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Lundi 2 octobre

Commentaire de l’Évangile du jour: « Leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux » (Mt 18, 1-5.10)

Les disciples s’interrogent : Qui donc est le plus grand dans le Royaume des Cieux ? La réponse de Jésus est déconcertante. Il faut se faire petit comme cet enfant. Réponse d’autant plus déroutante que nous aimons la grandeur et la puissance. La simplicité et l’effacement de l’humble contrastent avec les valeurs mondaines que nous vénérons tant. Reconnaître une personne humble est difficile car le propre de cette attitude est de cultiver la discrétion. L’humilité semble insaisissable car au moment où je pense en posséder un tantinet, elle disparaît balayée par l’orgueil qui reprend vite le dessus. L’humilité est fragile comme l’équilibre précaire d’un funambule marchant sur une ligne de crête battue par les vents. Pour contrer cet orgueil, Matthieu nous invite à privilégier la porte étroite qui s’oppose à la porte d’apparat des palais (Mt 7, 13). La petite porte dissimilée à l’arrière des demeures est empruntée par les serviteurs et les familiers de la maison. Jésus lui-même est la Porte (Jn 10, 9). Dans un certain sens, Jésus représente la porte de service menant aux préparatifs du festin de la Vie Éternelle. La vie entière de Jésus décline ce modèle d’humilité qu’il faut épouser pour entrer au royaume des Cieux. S’ajoute à cette humilité la confiance inouïe qu’un enfant accorde à ses parents. Cette confiance, c’est la foi que le Seigneur nous invite à développer tout au long de notre existence. L’humilité et la foi sont les ingrédients indispensables qui s’apparentent à l’huile alimentant les lampes des vierges sages pour accueillir l’Époux (Mt 25, 1-13).

Hugues Duwig

 

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