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Vendredi 13 janvier

Commentaire de la lecture du jour: « Empressons-nous d’entrer dans ce repos-là » (He 4, 1-5.11)

Cette première lecture nous invite à prendre un temps pour nous et à nous interroger sur notre conception du « repos ».

Le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales définit le repos comme « un état de plénitude, de sérénité de l’âme qui est en union avec Dieu ».

Nous nous sommes demandées si dans la Bible nous retrouvions cette évocation du « repos ».

Déjà dans la Genèse 2 : 21, « Alors l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, qui s’endormit (…) », le Seigneur offre à Adam le repos. Dieu cessa de travailler au 7ème jour.

Dans notre Société où l’hyperactivité et la suroccupation sont dominantes (école, travail, sport, nouvelles technologies, loisirs…), quelle signification donnons nous à ce repos : Est-ce un devoir ? Est-ce un temps de recueillement et d’introspection ? Est-ce un temps d’apaisement ?

Nous pouvons être sujet à la fatigue et au stress de nos journées, aux inquiétudes pour nos enfants et les êtres qui nous sont chers et ce temps de repos peut permettre d’apprendre, nous soulager, nous inviter à accepter la bienveillance.

Matthieu 11 : 28, « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos ». Jésus invite le peuple à se rapprocher de lui et de lui déposer le fardeau.

Le cycle de la vie est lui-même un équilibre entre repos et production. Nous le constatons dans les 4 saisons, dans l’agriculture où les terrains seront mis en jachère par cycles, les animaux : les ours vont hiberner, la chenille deviendra papillon après un temps passé dans un cocon, les arbres fruitiers qui ne produiront qu’à certaines périodes …

Notre repos est-il une pierre complémentaire dans notre cheminement de confiance et de prière ? Pour poursuivre le chemin, notre équilibre est-il dans le juste milieu entre activité et repos ?

La grâce de notre Seigneur est dans nos actes du quotidien, dans le travail tout comme dans le repos.

Natalia et Cassandra

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