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Mercredi 24 janvier

Commentaire de l’Évangile du jour: « Voici que le semeur sortit pour semer » (Mc 4, 1-20)

La parabole du semeur nous est connue, peut-être même trop connue pour que nous l’écoutions encore avec un cœur ouvert,… Faisons aujourd’hui le pari que cette parole est Bonne Nouvelle pour nous aujourd’hui en nous apportant la nouveauté de Dieu dans notre vie.

Il y a tout d’abord la grande nouvelle que le semeur est sorti : c’est-à-dire qu’en Jésus, Dieu est venu ensemencer notre terre et ce de manière généreuse. Si le geste du semeur est l’apanage des temps anciens, il nous faut retenir cette affirmation que la Parole de Dieu a été généreusement répandue en chacune de nos existences, non pas du fait de nos propres actions, mais de l’agir souverainement gratuit de Dieu en son fils Jésus-Christ.

Cette semence est féconde et sa capacité germinative ne dépend pas de nous, par contre, pour que ces nouvelles pousses puissent se développer et croître, elles ont besoin d’un terrain favorable. Nos durs chemins, pierrailles et ronces n’offrent que peu d’opportunité pour que nous puissions faire nôtre cette bonne nouvelle, c’est une terre féconde qu’il nous faut offrir à la semence divine pour que nous soyons en capacité de faire lever, grandir et fructifier le froment promis par le Seigneur.

Et si je reprenais conscience que la semence a été largement répandue dans le champ de ma vie, n’y aurait-il pas là un puissant stimulant pour me remettre à l’ouvrage ? Travail quotidien pour enlever ces pierres qui encombrent ce champ, labeur harassant d’éliminer ces ronces rebelles, prêts à étouffer toutes initiatives ou encore progression délicate pour éviter de faire de cette terre féconde un chemin endurcis par le martèlement des pieds.

N’y a-t-il pas une pierre que je pourrai décider aujourd’hui de retirer de ma terre ? De quelles ronces dois-je me séparer pour que l’air et la lumière puissent atteindre cette terre généreuse qui est en moi ? Où dois-je passer la charrue pour que ces terres aplanies par mes pas retrouvent profondeur et fécondité ?

Abbé Pierre Guerigen

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