Conférence : « Pauline Jaricot, qui es-tu ? »

Mardi 6 juin à la basilique de  Saint-Avold et vendredi 9 juin à la salle Jean Poiré de l’église Saint-Martin de Metz, Catherine Négovanovic, directrice du Service diocésain de la Formation a donné une conférence sur la figure de Pauline Jaricot, cette jeune femme lyonnaise qui, au début du 19ème siècle, fut à l’origine du Rosaire vivant et de l’Oeuvre de la propagation de la foi (devenue ensuite les Oeuvres pontificales missionnaires). Ces soirées étaient co-organisées avec le Service diocésain de la Mission universelle.

Le choix de la conférencière fut de prendre la forme du récit chronologique de la vie de la bienheureuse Pauline, née en 1899 à Lyon, après avoir pris soin de resituer le contexte historique, politique, économique et ecclésial de la capitale des Gaules en plein coeur de la période révolutionnaire.

Catherine Negovanovic a ensuite décrit les premières années où la petite Pauline était plutôt occupée à son apparence, elle qu’on surnommait la coquette. Après la mort de sa mère, elle vit une première conversion, puis quelques années après elle décide de se consacrer à Jésus tout en restant laïque. Elle invente un ingénieux système de collecte au profit des missionnaires, notamment l’un de ses frères partis avec les Missions Etrangères de Paris, avec la collecte d’un sou par personne réuni en groupe de 10.

Très marqué par la dévotion mariale, elle invite aussi le Rosaire vivant, fédérant 15 personnes chargées de méditer chacun un mystère et de dire une dizaine du chapelet par jour. Pauline Jaricot aura à coeur de soutenir les ouvrières et les personnes pauvres des usines du textile et de promouvoir la justice sociale dans le monde du travail. Sa maison de Lorette, sur la colline de Fourvière, , sera le lieu d’accueil des pauvres, des compagnes de ses oeuvres, mais aussi de nombreux fidèles ou ecclésiastiques souhaitant la rencontrer. Ruinée par l’escocquerie de ses associés, elle vivra ses dernières années dans l’indigence et s’éteint en 1862.

Pauline Jaricot est bienheureuse depuis l’an dernier. Le pape François a signé le décret, après un miracle attribué à Pauline Jaricot. Elle demeure une figure féminine inspirante, laïque et soucieuse d’une foi qui se vit dans l’action missionnaire et pour les plus pauvres.

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