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Mercredi 26 novembre

Commentaire de la lecture du jour: « Chacun, qu’il soit esclave ou libre, sera rétribué par le Seigneur selon le bien qu’il aura fait » (Ep 6, 1-9)

Les rapports entre les hommes sont, trop souvent, principalement bâtis sur des rapports d’autorité : la domination, la soumission, le pouvoir, la peur, l’obéissance aveugle. Cela parce qu’on s’arrête aux fonctions humaines. On peut le retrouver dans tout type de relation : celle de maitre, celle de chef, de parent, de professeur, de docteur…Tous ces rapports qui parfois sont biaisés parce que « le rôle » qu’on leur donne prime sur le rapport d’humain à humain, de frère ou sœur à frère ou sœur. L’idéal dans nos relations serait de dépasser la fonction, que la relation prime. Et pourtant, c’est parfois bien difficile.

De la même façon, Dieu ne nous regarde pas comme ses sujets. Il nous regarde en tant que « Personne », tels que nous sommes et il nous demande d’avoir avec lui un rapport de cœur à cœur.

Saint Paul nous rappelle que les relations d’autorité, en société ou en famille, ne doivent pas empêcher le respect mutuel que chacun doit à l’autre : le maitre vis-à-vis de son élève, le patron vis-à-vis de son salarié et inversement.

On aurait grandement à gagner dans nos relations humaines à les vivre en authenticité, à oser dépasser la fonction que l’on nous assigne ou que la société nous pousse à prendre, celle du chef ou de l’esclave. On aurait grandement à gagner en laissant le Seigneur nous parler dans la confiance et dans la simplicité du cœur, ainsi font ceux « qui accomplissent la volonté de Dieu de tout leur cœur ».

Gilles et Sophie Ossona de Mendez

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