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Dimanche 5 mai

Commentaire de la lecture du jour: « Même sur les nations païennes, le don de l’Esprit Saint avait été répandu » (Ac 10, 25-26.34-35.44-48)

Tout au long du temps pascal, la liturgie nous donne l’occasion de suivre les débuts de l’Église naissante sous le souffle de l’Esprit en feuilletant le livre des Actes des Apôtres. Aujourd’hui avec la venue de Simon Pierre à Césarée chez le centurion Corneille, c’est l’ouverture aux païens voulue par Dieu et initiée par l’Esprit Saint qu’il nous est donné de contempler. En allant relire l’ensemble de ce dixième chapitre des Actes, il est manifeste que l’acteur principal et essentiel n’est autre que l’Esprit Saint. Il suscite la rencontre entre Simon Pierre et Corneille, il inspire Simon Pierre dans ses paroles, il agit au sein même de ces païens rassemblés. Devant une telle évidence, Simon Pierre ne peut que consentir à dépasser le cadre strict du peuple élu juif et ouvrir à ces païens craignant-Dieu les chemins du salut par le baptême.
Les nombreux baptêmes d’adultes dans notre  Église  n’ont-ils pas une telle saveur ? L’Esprit Saint n’est-il pas à l’œuvre au cœur même de notre Église occidentale bien essoufflée et à la peine devant les scandales et les abus en nous poussant à emprunter des chemins inattendus avec ces néophytes venus d’horizons bien souvent très improbables ?
Donne-nous Seigneur d’être à l’écoute de ton Esprit Saint pour ainsi rendre compte de l’espérance qui est en nous avec bienveillance et fermeté, à cause de Jésus.
Abbé Pierre Guerigen

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