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Mardi 14 février

Commentaire de l’évangile du jour : « Prenez garde au levain des pharisiens et au levain d’Hérode ! » (Mc 8, 14-21)

Après avoir prié pour faire venir l’Esprit Saint en nos cœurs et après avoir lu attentivement le texte du jour, nous vous proposons de réfléchir à ce que Jésus a demandé à ses disciples il y a 2000 ans puis à notre propre action de disciple aujourd’hui.

Comme toujours, prenons le temps d’abord de nous étonner de ce que fait Jésus. Un maître garde avec lui ses disciples, il les fait marcher derrière lui tout en envoyant un simple messager annoncer le futur événement de sa venue – voire en laissant l’information circuler toute seule, comme cela arrive plusieurs fois dans les Evangiles. Mais Jésus n’envoie pas de message publicitaire. Il envoie ici ses disciples deux par deux aller dans une seule maison pour établir une relation personnelle avec tous ceux qui sont prêts à accueillir la bonne nouvelle. Les 72 disciples font ici le travail de Jean-Baptiste : préparer les cœurs qui le veulent. Mais ils sont aussi comme Celui dont Jean-Baptiste a dit : « Voici l’Agneau de Dieu ! » puisqu’ils vont agir comme Jésus, en agneaux, vivant de la charité, annonçant la paix et guérissant les malades. Les disciples, enfin, sont des ouvriers, de simples journaliers embauchés pour la moisson. Ils ne sont pas une armada de commerciaux envoyés pour faire du chiffre. Sans avoir ni préparé la terre, ni semé le grain, ni entretenu les champs, ils arrivent à la dernière heure pour cueillir ce qui a été fait par Dieu lui-même. Car Jésus envoie ses disciples devant lui et il est avec eux avant même de les rejoindre, il les a précédés et il a tout préparé.

Comment pouvons-nous être de tels disciples ? Chacun pourra réfléchir à la manière d’être envoyé, deux par deux, la manière de moissonner, la manière de dire « Paix à cette maison » et la manière de guérir les malades. Mais quelle que soit notre mission spécifique (en paroisse, dans le diocèse, dans nos familles, dans une école ou dans un hôpital), nous aurons toujours à unir deux actions complémentaires : la première est de prier, la deuxième est d’agir au nom de Jésus et comme lui. Quand nous accompagnons un catéchumène vers le baptême, nous agissons peu – la conversion a déjà été accomplie par la rencontre entre celui qui demande librement le baptême et Jésus qui s’est fait connaître. Mais nous pouvons aller dans sa maison ou l’accueillir chez nous, mieux le connaître, le bénir au nom de Dieu, prier pour qu’il trouve la paix, l’accompagner dans une démarche de pardon ou dans sa détresse matérielle. Le catéchumène, sous nos yeux émerveillés, deviendra à son tour un ouvrier qui moissonne et prie pour que d’autres ouvriers participent, car la moisson est abondante. Oui, le règne de Dieu est proche, et nous n’avons qu’à ouvrir nos yeux et nos cœurs pour voir et goûter tout ce que Dieu a déjà fait pour nous aujourd’hui. Continuons à prier ensemble pour nous rendre compte que Dieu est là, et pour qu’il y ait toujours plus de gens qui s’en rendent compte avec nous !

Clotilde et Léonard Dauphant

 

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