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Vendredi 17 novembre

Commentaire de l’évangile du jour: « Le jour où le Fils de l’homme se révélera » (Lc 17, 26-37)

Jésus ne condamne pas la vie que nous menons avec toutes ses préoccupations quotidiennes : manger, boire ou se marier, se loger, acheter, vendre, planter…, il pointe simplement que celle-ci risque de nous anesthésier ou nous étourdir et de nous préoccuper de telle façon que nous perdons de vue l’essentiel. Du coup nous finissons par oublier la présence de Dieu dans notre vie. Car il est présent, il est avec nous, il attend que nous le sollicitions.

Or nous dit Jésus, le jour du Fils de l’homme, interviendra soudainement sans préavis et à ce moment-là ceux qui seront prêts seront appelés et les autres seront laissés. Jésus insiste, sur la soudaineté et l’imprévisibilité et l’immédiateté de sa venue. De plus quand l’heure arrive il ne faudra pas hésiter ou tergiverser. Cela peut nous paraître arbitraire, violent même. « Celui qui sera sur sa terrasse et aura ses affaires dans sa maison, qu’il de descende pas pour les emporter ». « Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera ».

Mais bien souvent, nous baissons la garde, nous nous laissons aller à la facilité. Par exemple, pour la messe dominicale : il ne vous est jamais arrivé de vous dire « Je suis trop fatigué ou bien j’étais invité à dîner hier-soir je me suis couché tard et puis pour une fois… » Cela ne vous est jamais arrivé ? Je ne sais pas pour vous mais pour moi si. Et c’est ainsi que, si l’on n’y prend pas garde, toute notre vie spirituelle qui va petit à petit, insidieusement, s’affadir, s’estomper et peut être disparaître.

Nous avons donc le choix. Soit nous nous laissons accaparer par les préoccupations matérielles de notre vie, soit nous faisons le choix de lutter pour que celles-ci restent à leur place et que nous restions fidèles à la parole de Dieu. Alors pour creuser cette attente porteuse de vie, peut-être, pouvons-nous nous demander au cours de ces jours qui viennent : « que dois-je laisser de mon existence, aussi bien dans ma vie pratique que dans ma vie personnelle, pour pouvoir être davantage ouvert à la venue du Seigneur ? » et non de me demander comme bien souvent ce que je devrais faire en plus… Bonne réflexion à chacun de nous !

Luc Fabert

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