Fête de Notre-Dame du feu et inauguration du presbytère rénové à Morhange

En ce premier dimanche de juillet, les chrétiens de la Communauté de paroisses Notre-Dame du feu de Morhange, incluant les paroisses de Bermering, Racrange, Rodalbe, Neufvillage, Virming et Morhange, se sont tournés vers Marie pour fêter celle qui a donné son nom à leur communauté de paroisses. Appelée Vierge du feu ou encore Notre-Dame du feu ou encore Notre-Dame au charbon, elle est vénérée à Morhange depuis plus de 600 ans. Sa statue datant du 14ème siècle est devenue le mémorial de la protection dans les dangers et les sinistres, après un premier incendie de la ville et de l’église le 2 juillet 1401 puis un deuxième, partiel, en 1501.

L’abbé Francis Klaser, curé de Morhange avait invité l’archiprêtre de Faulquemont, l’abbé Sébastien Douvier qui a présidé la célébration, concélébrée avec l’abbé Jean-Marie Glanc, pour l’occasion, avant de procéder à l’inauguration du presbytère rénové.

L’archiprêtre a esquissé un parallèle entre l’église de Morhange et la cathédrale Notre-Dame de Paris, toutes deux marquées par le feu. Elles qui ont traversé l’histoire et qui sont aujourd’hui des « emblêmes du renouveau », un renouveau à mettre en forme de façon nouvelle pour les hommes du 21ème siècle, afin que chacun se sente concerné et accepte de se mettre en route, à la suite du Fils de Marie,
Marie, qui s’est mise à l’école de son propre Fils, qui s’est effacée pour mieux montrer qui est le Fils.

« Une femme proche de nous, semblable à nous… une femme évoquée dans la liturgie, parce qu’elle connaît les secrets et le chemin de Dieu, sans cesse invoquée par des millions de chrétiens parce que chacun sait qu’elle est « la meilleure avocate des humbles et des humiliés » ».

À l’issue de la messe, tous ont pu visiter le presbytère rénové et la partie conviviale s’est achevée dans la cour de l’école autour d’un repas préparé par le conseil de fabrique.

Un office marial dédié à Notre-Dame du feu est venu clôturer la fête.


L’église de Morhange est marquée par le feu. Elle fut détruite en 1401 par un incendie et reconstruite en 1421. Un siècle plus tard, en 1501, c’est la tour qui est la proie des flammes. Elle sera consolidée en 1729. Menaçant ruine, elle sera démolie et reconstruite de 1749 à 1752. La nef fut par la même occasion prolongée de deux travées, et un portail fut créé en façade ouest, la façade principale. Deux chapelles et la sacristie furent ajoutées lors d’une restauration entre 1890 et 1893. Le chœur et les trois allées furent aménagés en 1990.

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