Présentation de la nouvelle traduction francophone du Missel romain à Amnéville

Samedi 19 février 2022, l’archiprêtré de Rombas a organisé une session d’information consacrée aux changements apportés par la nouvelle traduction francophone du Missel romain, en l’église Saint-Joseph d’Amnéville. L’abbé Mathieu Baltzer, archiprêtre de Rombas (et curé des communautés de paroisses Sainte-Anne sous Drince et Sainte-Famille de Justemont) avait invité tous ses confrères des communautés de paroisses de l’archiprêtré : l’abbé Fabrice Langenfeld (La Source Saint-Éloi d’Amnéville), l’abbé Bernard Patsoh-Amouzou (Saint-Jean-Baptiste de Moyeuvre) et l’abbé Michel Tchamgbade (Saint-Pierre de Jaumont de Sainte-Marie-aux-Chênes). La présentation a été conduite par Victor Benz, référent de la Commission diocésaine d’art sacré et cérémoniaire pontifical.

Victor Benz a tout d’abord précisé : « La nouvelle traduction du missel romain nous rappelle que la liturgie nous est donnée et qu’elle est avant tout un don à accueillir. » Il a ensuite expliqué le rôle du Missel romain dans la liturgie : « Le missel est le livre qui contient les prières pour la messe qui est « l’action la plus haute, la plus centrale de la vie de l’Église ». Cette relation forte au Christ et à la communauté chrétienne que permet la messe est centrale, vitale et indispensable à toute vie chrétienne. Ainsi, la messe se célèbre selon un rituel : un ensemble de rites, de gestes et de paroles qui ne s’improvisent pas, qui ne sont pas à inventer à chaque occasion. Ce missel est le fruit du concile Vatican II et du travail des commissions liturgiques post-conciliaires.« 

Il a également justifié la nécessité de cette nouvelle traduction : « Cette troisième édition traduite dans les langues des peuples se veut fidèle à trois principes : fidélité au texte latin, conformité à la langue française et qu’il soit compréhensible par les fidèles. La coopération des traducteurs, linguistes, théologiens… a permis d’aboutir à ce livre commun à tous les pays francophones. Certaines nouvelles formulations nous invitent à rester attentifs à ce que nous disons, pour mieux comprendre le sens des mots, écouter et prononcer ces paroles avec plus de discernement et une ferveur renouvelée. La tradition de l’Église (du latin tradere, transmettre) permet, dans un langage actualisé, de célébrer le Dieu vivant. L’Église nous donne les mots de la prière et nous donne l’occasion de renouveler notre foi en un Dieu qui se fait proche. » Dans une seconde partie, Victor Benz a détaillé tous les changements apparaissant dans les rites de la liturgie et leur conséquence sur l’accompagnement musical liturgique. Et de conclure par : « La publication de cette nouvelle traduction est une chance, une grâce qui peut nous aider à mieux vivre l’eucharistie.« 

L’abbé Baltzer a précisé que cette nouvelle traduction entrera en usage dans l’archiprêtré de Rombas, le mercredi 2 mars prochain, mercredi des Cendres. Les fidèles des communautés de paroisses se verront remettre des dépliants pour les aider à participer activement aux célébrations, conformément aux nouveaux textes.

Cette présentation instructive s’est déroulée devant une assemblée d’une cinquantaine de personnes engagées dans vie paroissiale (organistes, servants d’autels…) dans un climat bienveillant et studieux.

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