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Jeudi 8 février

Commentaire de l’Évangile du jour: « Puisque tu n’as pas gardé mon alliance, je vais t’enlever le royaume. Mais je laisserai une tribu à ton fils, à cause de David » (1 R 11, 4-13)

Comment cette femme syro-phénicienne a-t-elle su qui était Jésus ? L’Évangile ne nous dit rien à ce sujet. En raison de ses origines, elle n’a probablement pas vécu loin de la Galilée. Or c’est là que le Seigneur avait fait de nombreux miracles et enthousiasmé les foules par sa prédication. De plus, l’espoir de la venue du Messie circulait parmi les Juifs. Il est donc logique que les villages environnants aient eu vent des aspirations du peuple d’Israël.

Quoi qu’il en soit, cette femme avait un cœur ouvert à l’action de Dieu. Les commentaires sur la disponibilité de Jésus pour prendre soin des personnes dans le besoin – les malades, les possédés, etc. – lui auraient donné de l’espoir. Dans son dialogue avec le Christ, elle semble admettre que le peuple d’Israël a une relation spéciale avec le Seigneur, car il est comme le fils à la table du père. Ainsi, on peut deviner que la syro-phénicienne a une certaine foi dans les promesses que Dieu avait faites aux Juifs. Mais elle sent aussi que cette relation particulière du Seigneur avec son peuple n’est pas isolée, et que d’une certaine manière la miséricorde de Dieu déborde pour atteindre toute l’humanité.

Cette femme est un modèle d’humilité et de confiance. Elle n’hésite pas à poser la tête aux pieds de ce prophète étranger. Et elle sait insister même quand il semble qu’elle n’ait pas beaucoup de raisons de justifier sa demande. Que notre foi sache aussi dépasser les frontières, et qu’elle se transforme en une prière constante, pleine d’abandon dans le Seigneur, Il ne regarde jamais personne avec indifférence.

Julien Quenouille

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