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Lundi 22 mai

Commentaire de l’évangile du jour : « Courage ! Moi, je suis vainqueur du monde » (Jn 16, 29-33)

L’évangile de ce jour résonne avec le temps des fêtes chrétiennes que nous vivons en ce moment dans nos paroisses et dans nos familles : temps des premières communions, comme autant d’expressions de notre attachement au Christ ; temps des confirmations et de l’affirmation d’une vie enracinée dans le Christ avec l’aide de l’Esprit Saint ; temps des professions de foi et du renouvellement des promesses de notre baptême. Notre vie complète, si nous le voulons bien, est ponctuée de ces sacrements et autres moments où l’église nous propose de proclamer, publiquement, notre attachement à Jésus. Elle ne nous propose pas simplement de le proclamer mais nous permet de recevoir la force qui nous permettra de lui rester fidèle.

Et nous voyons, à la lecture de l’évangile de Jean, que l’Église ne fait rien d’autre que de prolonger, de renouveler ce que le Christ accomplit lui-même avec ses disciples. Dans ce texte, nous voyons les disciples affirmer avec conviction leur foi en Jésus : « Voici que tu parles ouvertement et non plus en images. Maintenant nous savons que tu sais toutes choses, et tu n’as pas besoin qu’on t’interroge : voilà pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu. » Et voilà que Jésus anticipe déjà sur les événements à venir, la trahison, le reniement, la peur des disciples… « Voici que l’heure vient – déjà elle est venue – où vous serez dispersés chacun de son côté, et vous me laisserez seul ».

Mais pour autant, si Jésus est lucide sur les péchés et les faiblesses de ses disciplines, il ne les condamne pas mais les encourage à tenir bon. Quelle délicatesse de sa part et quelle preuve d’amour ! Car Jésus n’est pas venu pour condamner l’homme pécheur, mais pour le sauver, nous sauver tous, malgré nos reniements, petits ou grands, nos compromissions, nos petites tolérances du mal, que nous laissons parfois agir sans avoir la force de le combattre, ou sans demander cette force à Jésus. Car il suffit de la demander ! « Courage », nous dit Jésus, oui, dans le monde, nous aurons à souffrir, car le péché est là, il est autour de nous, il est en nous, mais en Jésus, vainqueur du mal, nous avons la paix.

Aujourd’hui, le Christ est rendu présent dans nos communautés, à travers le monde ; il l’est dans le pain consacré et dans la communauté rassemblée. Nous sommes, chacun et chacune, appelé à être une pierre vivante de son Église, solidement attachées aux autres, unies par une même foi, celle-là même que nous proclamons le dimanche, quel que soit notre milieu, notre histoire personnelle, nos fautes. Réjouissons-nous de ne pas être seul dans notre foi, et demandons à l’Esprit Saint de nous donner force et courage pour faire corps,  faire communauté et témoigner ensemble de notre foi en Jésus.

Héloïse Parent

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