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Mercredi 2 février

Commentaire de l’évangile du jour : « Mes yeux ont vu ton salut »


Les parents de Jésus suivent les préceptes de leur religion dictés par Moïse où « chaque enfant premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur ».

Un sage, juste et religieux était au temple et l’Esprit-Saint lui avait annoncé qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. En prenant l’enfant dans ses bras, il implore le Père en lui disant « ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole ». La vision de ce bébé l’a transformé.

Et nous qui avons célébré il y a quelques semaines la naissance de Jésus, comment la foi de Syméon nous interpelle-t-elle ? Syméon bénit les parents de Jésus et annonce à Marie un avenir difficile « ton âme sera traversée d’un glaive ». Pour une mère, cela a du être difficile de le voir bafoué, après avoir été adulé puis mis à mort à la demande des juifs. On peut vénérer Marie pour ses bienfaits.

Aujourd’hui, « journée de la vie consacrée », avec le pape, félicitons et remercions les personnes consacrées pour leur mission et leur courage. Prions le Seigneur pour nos prêtres, diacres et religieuses qui consacrent leur vie à propager la Bonne Nouvelle puissent continuer à servir le Christ malgré les difficultés.

François Plantet


Mardi 1er février 2022

Commentaire de l’Évangile du jour : « une force était sortie de lui » (Marc 5, 21-43)

Avant l’envoi des disciples (texte du jeudi 3 février), Marc raconte une série de prodiges : la tempête apaisée (texte du samedi 29 janvier), les esprits impurs envoyés sur un troupeau de porcs (texte du lundi 31 janvier), la guérison d’une femme malade depuis douze ans et la résurrection d’une jeune fille.

Prenons d’abord le temps de reconstituer la scène mentalement. Fixons notre regard sur Jésus qui traverse une foule bruyante ; écoutons la supplication de Jaïre ; comprenons la prière silencieuse de la femme malade ; regardons la scène d’intimité où la jeune fille se relève devant ses parents.

Nous pouvons constater l’hostilité de la foule, « si nombreuse qu’elle écrase » Jésus. Des gens veulent l’empêcher d’aller chez Jaïre ; d’autres se moquent de lui quand il affirme que « l’enfant n’est pas morte ». Ce n’est pas une foule affamée, en quête de sagesse et de guérison ; mais des gens qui ne demandent rien et qui ne sont pas prêts à voir ce qu’ils n’ont pas prévu. Et Jésus « met tout le monde dehors ».

Nous devons ensuite comprendre ce qui est incompréhensible. L’homme qui marche au bord de la mer de Galilée, celui qui va chez Jaïre – comme il va chez Pierre, chez Thomas, chez Zachée et bien d’autres – c’est Dieu. Le Dieu qui a créé le ciel et la terre, qui a façonné les montagnes, c’est lui qui marche parmi la foule ; et « une force sort de lui ». Quand une femme « touche seulement son vêtement » pour « être sauvée », « à l’instant », « elle est guérie ». Quand un père veut qu’il « impose les mains », pour que sa fille « soit sauvée et qu’elle vive », il lui suffit de « saisir la main de l’enfant » déjà morte et de lui parler, pour qu’elle « se lève et se mette à marcher ».

Regardons Jésus prendre soin de ceux qui ont besoin de lui. Il écoute Zaïre, il se rend dans sa maison. Il s’occupe de la jeune fille, il la touche, lui parle, la relève ; puis il demande à ses parents de la faire manger. Lors de la naissance de leur fille, les parents n’ont pas vu Dieu agir ; ici, ils l’entendent et le voient la faire revivre. La femme malade, qui se contente de toucher un tissu pour être guérie, a aussi le droit de discuter avec Jésus, de lui « dire toute la vérité » et d’entendre sa parole de vie.

Les deux miracles ont été conservés avec précision dans la mémoire des disciples. Ils se sont souvenus du « Talitha koum », que Marc cite en araméen. Ils ont aussi compris la situation de la femme malade, qui a raconté ses années de souffrance, et qui a aussi expliqué ce qu’elle avait pensé en s’approchant de Jésus et ce qu’elle avait ressenti « dans son corps ». Le récit de l’Évangile témoigne de ce qui s’est passé il y a deux mille ans. Rendons grâce pour l’Amour que Dieu a manifesté à ces femmes, et pour l’Amour que Dieu nous porte aujourd’hui !

Pierre, Jacques et Jean sont les témoins choisis par Jésus pour assister à sa Transfiguration, et aussi pour voir la résurrection de la fille de Jaïre. Ils sont invités à comprendre la nature divine de Jésus et son action divine sur les hommes. Oui, Seigneur, Tu es notre seul espoir, notre Créateur et notre Sauveur !

Clotilde et Léonard Dauphant


Lundi 31 janvier

Commentaire de l’évangile du jour: « Esprit impur, sors de cet homme ! » (Mc 5, 1-20)

Quelle histoire cette guérison du possédé du pays des Géraséniens! On se croirait dans un film hollywoodien!
Un possédé rencontre Jésus,il est tellement habité par le Mal,personne ne peut l’approcher.Or,voilà qu’en présence de Jésus,les démons le reconnaissent comme Fils de Dieu.Ils sont inquiets: »Que nous veux-tu Jésus,Fils du Dieu Très Haut? »
Et Jésus exerce sa puissance salvatrice…L’homme est délivré,il retrouve aussitôt sa dignité d’humain et déjà il proclame la Gloire de Dieu!

Jésus est Maître de la Vie.Aucune force du Mal ne peut nous séparer de Lui.Il n’attend qu’une chose,que nous l’accueillions,que nous l’invitions à nous libérer de tout ce qui nous entrave,de tout ce qui nous empêche d’être enfant de Dieu en plénitude.

Et nous,qu’est-ce qui nous empêche d’être libre?
Le possédé était enchaîné…Et nous,par quel(s) fil(s) à la patte nous tient le Malin?Par aucun fil,rendons grâce au Seigneur!
Je ne ferai pas de publicité au Malin,mais nous pouvons tomber dans ses filets car il est subtil!
Cartomancie,horoscope,consultation de voyant,tables tournantes,adhésion à des groupes prônant la haine de l’étranger…Comment s’en sortir?
Consulter un thérapeute?Un prêtre?Les deux?
Baptisés,nous avons reçu toutes les armes pour vivre en homme libre:la Foi,la Prière,les Sacrements!
Le prêtre,exorciste ou non,nous aidera par la puissance de l’Esprit Saint
Le Seigneur veut nous libérer,nous guérir en profondeur…Comme l’homme de Géraséneth, nous pourrons témoigner.

Michèle Dauendorffer


Samedi 29 janvier

Commentaire de l’évangile du jour: « Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? » (Mc 4, 35-41)

Marc précise que ce miracle «  la tempête apaisée » n’est pas fait en présence de la foule mais seulement devant les disciples, en particulier…

Jésus aussi me parle en particulier : saurais-je l’entendre, l’écouter…

« Jésus dit à ses disciples « Passons sur l’autre rive »

Jésus quitte la Galilée…Il va du côté païen, là où la Parole de Dieu n’a pas encore été annoncée. Mission de Jésus : aller vers tous. Quelle est ma mission ? Aller vers tous ceux qui ne connaissent pas Dieu ou s’en sont éloignés : témoigner peut-être par des paroles mais surtout par des attitudes…

« Survient une violente tempête…Lui dormait sur le coussin à l’arrière… »

Dieu est parfois déconcertant. Il nous voit lutter et il dort.

 Est-ce que j’accepte ces moments, parfois ces jours de silence où Dieu semble absent tout en me faisant confiance ? Est-ce que j’accepte de me laisser conduire par Dieu ?

« Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? »

« Réveillé, Il menace le vent et commande à la mer : « Silence, tais-toi »

Il se fit un grand calme »

Ne pas avoir peur : seulement s’abandonner. Jésus reproche à ses disciples leur manque de foi.

Alors, prenons l’exemple du phare :

« L’espoir est comme un phare. Il n’arrête pas la tourmente mais il guide toujours dans la bonne direction » Auteur anonyme.

Gardons et méditons le psaume 22 :

« Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien…

Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi… Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie… »

Marie-Thérèse Dugast

 

 


Vendredi 28 janvier

Commentaire de l’évangile du jour : « L’homme qui jette en terre la semence, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence grandit, il ne sait comment » (Mc 4, 26-34)

Il a toujours fallu beaucoup d’humilité et de patience pour être agriculteur. Ceux dont parle Jésus dans ses paraboles savent bien que leur travail, aussi intense soit-il, ne dépend pas que d’eux seuls. Les résultats qu’ils obtiendront dépendent aussi de la graine, de la terre et du climat.

Quand ils sèment, ils ne savent pas d’avance comment tout cela va fonctionner, et il leur faut bien faire confiance. Ils se savent collaborateurs et bénéficiaires d’un mystère qui les dépasse : la germination des graines, la croissance des plantes, la fécondité des épis.

Ainsi, nous-mêmes, nous avons tant à apprendre des courageux et humbles travailleurs de la terre. Nous sommes invités à travailler pour que germe un jour le monde meilleur promis par Jésus. Nous travaillons du mieux que nous pouvons à changer les mentalités, sans voir immédiatement le résultat de nos efforts ; désespérés, souvent trop vite, que le monde ne s’améliore  pas comme nous le souhaitions.

Continuer à semer l’Evangile,  malgré tout chaque jour, s’appelle l’Espérance, croire que c’est de Lui que dépend la croissance du Royaume, de Dieu, c’est la Foi.

Père Francis de Backer


Jeudi 27 janvier

Commentaire de l’évangile du jour : « La lampe est apportée pour être mise sur le lampadaire. La mesure que vous utilisez sera utilisée pour vous » (Mc 4, 21-25)

La page de l’évangile de ce jour oriente l’enseignement de Jésus vers le témoignage concret que doit vivre le disciple du Christ en utilisant des paraboles imagées. À l’évidence, on n’apporte pas une lampe pour la dissimuler sous un meuble. On la place au centre de la pièce pour qu’elle en éclaire les occupants au maximum. On pourrait ainsi interpréter ce passage en affirmant que la vie évangélique proposée par Jésus à ses disciples n’est pas uniquement du ressort du for interne, mais les fruits doivent apparaître à l’extérieur comme une lumière pour l’entourage.

En effet, Jésus est venu dans le monde de façon très discrète. A Bethléem, c’est aux bergers que les anges apportent la Bonne Nouvelle de la Nativité de l’Emmanuel. Il n’a pas fait de publicité intempestive qui risquerait de fourvoyer les gens sur sa personnalité et sa mission. Mais en même temps, Jésus annonce qu’il est la Lumière du monde. Il est venu illuminer tous les hommes de la terre en les faisant sortir des ténèbres du péché. Son message n’a rien d’un savoir ésotérique réservé, comme un secret, à ses proches. Non ! La Bonne Nouvelle doit être portée en plein jour pour éclairer le plus grand nombre.

L’évangile comme un ferment travaille le cœur de l’homme et l’aide à développer une vie de sainteté. Et cette vie de sainteté doit rayonner comme une lumière autour de soi. Pour vivre de l’évangile, il faut l’écouter. C’est pourquoi Jésus dit : « Faites attention à ce que vous entendez ! ». C’est une exhortation à une sérieuse écoute. Il est nécessaire d’ouvrir large ses oreilles. C’est un appel à l’attention comme pour la parabole de la semence de la Parole (4,9). Ceux qui sont bénéficiaires de la Lumière du Christ doivent veiller à ne pas l’éteindre ou l’étouffer.

Demandons au Seigneur de nous garder dans la Lumière de l’évangile et de faire de nous des témoins de cette Lumière.

Athanase BELEI


Mardi 26 janvier

Commentaire de l’Evangile du jour (Lc 10,1-9) : Fête de St Thimotée et Tite (lectionnaire sanctoral)

De nos jours, s’identifier comme chrétien dans une société largement sécularisée, cela ne va pas de soi. Qui n’a jamais eu le sentiment, à un moment où un autre de sa vie, d’être au milieu des loups, dans un monde où le pouvoir, l’argent, la convoitise sont souvent les moteurs de notre société ? c’est pourtant sans ce monde là que Jésus nous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Comme pour les premiers disciples, Jésus nous dit dans quel esprit y aller et comment se comporter. Tout d’abord, Jésus envoie 72 disciples, ce qui signifie, dans la symbolique biblique des chiffres, que la mission concerne tous les disciples, et pas seulement les apôtres. L’annonce de la Bonne Nouvelle ne concerne pas seulement les ministres ordonnés que sont, les évêques, les prêtres et les diacres. Tout baptisé est concerné par l’annonce de la Bonne Nouvelle. L’évangéliste Luc nous dit que Jésus les envoya deux par deux. Au temps de Jésus, un seul témoin, c’est comme s’il n’y avait pas de témoin. « testis unus, testis nullus ! » disait l’adage romain. Un seul témoin, pas de témoin ! on ne travaille pas pour soi, ni à son compte, mais bien pour annoncer le Royaume de Dieu. Et quand les disciples sont de retour de mission, Jésus leur dit de se réjouir parce que leurs noms sont inscrits dans les Cieux, et non parce qu’ils ont fait des choses extraordinaires. Nous travaillons en Eglise pour annoncer et bâtir le Royaume de Dieu, pas pour asseoir notre bonne réputation. Jésus donne également quelques consignes : ne vous attardez pas en salutations sur la route, ne passez pas de maison en maison…donc pas de bavardages inutiles, et si l’on vous claque la porte au nez, passez votre chemin…allez voir ailleurs. En nous souvenant que nous sommes chargés de semer, la récolte ; c’est Dieu lui-même qui s’en charge.

Regardons d’un peu plus près la manière d’annoncer le Royaume de Dieu « dans toute maison où vous entrerez, dites : Paix à cette maison…restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous servira. Oui, il faut laisser le temps au temps pour que s’établisse un climat de confiance qui précède l’annonce du Règne à venir.

D’où la nécessité, de se nourrir de la Parole, de l’assimiler avant d’en témoigner. Le pape émérite Benoit XVI dans son encyclique « Dieu est amour », déclare que : « le chrétien sait que l’amour dans sa pureté et sa gratuité est le meilleur témoignage du Dieu auquel nous croyons et qui nous pousse à aimer. Le chrétien sait quand le temps est venu de parler de Dieu et quand il est juste de le taire et ne laisser parler que l’amour. » Nous avons toujours et partout à établir des liens, surtout en ces temps, où le « vivre ensemble » est menacé, où la solitude n’a jamais été aussi grande. Créer des liens d’amitié, visiter les malades et les personnes isolées, en étant, selon la première consigne de Jésus, porteur de cette paix qui vient de Dieu. Dans ce monde dur qui ne fait pas de cadeaux, la seule arme du chrétien, c’est la Paix. Alors, soyons, frères et sœurs, les témoins de cette Paix qui annonce le Monde Nouveau.

Serge+, en frère diacre


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