêtre : « Que Dieu notre Père vous montre sa miséricorde ; par la mort et la résurrection de son Fils il a réconcilié le monde avec lui et il a envoyé l’Esprit Saint pour la rémission des péchés : par le ministère de l’Église qu’il vous donne le pardon et la paix« , Célébrer la pénitence et la réconciliation, n° 85

Qu’est-ce que le péché ?

Le péché est un manque d´amour envers Dieu, envers son prochain et envers soi-même. C´est une action, ou une intention, voire une parole dite, en toute liberté, pour commettre le mal. Il entraîne, pour celui qui l’a commis un éloignement de la justice et de la vérité.

Confession ? Réconciliation ? Pénitence ?

La confession est le nom traditionnel désignant autrefois l’ensemble du sacrement de pénitence et de réconciliation. La confession n’est qu´une partie du sacrement. Elle est cette reconnaissance de l’amour fidèle de Dieu et de la rupture d’alliance que notre attitude a occasionnée.

La réconciliation est l’acte gratuit par lequel Dieu pardonne au pécheur repentant et le réintroduit dans sa paix, grâce au Christ mort et ressuscité, en qui tous les péchés sont pardonnés. Depuis quelques années, on parle plus volontiers de sacrement de la réconciliation à propos de la confession.

La pénitence, ou « faire pénitence », c’est implorer le pardon de Dieu. Le mot s’est peu à peu confondu avec les diverses pratiques de pénitence. Pour l’essentiel, la pénitence vise à la réparation de la faute commise. Elle est le signe de la conversion à laquelle le Christ nous a tous appelés.

La contrition, l’absolution, de quoi parlons-nous ?

La contrition désigne l’attitude de la personne qui reconnaît avoir mal agi, regrette d’avoir blessé l’amour des autres et de Dieu. Cette attitude conduit à vouloir changer sa manière de penser et de vivre, et à réparer les dommages causés aux autres et à soi-même.

L´absolution : le prêtre « remet en route » la personne lorsqu´il pardonne les péchés, au nom du Christ. Le pardon permet de renouer avec Dieu les liens rompus par le péché. Dans cet acte sont engagés le prêtre qui donne l´absolution et le pénitent qui manifestera, ensuite, dans sa vie, les fruits du pardon.

Le mariage chrétien

Pour les chrétiens, le mariage n’est pas seulement l’amour entre un homme et une femme. Il est aussi le signe de l’amour de Dieu pour les hommes, signe de son Alliance. Le mariage est un sacrement. C’est à travers leur amour mutuel, dans toutes ses dimensions (partage des bons et des mauvais moments, union des cœurs et des corps, fécondité, respect de l’autre…), que les époux découvrent ce qu’est l’amour de Dieu pour l’humanité : le don de soi sans réserve.

L’Église catholique considère que pour vivre pleinement leur amour, les couples sont appelés à faire reposer leur engagement sur quatre piliers :

  • la liberté
  • l’indissolubilité (du lien conjugal)
  • la fidélité des époux
  • la fécondité (volonté d’accueillir le don de la vie)

Quand deux chrétiens s’aiment, ils croient que Dieu est la source de leur amour et qu’il sera à leur côté pour leur donner la force de s’aimer. Au cours d’une belle fête à l’église, ils se promettent de s’aimer toujours, même dans les moments difficiles, avec l’aide de Dieu. Le Christ lui-même s’engage et leur donne son amour et sa fidélité. Leur alliance devient signe de l’Alliance de Dieu avec les hommes, signe des noces du Christ et de son Église. À travers leur amour, c’est un peu comme si l’amour de Dieu devenait visible. Leur amour devient image de l’amour de Dieu.

Comment faire pour se marier à l’église ?

Le mariage a un caractère sacré marquant toute la vie, c’est pourquoi l’Église accorde une grande importance à la préparation de ce sacrement.

Pour se marier à l’église, la première chose à faire est de contacter le service d’accueil de votre paroisse, en principe celui de la paroisse sur laquelle vous habitez, à peu près un an avant la date retenue et, en tous cas, avant de réserver la salle de noces. Différentes propositions vous seront offertes pour partager ensemble et avec d’autres couples vos aspirations et leur expérience lors de sessions de préparation au mariage. Vous rencontrerez aussi un prêtre ou un diacre qui rédigera avec vous un dossier administratif et avec qui vous vous préparerez à recevoir le sacrement. Vous choisirez en particulier les textes de la Bible qui seront lus au cours de la célébration puis les autres textes, prières et chants.

Faut-il un certificat de baptême ?

Oui, pour le mariage chrétien, il faut que les futurs mariés soient baptisés (si un seul des deux conjoints est chrétien, il existe des possibilités de mariage – se renseigner auprès du prêtre qui assure la préparation). C’est le prêtre qui fera la démarche pour obtenir les certificats de baptême, mais évidemment, il faut lui donner tous les éléments possibles pour faciliter sa recherche. En amont, renseignez-vous à propos des lieux et des dates de votre baptême : la démarche que fera la paroisse pour obtenir un extrait de baptême en sera ainsi facilitée.

Des mouvement et associations proposent un accompagnement vers le mariage, ou même après pour cheminer en couple :

L’ordination

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Au sein de l’Église catholique, le service de la communauté est assuré plus particulièrement par les évêques, les prêtres et les diacres, que l’on appelle « ministres ordonnés ». Leur mission dans l’Église leur est confiée, au nom de Jésus Christ, par le sacrement de l’ordre, généralement appelé « ordination ». Le sacrement de l’ordre se caractérise par l’imposition des mains et la prière de consécration prévue. Le sacrement est conféré une fois pour toutes.

Le ministre ordonné manifeste à tous que c’est le Christ qui appelle, rassemble et envoie sur les chemins du monde.

Si on ressent le désir ou un appel intérieur à la vie de prêtre ou de diacre, il est bon de venir en parler à un prêtre ou de prendre contact avec le Service diocésain des Vocations qui pourra vous guider dans votre réflexion.

Les diacres

Ils peuvent être mariés ou célibataires et s’engagent à rester dans l’état qui est le leur au moment de l’ordination. Lors de la célébration, l’évêque interroge l’épouse de l’ordinand (s’il est marié) pour lui demander si elle est bien d’accord avec l’ordination diaconale de son mari. Le sacrement de l’ordination diaconale ne prend pas l’ascendant sur le sacrement de mariage, mais vient le compléter. Même si c’est l’homme qui est ordonné, c’est le couple tout entier qui est concerné par la mission diaconale.

Un diacre a une mission délivrée par l’évêque. Cette mission a été discernée par le groupe d’accompagnement qui l’a suivi au cours de sa formation. C’est elle qui constitue son ministère principal. En second lieu, il prend part à la vie paroissiale et peut célébrer les baptêmes, mariages et funérailles.

Le diacre doit avant tout s’évertuer à préserver l’équilibre familial : son couple, sa famille et son travail sont donc prioritaires sur son activité diaconale. L’épouse du diacre a ce rôle de rappel des réalités familiales.

Par leur ordination, les diacres signifient et rappellent à tout le peuple de Dieu, que l’Église ne doit cesser de manifester la charité du Christ pour tout homme. En particulier les plus pauvres, ceux qui sont à la marge. Ils sont au sein de l’Église, et pour le monde, le signe du Christ serviteur « lui qui s’est anéanti en prenant la condition de serviteur et devenant semblable aux hommes » (Ph 2,7). Le geste du lavement des pieds (Jn 13) est le signe par excellence du Dieu qui vient à la rencontre de l’homme par un chemin bouleversant, celui du service.

Les prêtres

Avant d’être ordonnés prêtres ils doivent être ordonnés diacres en vue du presbytérat (pendant une année durant laquelle ils sont stagiaires en paroisse). L’évêque interroge d’abord l’assistance et les formateurs sur la possibilité de conférer le sacerdoce aux ordinands (reconnus aptes à l’ordination) et demande aux ordinands de manifester publiquement leur intention d’accepter cet engagement. Au cours de la cérémonie, les ordinands font une grande prostration marquant leur totale disponibilité à l’action de Dieu sur eux, pendant que l’assemblée chante la litanie des saints. Puis, l’évêque impose ses mains sur la tête des ordinands et chaque prêtre présent lors de la célébration fait de même en signe d’accueil de son nouveau confrère. L’évêque prononce ensuite la prière d’ordination qui appelle l’Esprit Saint sur les ordinands. Ils reçoivent les vêtements sacerdotaux que sont l’étole et la chasuble et leurs mains sont ointes de Saint-Chrême par l’évêque (huile mélangée de basalme prescrite dans tous les sacrements qui confèrent une marque définitive, elle est bénie par l’évêque lors de la messe chrismale. L’onction des mains signifie que le nouveau prêtre peut, après la prière d’ordination, célébrer les sacrements). Les ordinands sont devenus prêtres. La messe se poursuit, concélébrée par les nouveaux prêtres. Par l’ordination, le nouveau prêtre devient membre du presbyterium, constitué par l’ensemble des prêtres d’un diocèse réunis autour de l’évêque.

Le prêtre est celui qui a reçu le sacrement de l’ordre par imposition des mains de l’évêque, lequel le rend ainsi participant de son propre sacerdoce et l’associe à son ministère. Participant de manière étroite au sacerdoce du Christ, le prêtre est au service de Dieu et des hommes pour les aider à cheminer dans la foi, en s’appuyant sur la Parole et les sacrements. Ils sont co-responsables de l’Église locale : le prêtre est défini comme coopérateur, collaborateur de l´évêque. Il est « envoyé » (un don fait) à une communauté, il n’en est pas le délégué. Ses missions peuvent s´exercer dans des cadres très divers mais, quelle que soit la charge que le prêtre a reçue (une ou plusieurs paroisses, une aumônerie…), sa présence consiste toujours à éveiller chacun au Christ, à sa parole libératrice.

Les évêques

Le mot « évêque » vient du grec episcopos, qui désigne la mission de veiller sur la communauté, de la protéger, pour que celle-ci se comporte le plus justement possible en véritable peuple de Dieu.

Les évêques reçoivent, comme les Apôtres, la plénitude du sacrement de l’ordre. Ils sont garants de l’annonce de la foi et de l’Évangile dans leur diocèse. Ils sont responsables quant à l’administration des sacrements, avec toutes les questions pastorales que cela soulève aujourd’hui. Enfin, les évêques exercent une responsabilité de gouvernement (que l’on appelle aussi « charge pastorale »), au nom du Christ, envers « la portion du peuple de Dieu (diocèse) qui lui est confiée ».

Le sacrement des malades

Onction des malades

Sacrement des malades, sacrement de la compassion et du réconfort de Dieu…

La visite aux malades, la communion des malades, l’onction des malades, le viatique, la recommandation des mourants sont autant de « signes particuliers proposés aux malades qui attestent d’une manière spéciale l’amour de Dieu pour lui et agissant en lui : les sacrements« , Rituel Sacrements pour les malades n°14

Alors que la maladie apporte souffrance, inquiétude et peut même entamer le goût de vivre, le sacrement rappelle la dignité de chacun, raffermit la confiance, donne la force de supporter son épreuve et l’assurance qu’il la vit en proximité avec le Christ. Signe de la tendresse de Dieu pour les malades, le sacrement rejaillit sur les proches qui souffrent aussi de l’éloignement provoqué par les hospitalisations, les bouleversements familiaux dus à la maladie… Il pacifie et réconcilie le malade avec lui-même, avec les autres et avec Dieu. L’onction peut être administrée lors d’une célébration dans la paroisse ou avec l’aumônerie de l’hôpital, à domicile ou lors d’un pèlerinage, comme à Lourdes.

L’onction des malades

Appelé autrefois l’extrême-onction, comprise ou sacrement des mourants, l’onction des malades est, depuis le concile Vatican II, comprise comme étant un sacrement de vie. C’est le sacrement de la présence du Seigneur à nos côtés dans les moments d’épreuve que sont la maladie ou la vieillesse. La célébration de ce sacrement consiste en l’onction d’huile bénite sur le front et en l’imposition des mains. Consacrée par l’évêque lors de la messe chrismale annuelle, l’huile dite des malades apporte force et douceur. Elle pénètre la peau, répand sa bonne odeur, fortifie le corps. Voici les mots qui accompagnent l’onction avec l’huile sainte sur le front et dans les mains des malades : « Par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint. Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève », Rituel Sacrements pour les malades n° 129

Avec l’imposition des mains, l’onction rappelle l’attention et la tendresse de Jésus Christ envers les personnes malades.

« Si l’un de vous est malade, qu’il fasse appeler les anciens de la communauté qui prieront pour lui en pratiquant une onction d’huile au nom du Seigneur. Leurs prières, inspirées par la foi, sauveront le malade, le Seigneur le relèvera, et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés« , saint Jacques 5, 14-15

Le viatique

Face à une mort toute proche, l’eucharistie est donnée en viatique (pour le voyage), l’ultime communion que reçoit le malade au moment de mourir.  L’eucharistie en viatique est le pain pour la route, pour le voyage qui le conduit à Dieu. Devant la mort, celui qui part et qui reçoit le viatique témoigne du chemin qui s’ouvre devant lui : il va rencontrer le Père, tout amour et toute tendresse, qui lui tend les bras. Celui qui communie au seuil de la mort, affirme qu’il meurt avec Jésus pour ressusciter avec lui.

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