Des enfants réunis à Rome autour du pape François

Suite à l’appel du pape François lors de l’Angelus du 1er octobre 2023, plus de 7 000 enfants du monde entier, âgés de 7 à 12 ans, se sont retrouvés le lundi 6 novembre 2023 à Rome pour participer au rassemblement Apprenons des garçons et des filles. Dix enfants et jeunes de l’ACE du diocèse de Metz se trouvaient parmi eux.

Rencontre des jeunes français

En matinée, les jeunes français, dont le groupe des clubs ACE de Moselle, ont été reçu au Vatican pour une rencontre avec sœur Yvonne Reungoat, sœur salésienne de Don Bosco et membre du Dicastère pour les évêques, puis avec soeur Nathalie Becquart, sous-secrétaire du synode pour la synodalité.

En savoir plus sur le programme

À partir de 14h, en salle Paul-VI, différents groupes du Vietnam, d’Australie, d’Amazonie, du Brésil, du Bénin et d’Italie se sont succédé avec des chants et des témoignages. Pour animer la rencontre,  la chorale Antoniano et le chanteur Mr Rain, chouchou des petits, ont également interprêté des chansons.

Après l’arrivée du Pape, à 15h30, son bref discours fut suivi d’un dialogue sous forme de questions-réponses entre François et les enfants. Président de la communauté de Sant’Egidio, Marco Impagliazzo a indiqué : « Les adultes sont souvent convaincus qu’ils n’ont pas grand-chose à apprendre des enfants. Or, s’ils sont écoutés, ils disent beaucoup de choses, comme le respect des personnes et de la Création. »

Lire le message et les échanges avec le pape François.

Article de Vatican News (Xavier Sartre – Cité du Vatican) :

Plus de six mille enfants venus du monde entier ont répondu à l’invitation lancée par le pape François à venir le retrouver au Vatican. Au cours d’une audience ce lundi 6 novembre 2023 en salle Paul-VI, intitulée Les enfants rencontrent le Pape : apprenons des enfants, le Saint-Père a rappelé l’importance de travailler à la paix et à la protection de la planète.

Oubliée la fatigue de ce début de journée : le pape François est apparu salle Paul-VI le sourire aux lèvres, heureux de l’accueil que lui ont réservé les quelque six mille enfants originaires de plus de quatre-vingt pays. « Vous me rappelez comment la vie est belle dans sa simplicité », s’écrit-il à la jeune assemblée.

Après plusieurs chants, François adresse quelques mots, se demandant d’emblée en commentant le titre de cette rencontre promue par le dicastère pour la Culture et l’Éducation, ce que nous pouvions apprendre des enfants. « Être ensemble et avec simplicité », répond-il avant de poursuivre : « La vie est un don, un don magnifique et nous, nous sommes frères et sœurs. »

Pas question d’être ennemis à cet âge, souligne-t-il, demandant de ne pas oublier ceux qui souffrent à cause de « la faim, de la guerre et de la pauvreté ». « Vous savez qu’il y a des gens méchants qui font du mal, qui font la guerre, qui détruisent. Vous, vous voulez faire du mal ? », interroge le Pape. La réponse est évidente et tonitruante : « Non », s’écrient les enfants. C’est cette spontanéité que les adultes doivent regarder, affirme François.

Qui sont les amis du Pape ?

S’ensuit un jeu de questions-réponses entre des enfants venus notamment de Palestine, de Syrie, d’Ukraine, d’Haïti, du Congo ou encore du Vietnam. « À quoi rêves-tu ? », « Qui sont tes amis ? », « Comment fais-tu pour te calmer quand tu te mets en colère ? », « Comment passes-tu ta journée ? », demandent les enfants. Mais d’autres dévoilent leur inquiétude concernant l’avenir de la planète, ou la paix dans le monde.

François répond à chaque fois. Il faut « protéger la Création, parce qu’en protégeant la Création, nous nous protégeons nous qui en faisons partie », affirme-t-il, car « détruire la Terre, c’est nous détruire nous », reconnaissant qu’il est très préoccupé par ces questions environnementales. Il invite donc les enfants à s’engager à ne pas polluer, à ne pas gaspiller, à commencer par la nourriture.

Autre grande préoccupation partagée ce lundi après-midi : la paix dans le monde. Il faut y travailler, recommande le Saint-Père, invitant à saluer une jeune Palestinienne présente à ses côtés et tous les Palestiniens. Certes, il n’existe pas de méthode pour faire la paix, reconnait le Pape, mais on peut tendre la main, « en cherchant toujours à impliquer les autres pour avancer ensemble », car « la paix se fait avec le cœur et avec la main tendue ».

Partager