La présence des chrétiens au Proche-Orient

Superbe week-end d’amitié, de soutien, de découvertes des réalités du Liban organisé par les Mouvements et Associations du diocèse de Metz dans le cadre des projets d’échange avec le lycée Saint-Pierre Chanel de Thionville et de  l’ACI.

Les Mosellans ont invité la directrice du collège de La Salle Notre-Dame des Frères Furn el Chebbak de Beyrouth  et le frère Louis Mjalli du collège de La Salle de Kfaryachit du Liban pour donner une conférence, suivie d’un temps de partage avec les 80 participants réunis dans l’église Saint-Maximim de Metz. Ce temps s’est poursuivi par un concert animé par Layla Nabbout Valentin Milarski  et Thierry Wendremaire, auquel 200 personnes ont participé.

Nombreux étaient les participants venus de la région de Metz, de Nancy et du Creusot. Les questions, les témoignages ont montré tout l’intérêt et la découverte de ce beau pays appartenant à la Terre Sainte, qui est sans cesse meurtri. Le sens de l’accueil , la foi et l’espérance de ses habitants nous prouvent qu’un vivre ensemble est possible.

Philippe, un participant témoigne : nous avons mieux perçu les difficultés vécues par nos amis Libanais, Elles ne sont pas toujours de nature très différentes des nôtres, mais leur intensité et leur radicalité est terrible. Alors Claire et Louis ont cherché ce que pouvait être le rôle de l’école catholique dans ce contexte. Comment enseigner des valeurs qui sont manifestement contredites dans la vie quotidienne? Deux réponses : entretenir les relations internationales pour ne pas se laisser submerger par le désespoir, et vivre la solidarité avec ceux qui souffrent au-delà de leur appartenance religieuse, même quand on est soi-même en difficulté. Dans les deux cas c’est un choix d’ouverture. Mais reste une question : pourquoi les religions sont-elles complices de nombreux conflits comme l’invasion de Ukraine, ou à Gaza ou les divisions de la société américaine ?
Pendant le concert qui a suivi, j’ai commencé à aimer la ville de Beyrouth, que je ne connais pas, grâce aux merveilleuses interprétations de Leïla, elle nous a fait toucher l’âme de cette ville. Merci aussi pour le magnifique duo entre Alfredo et Violetta interprétés par Valentin et Leïla. Dans cette scène de la Traviata qui précède la mort de Violetta, un verbe retentit sans cesse: «rifiorira». Dans les profondeurs de la crise libanaise, il faut aussi chanter qu’un jour le Liban refleurira.

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