Soutenir l'Eglise
Trouver ma paroisse
Espace Membres

Samedi 2 mars

Commentaire de l‘évangile du jour: « Ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie » (Lc 15, 1-3.11-32)

En ce temps de Carême, nous sommes invités à nous rapprocher de Dieu et à implorer Sa miséricorde malgré tous nos péchés. On peut alors se comparer au fils prodigue, qui après avoir vécu des années dans la concupiscence, loin de son père, retourne finalement vers lui, lui demande pardon, et est accueilli avec une grande joie. Comme le pasteur qui se réjouit plus d’une brebis retrouvée que de cent brebis toujours présentes, ce père témoigne plus de reconnaissance à ce fils perdu qu’à son fils aîné qui pourtant est « depuis tant d’années à (s)on service sans jamais avoir transgressé (s)es ordres ». Nous pourrions y voir une injustice, et trouver légitime la jalousie de ce frère.

Pourtant, malgré les apparences, ce dernier est également loin d’être parfait. Les deux frères possèdent chacun défauts et qualités. Et nous avons aussi à voir avec ce fils aîné, car en tant que frères, nous pouvons supposer qu’ils sont les deux faces d’une même pièce. De sorte que tous les deux ont besoin de la Miséricorde de Dieu, de Son amour et de Sa tendresse. Comme le benjamin, nous nous éloignons, nous revenons, et trouvons un Dieu qui « jette au fond de la mer tous nos péchés » lorsqu’on Le craint, après L’avoir offensé. Mais parfois, nous nous rapprochons de ce frère aîné qui ne semble pas réellement craindre Dieu, lui qui Le sert non par pur amour et en toute confiance, mais s’inquiète de ne pas recevoir de récompense. Que nous ayons été baptisés à la naissance ou non, nous sommes invités à nous convertir en permanence, et plutôt qu’espérer une récompense, ce frère aîné devrait, comme le fils prodigue, demander pardon par honte et par amour. Alors que le Carême a été inventé pour les catéchumènes et les confirmands, nous sommes en réalité tous concernés par cet appel à la conversion.

Finalement, nous sommes tous appelés à nous repentir, et nous pouvons le faire en toute confiance : car aucun péché ne peut épuiser l’amour infini de Dieu, repentissons-nous sans cesse, sans peur, sans douter de Lui.

Guillemette et Louise

Partager