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Samedi 9 décembre

Commentaire de l’évangile du jour: « Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion » (Mt 9, 35 – 10, 1.5a.6-8)

Je souhaite relever trois éléments de cet évangile. Premièrement, le Dieu que nous confessons, le Dieu Père de Jésus Christ, le Dieu que chrétiens nous cherchons et suivons est le Dieu de la vie. Dieu est vivant et donne la Vie coûte que coûte. « Sur votre route, proclamez…Guérissez…, ressuscitez…, purifiez…, expulsez…, (Et) donnez ». Nous confessons un Dieu qui souhaite ardemment que nous vivions ! Au regard de tout ce qui est fait et dit dans le monde au nom de Dieu, il est bon de se le rappeler et d’ordonner tout ce que nous sommes à la vie.

Ensuite la deuxième chose concerne la mission. Notre foi est structurellement missionnaire. Elle nous propulse vers nos frères. Par contre, ne cherchons pas à savoir ce que Dieu veut pour nous et où il nous appelle car c’est l’Esprit qui est l’initiateur, l’acteur premier. Veillons plutôt, pour notre part, à mettre notre intérieur en ordre et notre cœur en paix et l’y maintenir pour entendre ce que l’Esprit inspire à notre esprit et cela en permanence car nombreuses sont les perturbations qui nous conduisent parfois sur de fausses routes ou dans une mauvaise direction. Et ne nous faisons pas de souci, le choix de l’Esprit est pour notre accomplissement et notre vie, n’en doutons jamais.

Enfin c’est parce que nous portons en notre cœur l’humanité entière et que nous sommes unis les uns aux autres, que notre compassion est la source de toute action. Nos différences sont au service de ce bien commun, de cette humanité commune. Pâtir pour l’autre, compatir avec lui de sa misère, de sa souffrance, de son errance est notre point de départ, nous n’agissons pas pour nous, même si nous recueillons aussi les fruits de la grâce que nous implorons pour nos frères, et visons la libération de l’âme et l’union au Christ.

Notre esprit est assoiffé du Dieu vivant 24h/24, donnons-lui cette nourriture en abondance par la voie du cœur dont le langage est l’amour, rien que l’amour et avec lui la bienveillance, le souci du frère, le don de soi, la fraternité et la lecture quotidienne de la Parole. Ruminons-la et elle saura, de fait, féconder notre être – corps âme esprit –  car elle est vie. Soyons acteurs de l’amour à notre échelle et dans le quotidien de notre vie ; faisons ce qu’il faut nous concernant dès lors que nous prenons conscience que nous faisons obstacle à cet amour ; la conversion est toujours actuelle, la grâce ne nous fait jamais défaut pour cette œuvre-ci et avançons confiant !

Myriam DUWIG

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