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Lundi 20 novembre

Commentaire de la lecture du jour: « C’est ainsi que s’abattit sur Israël une grande colère » (1 M 1, 10-15.41-43.54-57.62-64)

A la lecture du premier livre des Martyrs d’Israël (appelé aussi livre des Maccabées) , je ne peux m’empêcher de comparer le vécu de ces peuples  des années 137 de l’empire grec, donc bien avant la venue de Jésus, avec d’autres périodes  comme la sortie d’Égypte, avec Moïse (  Exode 23 verset 32 et 33) :  « Tu ne feras pas alliance avec eux ni avec leurs dieux. Ils n’habiteront pas ton pays, de peur qu’ils ne te fassent pécher contre moi, car tu servirais leurs dieux et ce serait pour toi un piège. »  Ici, c’est l’histoire du veau d’or, lorsque Moïse descend de la montagne avec les tables de la Loi.

Nous observons à chaque fois cette faiblesse de l’homme qui se laisse entraîner sur des chemins de facilité et de profit immédiat, incapable de discerner ce qui le conduirait vers la paix et la joie. N’est-ce pas encore le cas aujourd’hui ? Notre environnement est bouleversé par les changements climatiques, mais aussi par cette recherche effrénée du « profiter de la vie » de toutes les manières imaginables ; notre monde vit la même crise, avec la multiplication des conflits et des guerres. Qu’avons-nous fait de la Loi suprême que nous a donnée le Christ : « Aimez vous les uns les autres, comme je vous ai aimés »

Si Jésus passait aujourd’hui, comme ce fut le cas dans l’évangile de ce jour, aurions-nous conscience de notre aveuglement lié à nos égoïsmes, qui font de nous des consommateurs toujours insatisfaits de toutes les formes de jouissances ? Serions-nous capable d’appeler Jésus et, à la manière de cet aveugle, lui demander avec foi « Seigneur, que je retrouve la vue ». La réponse de Jésus prend alors tout son sens : « Retrouve le vue ! Ta foi t’a sauvé. »

Osons demander au Seigneur de nous éclairer, afin que notre regard se porte vers ceux qui  nous entourent, que notre cœur puisse s’ouvrir, enrichi par la Parole de Dieu, la prière et les sacrements, afin de devenir dans notre monde des porteurs d’espérance, de paix et de joie. Nous pourrons alors ensemble adresser une louange à Dieu, comme le fit le peuple au temps de Jésus.

Gérard Kintzig.

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