Neuvaine pour la paix – Troisième jour

Du 3 au 11 novembre 2023, Mgr Philippe Ballot, archevêque-évêque de Metz, en lien avec l’Institut Saint Benoît, invite les fidèles à vivre un temps de prière pour la paix dans le monde. Nous connaissons les zones de conflits qui nous interpellent et nous questionnent : l’Ukraine, Israël, Gaza, le Haut-Karabakh et tant d’autres ! La neuvaine à la paix dans le monde, par l’intercession du vénérable Robert Schuman, promoteur de la paix en Europe, nous encourage à devenir les sentinelles d’une fraternité possible.

 Prière pour chaque jour

Jésus disait à ses disciples : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé. Vous avez entendu ce que je vous ai dit : je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez. Désormais, je ne parlerai plus beaucoup avec vous, car il vient, le prince du monde. Certes, sur moi il n’a aucune prise, mais il faut que le monde sache que j’aime le Père, et que je fais comme le Père me l’a commandé » (Jn 14, 27-31).

 

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.

Amen

Je vous salue Marie, pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Amen

 

Prière par l’intercession de Robert Schuman

Seigneur, Tu as voulu que Tes créatures reflètent Ton Amour, et que les peuples établissent entre eux des liens de paix et de solidarité. Ton serviteur Robert Schuman était un fidèle artisan de paix. Il a exercé ses activités profanes comme un apostolat. Il a œuvré à la construction de la première communauté de nations, exprimant ainsi le vœu que « l’Europe préfigure la solidarité universelle de l’avenir« . Par toute son action, il a manifesté que la politique pouvait être un chemin de sainteté. À l’image de Ton Fils, il était « doux et humble de cœur » (Mt 11, 29). Daigne nous accorder de voir bientôt Ton Église honorer la mémoire de Robert Schuman, accorde-nous la grâce de … (énoncer la grâce implorer). Donne-nous, Père bien-aimé, d’être des instruments de Ta sainte volonté, au long de notre pèlerinage sur terre, afin de conquérir, par le beau combat de la foi, la vie éternelle à laquelle nous sommes appelés (1 Tm 6, 12). Et qu’à l’exemple de Robert Schuman, nous puissions toujours vivre conformément à Ton amour.

Amen

 

Texte pour le troisième  jour

Et ici notre message atteint son sommet. Négativement d’abord : c’est la parole que vous attendez de nous et que nous ne pouvons prononcer sans être conscient de sa gravité et de sa solennité : jamais plus les uns contre les autres, jamais, plus jamais ! N’est-ce pas surtout dans ce but qu’est née l’Organisation des Nations-Unies: contre la guerre et pour la paix ? Écoutez les paroles lucides d’un grand disparu, John Kennedy, qui proclamait, il y a quatre ans : « L’humanité devra mettre fin à la guerre, ou c’est la guerre qui mettra fin à l’humanité. » Il n’est pas besoin de longs discours pour proclamer la finalité suprême de votre institution. Il suffit de rappeler que le sang de millions d’hommes, que des souffrances inouïes et innombrables, que d’inutiles massacres et d’épouvantables ruines sanctionnent le pacte qui vous unit, en un serment qui doit changer l’histoire future du monde: jamais plus la guerre, jamais plus la guerre ! C’est la paix, la paix, qui doit guider le destin des peuples et de toute l’humanité ! (Pape Paul VI, discours à l’Organisation des Nations Unies à l’occasion du 20e anniversaire de son existence, 4 octobre 1965).

 

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