Messe du Jeudi saint en la cathédrale Saint-Étienne de Metz

Jeudi 28 mars 2024, en ouverture du Triduum pascal, l’office du Jeudi saint en la cathédrale Saint-Étienne de Metz était présidé par l’abbé Olivier Riboulot, vicaire général, représentant Mgr Philippe Ballot, évêque de Metz, en mission d’administrateur dans le diocèse de Strasbourg pour quelques temps encore.

Dans la messe du Jeudi saint, l’Église célèbre la mémoire de la Cène du Seigneur : par l’eucharistie, sous la forme du pain et du vin consacrés, le Christ offre son corps et son sang pour le Salut du monde. On procède aussi au rite du lavement des pieds rappelant le geste de Jésus vis-à-vis de ses apôtres. Le prêtre s’agenouille et lave les pieds de douze fidèles. Dans ce cadre, à cette heure, ce geste signifie que le sacerdoce est un service.

La messe a donc permis d’entendre des lectures reprenant les prescriptions du repas pascal dans le livre de l’Exode, puis le récit du dernier repas rapporté par l’apôtre Paul dans sa lettre aux chrétiens de Corinthe. Enfin, c’est le lavement des pieds qui est rapporté dans l’évangile selon saint Jean.

Dans son homélie, l’abbé Riboulot a repris la mission de service qui concerne les prêtres, mais aussi tous les fidèles, appelés à imiter le Christ qui se fait serviteur de tous : « C’est un exemple que je vous ai donné, pour que vous fassiez de même. » Il a aussi évoqué le corps du Christ reçu lors de l’eucharistie, donné par le prêtre au peuple de Dieu pour qu’il soit à son tour, corps vivant au cœur du monde.

Ce geste rapporté dans l’Évangile a été fait de nouveau par le célébrant auprès des fidèles réunis devant l’autel.

Après ce geste, le vicaire général a repris son vêtement liturgique pour présider la liturgie eucharistique, entouré des chanoines du Chapitre cathédral, de l’abbé Sébastien Klam et assisté par le diacre Christian Schmitt. La messe du Jeudi saint est celle qui fait mémoire de l’institution de l’eucharistie lors du dernier repas que Jésus prend avec ses disciples avant la nuit de l’agonie à Gethsémani.

Après ce repas de la Cène, l’heure de l’épreuve approchant, le Christ se rend au jardin des Oliviers avec les apôtres pour veiller et prier. Le Saint-Sacrement est déposé au « reposoir », l’autel est dépouillé.

Après la communion, les célébrants sont partis en procession jusqu’au reposoir avec la réserve eucharistique pour un temps d’adoration. C’est une nuit d’adoration, les fidèles s’unissent à la prière du Christ ce soir-là, en veillant auprès du Saint-Sacrement jusque tard dans la nuit.

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