Les Spiritaines missionnaires en pèlerinage aux sources de leur fondation

La congrégation des Sœurs missionnaires du Saint-Esprit ou Spiritaines missionnaires a été fondée il y a un siècle, à l’Épiphanie 1921 à Farschviller, par Eugénie Caps et deux compagnes. Un siècle après, une délégation de 49 religieuses a vécu un pèlerinage aux sources de leur fondation, avec notamment la messe dominicale du dimanche 3 octobre à Farschviller. Un moment d’émotion, de joie et de prières.

La communauté chrétienne locale a mis les petits plats dans les grands pour bien accueillir la délégation de religieuses spiritaines en pèlerinage sur les pas de leur fondatrice sœur Eugénie Caps, qui a pris son engagement définitif il y a cent ans dans cette même église… premier pas qui allait conduire à la naissance d’une congrégation présente dans le monde entier désormais.

Pour ce pèlerinage, une cinquantaine de religieuses sont présentes, notamment l’ensemble des soeurs novices, très heureuses de découvrir les lieux de fondation de leur congrégation, de mieux connaître l’histoire de leur fondatrice. Le groupe est allé à Loudrefing, où Eugénie fut baptisée, puis à Bouzonville, à Jouy-aux-Arches et à Neufgrange, autant de lieux marquants les premiers temps de la vie de la congrégation naissante et ses liens avec les pères spiritains.

La messe dominicale fut présidée par le père Jean-Paul Cazes, prêtre voisin du noviciat international en région parisienne, entouré d’un père spiritain, du curé, l’abbé Serge Philippi et du diacre Xavier Biberian. Les sœurs ont assuré une bonne part de l’animation chorale et musicale, en proposant différents chants en langues africaines ou sud-américaines accompagnés d’instruments traditionnels.

Dans son homélie, le président a explicité la mission des religieuses aux enfants présents dans l’assemblée, avant d’inviter les fidèles à vivre dans une véritable chasteté à l’heure où la révélation de l’ampleur des abus sexuels commis par des clercs peut ébranler chacun. « La chasteté, c’est la juste manière de se conduire dans ses relations sociales, et notamment dans la vie conjugale. Elle demande de ne jamais posséder autrui ».

Les sœurs ont aussi réalisé une procession dansée pour la présentation des offrandes, comme on le fait régulièrement en Afrique. À la fin de la messe, deux religieuses ont remercié l’assemblée de son accueil à Farschviller et expliqué la démarche qu’elles vivent en ces jours et le sens spirituel de ce centenaire.

Après la messe, religieuses et paroissiens ont pu échanger autour d’un verre de l’amitié et des mets préparés par les paroissiens.

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