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Mercredi 10 mai

Commentaire de l’Évangile du jour: « Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit » (Jn 15, 1-8)

Quel étonnement en découvrant ce soir cet extrait de l’ évangile de saint Jean à commenter, alors que je termine d’écrire une lettre à ma filleule Marie, qui recevra sa première communion dimanche prochain, et à qui je parlais de la vigne et des sarments ! Un clin d’œil du Seigneur sans nul doute ! Permettez que je partage avec vous ces quelques mots que j’ai adressés à Marie à qui je souhaitais surtout témoigner des fruits que Jésus avait apportés dans ma propre vie, des joies et des grâces reçues dans la communion régulière à son corps. Quand Marie recevra Jésus dans l’eucharistie, elle ne recevra pas un étranger, car elle a la grande chance de l’avoir déjà côtoyé dans l’écoute de l’Evangile, d’apprendre à mieux le connaître dans la catéchèse, d’être entrée déjà dans une intimité avec lui par l’enseignement de la prière grâce à ses parents. Mais alors, que changera la communion à son corps ? Eh bien tout ! Car Jésus viendra pleinement demeurer en elle. Celui qu’elle connait déjà par le témoignage et par l’enseignement de l’Eglise, elle le connaîtra en profondeur, en vérité, car il viendra habiter son cœur, et plus encore, le transformer ! Je lui ai donc confié ma joie profonde, comme marraine, de savoir que ma filleule allait accueillir bientôt en elle celui qui est capable de guérir nos blessures les plus profondes, celui qui est capable de restaurer la paix et le pardon dans nos rancoeurs et nos ressentis bien enracinés, celui qui est capable de la plus douce des consolations, celui qui est capable de dilater notre cœur, de décupler notre volonté, pour qu’elle soit plus docile au souffle de l’Esprit, et en tout cela, je vois déjà le chemin de joie qui s’ouvre à Marie. Cela n’empêchera pas que cette enfant, joyeuse, connaisse des épreuves. Mais avec Jésus, elle trouvera la force. Solidement attachée à Jésus sa vigne, elle deviendra un sarment grand et solide, nourri du vrai amour, un sarment capable de prendre patience, de rendre service, de ne pas jalouser, de ne pas se vanter, de ne pas s’emporter, de trouver sa joie dans ce qui est vrai, de faire confiance, d’espérer, d’endurer (1 Corinthiens 1). Qu’il est béni ce jour de la Sainte Cène, où Jésus le premier rompit le pain et le donna aux disciples, anticipant sur le don de sa vie sur la croix, et sur le don de lui-même à chaque homme qui viendra à la source de l’eucharistie recevoir dans l’hostie consacrée la vie véritable et marcher déjà sur un chemin de vie éternelle ! Soyons dans la joie lorsque nous nous rendrons prochainement dans nos églises et verrons tous ces enfants recevoir Jésus ! Ils seront eux-aussi sur un chemin de vie éternelle !

Héloïse Parent

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