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Mardi 10 janvier

Commentaire de la lecture du jour: « Il convenait que Dieu mène à sa perfection, par des souffrances, celui qui est à l’origine du salut » (He 2, 5-12)

L’épître aux Hébreux, qui n’a peut-être pas été écrite par Paul, commence par une mise au point sur la situation du Christ par rapport à Dieu, aux anges et aux hommes. L’auteur développe son argumentation qui est appuyée principalement sur des psaumes – en particulier sur le psaume 8 qui est chanté à la messe aujourd’hui.

Le psaume 8 nous dit que l’homme, abaissé un peu en-dessous des anges, couronné de gloire et d’honneur, a le monde à ses pieds. Cependant, nous sommes bien forcés de constater que non, toute chose n’est pas soumise à l’homme. C’est donc dans le monde à venir que cette domination aura lieu.

Or, le Christ venu dans notre monde, qui a pris notre chair, s’est fait homme. Comme tout homme, il a été « abaissé un peu en-dessous des anges ». Et, par sa Passion et sa mort, il a « été couronné de gloire et d’honneur » – ce que Dieu souhaite pour tout homme, de toute éternité.

C’est là que survient notre salut, et le monde à venir. Comme Jésus s’est rendu semblable à nous, nous sommes semblables à lui, nous avons la même origine, nous sommes frères. Jésus, par sa Passion et sa mort, atteint le monde à venir : il est sauvé –  nous sommes sauvés avec lui, par la grâce de Dieu.

Je suis persuadée qu’un mathématicien pourrait traduire ce raisonnement par une équation : je ne suis pas mathématicienne, je ne vais donc pas tenter l’expérience. Je vais me contenter de retenir un élément de cet enseignement très riche, et de le méditer, de le mastiquer longuement : Jésus, parce qu’il est mon frère, me sauve.

Marie Julie Leheup

 

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